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la page noire de l’Irak : Les séquelles de la sale guerre perdue

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  • la page noire de l’Irak : Les séquelles de la sale guerre perdue

    Obama veut tourner la page noire de l’Irak : Les séquelles de la sale guerre perdue

    La « nouvelle page », voulue par Obama, s’accroche à un partenariat en lambeaux pour sauver l’Amérique du déclin annoncée.

    Plus de 7 ans après une invasion injuste et illégale, l’empire se retire petitement du champ de bataille. Le « prix énorme », en pertes humaine (plus de 4.400 soldats morts) et en coût financier (3.000 milliards de dollars), pèse lourdement sur le nouveau destin de la puissance occupante confrontée à une sévère crise financière et économique et laminée par un chômage inflationniste.
    Les séquelles de la déroute politique, militaire et morale sont absolument difficiles à vivre pour l’Amérique, défaite et en crise de crédibilité en termes d’image et de leadership contesté. En rupture fondamentale avec l’héritage civilisationnel, emprunt d’humanisme et du respect des droits des peuples à la liberté, l’Amérique des conquêtes néo-coloniales a foulé au sol toutes les valeurs fondatrices qui ont fait sa grandeur. Plus qu’une simple « erreur stratégique », validée par des opposants à la guerre, l’opération « Free Iraq » a révélé le visage barbare et sanguinaire des conquistadors, essaimant l’Irak dépecé et soumis au règne de la terreur. Et, plus que la libération auto-proclamée, l’impasse que conforte la vacance du pouvoir est le label du désordre irakien programmé : la désadamisation et le chaos. Les mythes se sont effondrés.
    «Le problème de cette guerre pour tous les Américains, c’est que les raisons qui ont été avancées pour la justifier ne sont pas avérées valides », reconnaît le secrétaire d’Etat à la Défense officiant, en présence du vice-président la cérémonie de retrait pompeusement baptisée « l’aube nouvelle ». La « nouvelle page », voulue par Obama, s’accroche à un partenariat en lambeaux pour sauver l’Amérique du déclin annoncée. Dans un discours qui n’est ni «un tour d’honneur» ni de «l’autocongratulation », le président américain a le souci de rassembler «les patriotes qui soutenaient la guerre» et «les patriotes qui s’y sont opposés» au nom de la «grandeur de la démocratie», fondée sur la «capacité à dépasser nos désaccords. »
    La fraternisation américaine machiavélique est estampillée au sceau des urgences et des défis nationaux. Mais, cette « page nouvelle » effacera-t-elle d’un seul coup la responsabilité du drame de l’Irak livré au chaos ambiant et aux convoitises de toutes sortes ?
    Horizons
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Le « prix énorme », en pertes humaine (plus de 4.400 soldats morts) et en coût financier (3.000 milliards de dollars), pèse lourdement sur le nouveau destin de la puissance occupante confrontée à une sévère crise financière et économique et laminée par un chômage inflationniste.


    J'espère que l'auteur dit ça pour rigoler 4 400 mort en 7 ans c'est rien du tout (En France 4262 personnes sont mortes sur les routes en 2009). Plus de 500 000 irakiens sont morts avec les deux guerres américaines.

    Pour ce qui est du financier c'est rien les Etats-Unis savent toujours s'en sortir les perdant dans cette histoires se sont les irakiens, les palestiniens et les musulmans en générale.
    Dernière modification par Black, 02 septembre 2010, 09h25.

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