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Les «pros» arrivent dans l’indifférence

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  • Les «pros» arrivent dans l’indifférence

    ILS ONT PERDU BEAUCOUP DE LEUR COTE
    Les «pros» arrivent dans l’indifférence


    Désormais, loin fut le temps où les joueurs de l’Équipe nationale, en particulier ceux évoluant à l’étranger, faisaient l’évènement, à chaque fois qu’ils rentraient à Alger pour honorer leurs engagements avec les Verts. Cela s’est vérifié cette foisci, à l’occasion de l’arrivée de nos ‘’pros’’ en prévision de la prochaine sortie, la première officielle des Fennecs comptant pour les éliminatoires de la CAN-2012, en ce sens qu’on a eu à constater que Ziani and co quittent l’aéroport Houari Boumediène dans l’indifférence presque totale. Pourtant, il y a quelques mois seulement, le fait d’apercevoir un international algérien dans l’aéroport ou un autre endroit de la Capitale ou d’une autre ville, provoque tout de suite la pagaille.
    C’est que les héros de Khartoum avaient atteint un degré de popularité incommensurable depuis qu’ils avaient réussi à arracher le billet qualificatif au Mondial au détriment de l’Égypte. Et même si par la suite les capés de Saâdane ont baissé sensiblement de régime, il n’en demeure pas moins que leur popularité est restée la même si ce n’est pas plus. Mais depuis le Mondial et, notamment la dernière sortie face au Gabon, la cote des coéquipiers de Ziani a pris un sérieux coup. Il est vrai, au moment où tout le monde s’attendait à ce que la sélection algérienne gagne davantage de points et devient, encore, forte, Saâdane et ses capés ont donné l’impression de revenir à la case de départ.
    Cela n’a pas été fait pour donner matière à réfléchir aux responsables de l’Équipe nationale, comme en témoigne l’attitude du premier patron du football algérien, Mohamed Raouraoua, qui s’entête à renouveler sa confiance à Rabah Saâdane alors que ce dernier est décrié partout. Et comme pour fuir la pression du public algérois en particulier qui n’avait pas la langue dans la poche, lors de la précédente sortie des Fennecs, Saâdane n’a trouvé mieux que de se ‘’réfugier’’ du côté de Blida.
    Superstitieux qu’il est, il est allé même jusqu’à justifier son choix par le fait que le club Algérie n’a perdu aucun match sur ce stade. En tout cas, le prochain rendez- vous contre la formation tanzanienne devrait être la dernière chance de Saâdane et de ses capés afin de se réconcilier avec leurs supporters, et soigner par la même, un tant soit peu, leur image de marque ébranlée. L’accueil ‘’froid’’ réservé aux joueurs de l’Équipe nationale à leur arrivée à l’aéroport Houari Boumediène devrait leur donner matière à réfléchir.
    Le courrier d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…
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