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À quoi sert le retrait du permis de conduire
Quelqu’un s’est-il posé la question à quoi sert le retrait du permis de conduire ? Pour éduquer le conducteur ? Le punir ? Simplement le rappeler à l’ordre ? Ou tout bonnement, à faire rentrer de l’argent et faire du chiffre !
ll À l’étranger, il n’y a retrait que dans des cas très graves. D’autres moyens sont utiles pour dissuader le chauffard, avant d’arriver au retrait de ce document très important, qui est en plus utilisé comme pièce d’identité chez nous.
Quel type d’effractions et comment le permis est-il retiré ?
ll Quand on a affaire à un radar et que vous êtes “flashé” à juste 2 ou 3 km en plus de la vitesse affichée sur les panneaux, on vous serre à droite un peu plus loin et votre permis vous est retiré sans état d’âme et que commence le cycle infernal. Le stress, le sentiment d’avoir été déshabillé, de total mépris. On ne sait plus à quel saint se vouer ou aller, qui appeler.
Franchement, retirer le permis pour un dépassement de vitesse, à une petite vitesse, c’est aberrant même. Et, c’est toujours les bons conducteurs qui tombent dans le panneau ! La décision de retrait de ce fameux sésame ne doit être prise que lorsqu’il s’agit d’une faute grave, très grave ! Une amende proportionnelle à la vitesse constatée serait plus appropriée. Et là, tout le monde y trouverait son compte. L’État, les communes, les services de sécurité, et on espère les victimes de la route.
Au fait, comment est répartie la manne récoltée par les effractions au code de la route ?
À qui profite-t-elle ? Aux victimes des routes ? D’où la future augmentation de 2 000 DA peut-être !
Cela aussi aiderait à équiper nos routes et autoroutes avec des radars plus intelligents et performants, sans avoir à créer des accidents graves dus au freinage brusque à la vue du radar, ou d’une voiture radar.
En Angleterre, et plus précisément à Londres, les radars de ce genre sont déjà utilisés et les résultats sont perfectibles. La vitesse moyenne entre deux endroits, celui du départ et l’arrivée vous est calculée. Vous passeriez à la caisse, en cas de dépassement de la vitesse !
Il y a d’autres moyens de faire réduire la vitesse. D’abord, toucher le portefeuille, puis, une semaine de travaux d’utilité publique. Nos APC manquent de personnel dans le domaine de l’entretien, nettoyage, environnement et aménagement des espaces verts ou même faire traverser les enfants et les personnes âgées !
D’autres moyens, plus en relation avec le code de la route, refaire le trajet plusieurs fois le même jour et pendant une semaine ou deux… La dernière proposition, c’est un stage de remise à niveau, payant, auprès de l’auto-école assermentée et conventionnée avec les directions des transports de chaque wilaya.
Sinon, comment faire réduire la vitesse ? C’est l’affaire de tous. La répression en elle-même ne réglera pas le problème qui, avant tout, est un problème d’éducation et de sensibilisation.
Je lance un appel à tous les concernés par la route à unir leurs efforts pour faire face de manière responsable, nous inspirer de ce qui fait ailleurs. Il n’y pas de honte à copier, ce qui fait honte, c’est lorsqu’on garde le silence sur ces massacres. On ne réagit pas, comme si la vie humaine ne vaut rien chez nous.
Tout le monde est concerné, les ministères des Travaux publics et celui des Transports, la société civile, l’éducation, la Protection civile, les agents de sécurité, les sociétés de transport tous corps confondus et l’ensembles des usagers de la route. C’est un ensemble et il doit être homogène pour réussir.
Ce n’est l’affaire ni d’un seul ministère ni d’une association. Nul ne possède la clé de Sidna Souleymane. Ou encore l’exclusivité du cœur !
Liberté
Quelqu’un s’est-il posé la question à quoi sert le retrait du permis de conduire ? Pour éduquer le conducteur ? Le punir ? Simplement le rappeler à l’ordre ? Ou tout bonnement, à faire rentrer de l’argent et faire du chiffre !
ll À l’étranger, il n’y a retrait que dans des cas très graves. D’autres moyens sont utiles pour dissuader le chauffard, avant d’arriver au retrait de ce document très important, qui est en plus utilisé comme pièce d’identité chez nous.
Quel type d’effractions et comment le permis est-il retiré ?
ll Quand on a affaire à un radar et que vous êtes “flashé” à juste 2 ou 3 km en plus de la vitesse affichée sur les panneaux, on vous serre à droite un peu plus loin et votre permis vous est retiré sans état d’âme et que commence le cycle infernal. Le stress, le sentiment d’avoir été déshabillé, de total mépris. On ne sait plus à quel saint se vouer ou aller, qui appeler.
Franchement, retirer le permis pour un dépassement de vitesse, à une petite vitesse, c’est aberrant même. Et, c’est toujours les bons conducteurs qui tombent dans le panneau ! La décision de retrait de ce fameux sésame ne doit être prise que lorsqu’il s’agit d’une faute grave, très grave ! Une amende proportionnelle à la vitesse constatée serait plus appropriée. Et là, tout le monde y trouverait son compte. L’État, les communes, les services de sécurité, et on espère les victimes de la route.
Au fait, comment est répartie la manne récoltée par les effractions au code de la route ?
À qui profite-t-elle ? Aux victimes des routes ? D’où la future augmentation de 2 000 DA peut-être !
Cela aussi aiderait à équiper nos routes et autoroutes avec des radars plus intelligents et performants, sans avoir à créer des accidents graves dus au freinage brusque à la vue du radar, ou d’une voiture radar.
En Angleterre, et plus précisément à Londres, les radars de ce genre sont déjà utilisés et les résultats sont perfectibles. La vitesse moyenne entre deux endroits, celui du départ et l’arrivée vous est calculée. Vous passeriez à la caisse, en cas de dépassement de la vitesse !
Il y a d’autres moyens de faire réduire la vitesse. D’abord, toucher le portefeuille, puis, une semaine de travaux d’utilité publique. Nos APC manquent de personnel dans le domaine de l’entretien, nettoyage, environnement et aménagement des espaces verts ou même faire traverser les enfants et les personnes âgées !
D’autres moyens, plus en relation avec le code de la route, refaire le trajet plusieurs fois le même jour et pendant une semaine ou deux… La dernière proposition, c’est un stage de remise à niveau, payant, auprès de l’auto-école assermentée et conventionnée avec les directions des transports de chaque wilaya.
Sinon, comment faire réduire la vitesse ? C’est l’affaire de tous. La répression en elle-même ne réglera pas le problème qui, avant tout, est un problème d’éducation et de sensibilisation.
Je lance un appel à tous les concernés par la route à unir leurs efforts pour faire face de manière responsable, nous inspirer de ce qui fait ailleurs. Il n’y pas de honte à copier, ce qui fait honte, c’est lorsqu’on garde le silence sur ces massacres. On ne réagit pas, comme si la vie humaine ne vaut rien chez nous.
Tout le monde est concerné, les ministères des Travaux publics et celui des Transports, la société civile, l’éducation, la Protection civile, les agents de sécurité, les sociétés de transport tous corps confondus et l’ensembles des usagers de la route. C’est un ensemble et il doit être homogène pour réussir.
Ce n’est l’affaire ni d’un seul ministère ni d’une association. Nul ne possède la clé de Sidna Souleymane. Ou encore l’exclusivité du cœur !
Liberté