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A l'occasion de la journée nationale des handicapés en Algérie, trois décrets ont été amendés par le conseil de gouvernement. L'un des deux concernait la gratuité totale des transports aériens urbains et ferroviaires à travers tout le pays. Les handicapés à 80% ne bénéficieront que d'une réduction de 50% . Il reste encore beaucoup à parcourir pour arriver à une meilleure insertion du handicapé de l'école jusqu'au monde du travail et à une moins profonde solitude.
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Bonne nouvelle pour les personnes invalides à 100 %. Elles pourront, désormais, bénéficier du transport gratuit à l’échelle nationale. En effet, elles auront accès, à titre gratuit, aux voyages aériens nationaux, ainsi qu’aux transports urbains et ferroviaires.
Un mode de transport qui était payant, comme pour les personnes valides, n’étaient quelques réductions exceptionnelles. Le décret portant sur ces nouvelles mesures a été examiné et adopté, hier, en conseil de gouvernement. C’est ce que le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a indiqué, hier à Alger, lors de la cérémonie de signature de la circulaire ministérielle afférente à l’organisation et la valorisation des examens des élèves handicapés.
La démarche, n’entrera pas en vigueur dans l’immédiat. Le ministère de la Solidarité nationale élaborera préalablement des cartes spéciales réservées à cette catégorie de personnes. Combien sont-elles ? Quand le dispositif sera-t-il opérationnel ? M. Ould Abbas ne donne pas de détails quant à ces interrogations.
La gratuité du transport n’est pas élargie aux personnes invalides à moins de 80 %. Une réduction de 50 % leur sera accordée, a affirmé le ministre. Pour ceux qui désirent passer leur permis de conduire, la Fédération des associations des handicapés moteurs d’Algérie, en collaboration avec le ministère de la Solidarité, procédera au lancement d’auto-écoles pour handicapés dans les wilayas de Batna, de Constantine, d’Alger, d’Oran et de Biskra.
Le décret ayant été adopté par le conseil de gouvernement, il est également question d’obliger les promoteurs privés et publics à recruter des personnes invalides à hauteur de 1 % de leur effectif global. Le troisième décret également adopté annonce la création, à partir de la semaine prochaine, d’un conseil national pour citoyens aux besoins spécifiques (CBS).
M. Ould Abbas insiste, d’ailleurs, sur la nécessité de rayer définitivement le concept de «handicapé». Autre bonne nouvelle : un promoteur privé a promis la construction d’un centre national pour personnes aux besoins spécifiques. Il est à noter qu’on dénombre, jusqu’à 2002, un million et demi de personnes aux besoins spécifiques.
Ce chiffre est éligible à la hausse d’ici à 2010. Il atteindra 1 800 000, selon les statistiques communiquées par l’ONS. L’Algérie compte plus de 87 000 handicapés âgés de 6 à 15 ans pour lesquels l’Etat assure un enseignement et une formation professionnels.
Un budget de 30 milliards de dinars avait été alloué pour la prise en charge de cette catégorie de personnes durant les cinq dernières années. Qu’en est-il de leur scolarisation et des moyens d’évaluation ? Même si les sujets de baccalauréat en braille ne seront disponibles qu’à partir de la prochaine session, près de 36 % des candidats invalides ont déjà réussi à décrocher ce diplôme.
Les ministères de l’Education nationale et de la Solidarité nationale s’engagent à améliorer le déroulement des examens (6e, Bef, Bac) pour cette catégorie d’élèves, particulièrement pour les sourds-muets. Il est à relever l’absence de M. Benbouzid à cette cérémonie de signature de cette circulaire interministérielle. Cette cérémonie a également été marquée par la lecture d’un message du président Bouteflika aux personnes handicapées, où il est fait insistance de la nécessité de consacrer l’égalité des droits, notamment en matière de travail et d’éducation.
Par le Jeune Indépendant
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Bonne nouvelle pour les personnes invalides à 100 %. Elles pourront, désormais, bénéficier du transport gratuit à l’échelle nationale. En effet, elles auront accès, à titre gratuit, aux voyages aériens nationaux, ainsi qu’aux transports urbains et ferroviaires.
Un mode de transport qui était payant, comme pour les personnes valides, n’étaient quelques réductions exceptionnelles. Le décret portant sur ces nouvelles mesures a été examiné et adopté, hier, en conseil de gouvernement. C’est ce que le ministre de l’Emploi et de la Solidarité nationale a indiqué, hier à Alger, lors de la cérémonie de signature de la circulaire ministérielle afférente à l’organisation et la valorisation des examens des élèves handicapés.
La démarche, n’entrera pas en vigueur dans l’immédiat. Le ministère de la Solidarité nationale élaborera préalablement des cartes spéciales réservées à cette catégorie de personnes. Combien sont-elles ? Quand le dispositif sera-t-il opérationnel ? M. Ould Abbas ne donne pas de détails quant à ces interrogations.
La gratuité du transport n’est pas élargie aux personnes invalides à moins de 80 %. Une réduction de 50 % leur sera accordée, a affirmé le ministre. Pour ceux qui désirent passer leur permis de conduire, la Fédération des associations des handicapés moteurs d’Algérie, en collaboration avec le ministère de la Solidarité, procédera au lancement d’auto-écoles pour handicapés dans les wilayas de Batna, de Constantine, d’Alger, d’Oran et de Biskra.
Le décret ayant été adopté par le conseil de gouvernement, il est également question d’obliger les promoteurs privés et publics à recruter des personnes invalides à hauteur de 1 % de leur effectif global. Le troisième décret également adopté annonce la création, à partir de la semaine prochaine, d’un conseil national pour citoyens aux besoins spécifiques (CBS).
M. Ould Abbas insiste, d’ailleurs, sur la nécessité de rayer définitivement le concept de «handicapé». Autre bonne nouvelle : un promoteur privé a promis la construction d’un centre national pour personnes aux besoins spécifiques. Il est à noter qu’on dénombre, jusqu’à 2002, un million et demi de personnes aux besoins spécifiques.
Ce chiffre est éligible à la hausse d’ici à 2010. Il atteindra 1 800 000, selon les statistiques communiquées par l’ONS. L’Algérie compte plus de 87 000 handicapés âgés de 6 à 15 ans pour lesquels l’Etat assure un enseignement et une formation professionnels.
Un budget de 30 milliards de dinars avait été alloué pour la prise en charge de cette catégorie de personnes durant les cinq dernières années. Qu’en est-il de leur scolarisation et des moyens d’évaluation ? Même si les sujets de baccalauréat en braille ne seront disponibles qu’à partir de la prochaine session, près de 36 % des candidats invalides ont déjà réussi à décrocher ce diplôme.
Les ministères de l’Education nationale et de la Solidarité nationale s’engagent à améliorer le déroulement des examens (6e, Bef, Bac) pour cette catégorie d’élèves, particulièrement pour les sourds-muets. Il est à relever l’absence de M. Benbouzid à cette cérémonie de signature de cette circulaire interministérielle. Cette cérémonie a également été marquée par la lecture d’un message du président Bouteflika aux personnes handicapées, où il est fait insistance de la nécessité de consacrer l’égalité des droits, notamment en matière de travail et d’éducation.
Par le Jeune Indépendant
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