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Sonelgaz va investir 465 milliards de Dinars dans les énergies renouvelables

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  • Sonelgaz va investir 465 milliards de Dinars dans les énergies renouvelables

    Vendredi 27 août 2010
    Le groupe Sonelgaz, confronté actuellement à un manque de ressources propres, devrait investir 3,3 milliards (mds) de dollars (241 mds de DA) en 2010, soit le même niveau d’investissements consentis en 2009 (240 mds de DA), a indiqué vendredi son PDG, M. Nourredine Boutarfa. Ce niveau d’investissement "témoigne de la poursuite des efforts de concrétisation du programme de développement de la production et de la distribution de l’électricité et du gaz en absence de ressources propres, conséquence du gel des tarifs" de l’électricité, a déclaré M. Boutarfa lors d’une rencontre avec la presse. La couverture financière de ce programme d’investissement sera assurée à hauteur de 70% (166,8 mds de DA) par les crédits bancaires, à 20,7% (50 mds de DA) par l’Etat et à 9 % par les clients. Interrogé sur les dernières mesures prises par l’Etat pour assainir le groupe, le dirigeant de Sonelgaz a répondu "qu’elles couvraient seulement le financement de quelque projets du holding pour l’année 2010 mais ne ressoudent pas son problème de financement, à moyen et long termes". En mais dernier, l’Etat avait pris une série de mesures visant l’assainissement de Sonelgaz afin de lui permettre de mener à terme son programme d’investissement.
    En vertu de ces mesures, le Trésor s’engage à prendre en charge le découvert bancaire de Sonelgaz de 200 milliards de DA jusqu’au mois de mars 2010 et assurera des financements d’investissement sur 20 ans, selon les chiffres dévoilés alors par le même responsable.
    En outre, ce manque de ressources propres est aggravée par les difficultés dont font face les sociétés du groupe pour recouvrir leurs dus auprès de certains institutions et clients, a poursuivi le PDG.
    Selon les chiffres fournis par M. Boutarfa, le niveau des créances détenues sur les clients des sociétés de distribution reste élevé à 43 mds de DA à fin juin 2010, une somme à laquelle s’ajoute un montant de sept mds de DA chaque année de TVA qui n’est pas restituée par l’administration des impôts.
    Le PDG de Sonelgaz a mis en garde à ce propos contre l’incapacité de son groupe à rembourser ses dettes en 2020, l’échéance fixée par l’Etat pour le différé de payement, estimant que l’Etat doit procéder à des augmentations des tarifs par étape pour ne pas être contraint, à cette date, à augmenter d’un seul coup.
    Questionné sur la dernière mesure du Conseil des ministres concernant l’octroi de la garantie de l’Etat aux crédits bancaires alloués aux entreprises publiques stratégiques, M. Boutarfa a souligné que ces financements bancaires restent des crédits qui pèsent sur la situation financière du groupe.
    "L’Etat n’a pas donné d’argent à Sonelgaz, il a seulement gelé son découvert bancaire en attendant son traitement, soit en le capitalisant, soit en le reprenant des banques et en le réechelonant sur une période de 10 à 15 ans", a-t-il tenu à souligner en ajoutant que "l’assainissement du groupe n’a pas encore eu lieu".
    A cet effet, une rencontre est prévue en septembre entre le Holding et le ministère des Finances pour discuter du traitement de cette dette.
    M. Boutarfa a tenu à rassurer toutefois, que son groupe allait poursuivre les investissements nécessaires pour l’accroissement de la demande et la réhabilitation du réseau.
    Sur la période 2010-2020, le groupe compte investir 3576 mds de DA, dont 634 mds de DA pour les projets de la distribution du gaz et de l’électricité, a fait savoir le PDG qui a écarté pour ces financements tout recours aux emprunts obligataires en raison de leurs coûts élevés.
    Les prochaines centrales électriques prévues dans le cadre de ce programme d’investissement seront réalisées et gérées à 100% par Sonelgaz, car celles développées en partenariat exigent un taux de rentabilité de pas moins de 17% qui sera répercuté sur le prix de cession de l’électricité, alors que Sonelgaz, acheteur de cette énergie, n’est pas en mesure actuellement de payer un prix pareil, selon le PDG.
    Le premier responsable de Sonelgaz a par ailleurs affirmé que les problèmes de distribution d’électricité qui affectent plusieurs wilayas du pays, persisteront si des contraintes ne sont pas levées, notamment la difficulté d’accès au foncier pour réaliser de nouveaux postes de distribution.
    "L’accès au foncier pour construire de nouveaux postes de distribution est devenu un véritable parcours de combattant" pour les sociétés de distribution.
    A cela s’ajoutent les oppositions de tiers pour l’obtention des droits de passage des lignes électriques, retardant la concrétisation des projets de renforcement de la distribution d’électricité.
    "La distribution ne pourra être remise en ordre que si tout l’environnement joue le jeu, le problème de l’alimentation en électricité n’est pas le seul fait des sociétés de la distribution car l’espace n’appartient pas à ces sociétés mais aux collectivités locales", a-t-il soutenu.
    Selon le PDG de Sonelgaz, la perturbation de la distribution de cette énergie, observée pendant cette période d’été, est aussi causée par de nombreux facteurs, notamment la rupture des conducteurs moyenne tension suite aux intempéries ainsi que par la surcharge des lignes due à des demandes exceptionnelles.
    Le 24 août, l’Algérie a enregistré à 20h30 un pic de consommation électrique qui a atteint 7718 MW contre 7280 MW enregistré en 2009, soit une évolution de 6 %, selon les chiffres fournis par ce responsable. Ce fait s’explique par le changement du mode de consommation des ménages algériens qui a connu un bond de prés de 6 % les deux dernières années en raison de l’accès au bien être de la climatisation, a commenté M. Boutarfa.
    Les coupures d’électricité touchent quotidiennement quelque 1.000 à 3.000 foyers seulement à travers le territoire national des chiffres ne traduisant pas selon ce responsable une situation de manque d’approvisionnement telle que décrite par une certaine presse.
    Interrogé par ailleurs, sur le plan d’exportation de l’énergie électrique, annoncé auparavant par le groupe, M. Boutarfa a expliqué que ces ventes à l’étranger doivent assurer un prix international de la rente gaz ce qui n’est pas le cas actuellement.
    Sonelgaz qui fournit de l’électricité à six millions de clients, compte diversifier davantage ses sources de production électrique et prévoit à cet effet de produire 10 MW de l’énergie solaire en 2013 et 50 MW à partir de 2014.
    D’ici à 2020, le groupe envisage également d’investir 465 mds de DA pour installer une capacité de production de 375 MW en photovoltaïque et en éolien.
    APS
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Excellente nouvelle, l'Algérie a un énorme potentiel qu'il faut exploiter au maximum.

