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Six personnes, «probablement d'une même famille» ont été tuées et 14 blessées lundi dans une fusillade survenue dans une rue d'un quartier périphérique de Bratislava.
Contrairement à ce qu'indiquaient à l'origine les agences de presse, le tueur de Bratislava avait cinquante ans et non pas 15 ans. Le quinquagénaire a tué six personnes et en a blessé 14 autres, avant de se suicider, lundi dans une rue d'un quartier périphérique de Bratislava, le pire drame de ce type jamais survenu en Slovaquie. L'homme, armé d'un fusil d'assaut modèle 58 et de deux revolvers, a d'abord abattu cinq personnes, quatre femmes et un homme, dans une maison du quartier de Devinska Nova Ves dans le nord-ouest de Bratislava, puis une sixième devant la maison, a expliqué la police au cours d'une conférence de presse.
«Les premiers policiers sont arrivés quand l'homme a quitté la maison», a déclaré le chef de la police slovaque, Jaroslav Spisiak, qui a confirmé le suicide du tueur, rapporté auparavant par les médias slovaques.
Une fois dans la rue, l'homme «a parcouru quelques mètres en tirant sur tout ce qui bougeait (...) quand d'autres agents de police l'ont encerclé et il n'a eu d'autre choix que de se suicider», a-t-il dit.
La police a affirmé toujours ignorer l'identité du tueur, ainsi que son mobile. Elle s'est refusée à toute précision sur le nom des victimes, se bornant à indiquer que les personnes tuées étaient «probablement» les «membres d'une même famille».
«Quatorze personnes blessées, dont un enfant de trois ans, ont été hospitalisées», a déclaré à l'AFP Dominika Sulkova, porte-parole des services d'urgence. Il y a parmi elles un policier, touché à la tête, a fait savoir la police.
«Le policier blessé est dans un état stable. L'un des blessés se trouve aux soins intensifs et la vie des autres n'est pas en danger, selon les informations préliminaires», a déclaré à la presse le ministre slovaque de l'Intérieur Daniel Lipsic.
«Nous tentons d'établir l'identité du tueur, nous allons aussi établir l'identité des victimes, mais nous n'avons pas de précisions pour le moment», a-t-il ajouté.
Les tirs ont eu lieu vers 10H00 (08H00 GMT) dans une rue animée, près d'un supermarché et d'un jardin d'enfants de ce quartier d'habitation.
«J'ai vu un homme mûr marcher une arme à la main vers une maison en préfabriqué située près du jardin d'enfants. Après un moment, un homme blessé d'origine rom, dont la famille vit dans la maison, en est sorti en courant. Il est tombé par terre et le tireur a encore tiré sur lui à deux ou trois reprises», a déclaré à l'AFP Marta Vozbranukova, institutrice au jardin d'enfants.
«Après, l'homme a commencé à tirer dans la rue», a-t-elle ajouté en précisant qu'il n'y avait pas d'enfants dans l'établissement à ce moment-là.
Le quartier a été fermé à la circulation et la police continuait lundi après-midi à refuser son accès aux passants et à contrôler les véhicules quittant le périmètre. Plusieurs autobus étaient obligés de contourner le quartier.
Il s'agit du pire drame de ce type jamais survenu en Slovaquie, membre de l'Union européenne depuis 2004, hormis des règlements de comptes sanglants entre groupe mafieux dans les années 1990.
(ats)
Contrairement à ce qu'indiquaient à l'origine les agences de presse, le tueur de Bratislava avait cinquante ans et non pas 15 ans. Le quinquagénaire a tué six personnes et en a blessé 14 autres, avant de se suicider, lundi dans une rue d'un quartier périphérique de Bratislava, le pire drame de ce type jamais survenu en Slovaquie. L'homme, armé d'un fusil d'assaut modèle 58 et de deux revolvers, a d'abord abattu cinq personnes, quatre femmes et un homme, dans une maison du quartier de Devinska Nova Ves dans le nord-ouest de Bratislava, puis une sixième devant la maison, a expliqué la police au cours d'une conférence de presse.
«Les premiers policiers sont arrivés quand l'homme a quitté la maison», a déclaré le chef de la police slovaque, Jaroslav Spisiak, qui a confirmé le suicide du tueur, rapporté auparavant par les médias slovaques.
Une fois dans la rue, l'homme «a parcouru quelques mètres en tirant sur tout ce qui bougeait (...) quand d'autres agents de police l'ont encerclé et il n'a eu d'autre choix que de se suicider», a-t-il dit.
La police a affirmé toujours ignorer l'identité du tueur, ainsi que son mobile. Elle s'est refusée à toute précision sur le nom des victimes, se bornant à indiquer que les personnes tuées étaient «probablement» les «membres d'une même famille».
«Quatorze personnes blessées, dont un enfant de trois ans, ont été hospitalisées», a déclaré à l'AFP Dominika Sulkova, porte-parole des services d'urgence. Il y a parmi elles un policier, touché à la tête, a fait savoir la police.
«Le policier blessé est dans un état stable. L'un des blessés se trouve aux soins intensifs et la vie des autres n'est pas en danger, selon les informations préliminaires», a déclaré à la presse le ministre slovaque de l'Intérieur Daniel Lipsic.
«Nous tentons d'établir l'identité du tueur, nous allons aussi établir l'identité des victimes, mais nous n'avons pas de précisions pour le moment», a-t-il ajouté.
Les tirs ont eu lieu vers 10H00 (08H00 GMT) dans une rue animée, près d'un supermarché et d'un jardin d'enfants de ce quartier d'habitation.
«J'ai vu un homme mûr marcher une arme à la main vers une maison en préfabriqué située près du jardin d'enfants. Après un moment, un homme blessé d'origine rom, dont la famille vit dans la maison, en est sorti en courant. Il est tombé par terre et le tireur a encore tiré sur lui à deux ou trois reprises», a déclaré à l'AFP Marta Vozbranukova, institutrice au jardin d'enfants.
«Après, l'homme a commencé à tirer dans la rue», a-t-elle ajouté en précisant qu'il n'y avait pas d'enfants dans l'établissement à ce moment-là.
Le quartier a été fermé à la circulation et la police continuait lundi après-midi à refuser son accès aux passants et à contrôler les véhicules quittant le périmètre. Plusieurs autobus étaient obligés de contourner le quartier.
Il s'agit du pire drame de ce type jamais survenu en Slovaquie, membre de l'Union européenne depuis 2004, hormis des règlements de comptes sanglants entre groupe mafieux dans les années 1990.
(ats)
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