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    • #3
      Selon la mission économique de l’ambassade de France : L’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin méditerranéen

      Mardi 31 août 2010
      « Le potentiel de l’Algérie en énergie renouvelable est le plus important d’Afrique du Nord ». C’est ce que souligne la fiche de synthèse de la mission économique de l’ambassade de France en Algérie consacrée aux énergies renouvelables en Algérie.
      Le document indique que le marché des énergies renouvelables « est prometteur et leur promotion constitue l’un des axes de la politique énergétique et environnementale du pays », rappelant que parmi les objectifs affichés par les pouvoirs publics, celui d’atteindre 500 MW d’ici 2010, amenant la part de l’électricité produite par les énergies renouvelables à 5% de l’électricité totale produite (0,02% aujourd’hui).
      Le parc de production de Sonelgaz totalise une puissance installée de plus de 7 000 MW dont 259 pour la filière hydraulique et 306 pour les réseaux isolés du Sud. L’essentiel de la puissance est issu à 92% des turbines vapeur et turbines à gaz. La part de l’énergie hydraulique dans la production nationale d’électricité est encore faible (1,7% de la production installée), et cela est dû au nombre insuffisant de sites et à la faible exploitation de ceux existants. La mission économique affirme que « par sa situation privilégiée, l’Algérie dispose du plus grand gisement solaire du bassin méditerranéen », précisant que la durée moyenne d’ensoleillement du territoire algérien dépasse les 2 000 heures annuelles, pour atteindre près de 3 500 heures d’ensoleillement dans le désert du Sahara. « Le total d’énergie reçue est estimé à 169 400 TWh/an, soit 5 000 fois la consommation d’électricité annuelle du pays », estime le document. Le potentiel éolien diverge selon la situation géographique. Ainsi, au nord du pays, le potentiel éolien se caractérise par une vitesse moyenne des vents modérée (1 à 4 m/s) avec des microclimats autour d’Oran, Annaba, sur les Hauts-Plateaux et à Biskra. Ce potentiel énergétique convient parfaitement au pompage de l’eau, particulièrement sur les Hauts-Plateaux. Au Sud, la vitesse moyenne des vents dépasse les 4 m/s, plus particulièrement au sud-ouest, avec des vents qui dépassent les 6 m/s dans la région d’Adrar.
      En matière d’énergie géothermique et issue de la biomasse, la mission économique affirme que « plus de 200 sources d’eau chaude ont été répertoriées dans le nord-est et le nord-ouest de l’Algérie. Environ 33% d’entre elles ont des températures supérieures à 45°, la plus chaude étant située à Biskra (118°) ». Plus au Sud, rapporte la mission économique, « délimitée par Biskra au nord, In Salah au sud et Adrar à l’ouest, la nappe albienne constitue une zone de plusieurs milliers de kilomètres, caractérisée par une eau à température moyenne de 57°. L’ensemble du débit d’exploitation des sources et de cette nappe représente une puissance estimée à 700 MW/an ». Le potentiel de biomasse se répartit entre les déchets issus des activités humaines, déchets urbains et agricoles non recyclés, estimés à 1,33 MTEP/an (tonne équivalent pétrole) et l’énergie issue du bois des forêts. « Cette dernière représente 37 MTEP/an et le potentiel récupérable de 3,7 MTEP/an », lit-on dans le document. La mission économique de l’ambassade de France parle de réalisations encore timides, mais le document évoque des projets ambitieux.
      Horizons - 25 Aout
      The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

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      • #4
        je me demande meme ce qui attende

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        • #5
          comme d'hab on attend que tous les pays s'y mettent et ensuite on juge bon d'y aller malgré qu'on a le plus grand potentiel du bassin mediterranéen.

          on a toujoirs un train de retard.ensuite le marché est pris et on ne sait pas quoi faire de notre production erf

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