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Ahmed Benbitour charge le pouvoir

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    Ahmed Benbitour charge le pouvoir
    «L’Etat est défaillant et dérive vers un Etat déliquescent»


    L ’Etat est défaillant, pis, il se dirige vers un Etat déliquescent. La sentence vient de l’ancien chef de gouvernement, Ahmed Benbitour.

    Invité par l’espace «Mille et une news» qu’organise le journal Djazaïr News pour débattre de la question «Crise et élite», avec l’universitaire Ahmed Cheniki, le premier chef de gouvernement de l’ère Bouteflika n’a pas pris de gants pour parler de la nature du pouvoir algérien. «Il est (le pouvoir) autoritariste dans le sens où il n’accepte aucun contre-pouvoir, il est aussi de nature patrimonialiste, c’est-à-dire, un chef entouré de courtisans zélateurs et qui considère que la société est arriérée et inapte à la politique», a soutenu Ahmed Benbitour. Cette situation a conduit fatalement à «la corruption du pouvoir et comme le mode de production repose essentiellement sur la rente et la prédation, cela mène vers une corruption généralisée de l’argent et une perte de morale collective», a-t-il ajouté.

    La connexion entre la corruption du pouvoir et celle de l’argent «ouvre la voie à la corruption généralisée de l’ensemble des composantes du régime et qui déboucherait sur un Etat défaillant et en l’absence de la force régalienne de l’administration, il dérive vers un Etat déliquescent», a tonné l’initiateur du Cercle d’initiative citoyenne pour le changement (CICC). Convaincu de l’impossibilité d’un changement pouvant venir de l’intérieur du système, M. Benbitour a plaidé pour une rupture radicale avec l’ordre établi. «Le changement doit se faire contre le régime en place et non avec lui. Le changement ne viendra pas, non plus, par les élections, ni par la violence», a indiqué M. Benbitour, qui dit exclure toute alliance avec une quelconque frange au sein du régime dans sa démarche pour le changement.

    Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale. Pour lui, la refondation du système passe par «l’alliance des élites qui disposent d’une capacité d’influence et d’une force tirée du savoir et de l’argent». «L’élite se doit de s’emparer de l’initiative du changement pour qu’elle ne subisse pas la marginalisation, comme ce fut le cas à la veille du déclenchement de la guerre de Libération», a-t-il estimé.

    Sans faire dans le parallèle, M. Benbitour a remonté dans le cours de l’histoire pour convaincre par son propos. «La situation actuelle est similaire à celle qu’a connue l’Algérie en 1953. La nation algérienne vivait une répression féroce, les élites étaient embourbées dans des conflits politiques et une jeunesse sans avenir. Une situation de blocage, puis vint le groupe des neuf qui créa le Comité de la Révolution et l’unité d’action (CRUA) avec une innovation en matière d’action politique. Aujourd’hui, nous sommes face à la même situation, il faut tirer les leçons du passé. Un moment crucial que les élites ne doivent pas rater.» Que faire et comment ? La fameuse question est toujours d’actualité. En bon élève de l’école anglo-saxonne, M. Benbitour veut rompre non seulement avec le système, mais également avec les méthodes classiques de lutte. Il ne croit pas à l’efficacité des partis politiques. «Je ne crois pas à l’efficacité des partis politiques aujourd’hui, car ils se sont inscrits dans la logique du système. Leur fonctionnement n’est pas du tout démocratique, ils ont fini par reproduire les même méthodes que celles du régime», a-t-il informé.

    Lui, il prône une démarche inédite. Il dispose d’une solution toute faite. Un canevas. Il a préconisé une innovation en matière d’organisation politique et dans les instruments du changement. Cinq éléments résument sa démarche. «Une force motrice avec un discours mobilisateur, une vision, un leadership avec une équipe compétente du changement, des règles de fonctionnement démocratiques, un certain nombre de personnalités nationales d’appui et enfin l’alliance de tous les gens qui adhèrent au projet du changement.»

    Cependant, si la thèse défendue par celui qui avait osé dire non à Bouteflika en démissionnant de son poste de chef de gouvernement a eu «l’approbation» de nombre de ceux qui ont assisté au débat, certains n’ont pas manqué d’apporter la contradiction.
    «Dire qu’il ne faut pas compter avec les partis, ne rejoint pas totalement le discours du pouvoir qui dit aussi que les partis ont échoué et donc il les ignore. Les élites (savoir et argent) sont-elles les seules forces du changement ? sont-elles partisanes de l’ordre?», se sont-ils interrogés.

    Hacen Ouali
    El Watan 04/09/2010
    "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

  • #2
    Invité par l’espace «Mille et une news» qu’organise le journal Djazaïr News pour débattre de la question «Crise et élite», avec l’universitaire Ahmed Cheniki
    C'est qui ça, Ahmed Cheniki ?

    Tout ce que dit Benbitour est dans sa dernière lettre ( fin aout 2010).

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    • #3
      Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale. Pour lui, la refondation du système passe par «l’alliance des élites qui disposent d’une capacité d’influence et d’une force tirée du savoir et de l’argent». «L’élite se doit de s’emparer de l’initiative du changement pour qu’elle ne subisse pas la marginalisation, comme ce fut le cas à la veille du déclenchement de la guerre de Libération»,
      en somme 1 baggar, 1 benchicou et un benbitour président dans l'état actuel des choses.


      ya si benbitour lorsqu'on a été dans le système et qu'on a pas réussi à le "révolutionner" cela veut dire de trois choses l'une:

      1- vous êtes un baggar, Rana Nahlbou Dima, c'est ainsi que la rue pense des gens qui ont mouillé dans le système à l'exception de ceux qui sont morts, charité musulmane de la rue oblige.

      2 - Un réveur hors circuit qui reve de changer l'algérie à l'avenir tout en nourissant ses pensées de contributions mercantiles immédiates.

      3 - Un homme de pouvoir qui reve de le prendre tout en trempant sa plume outre mer.


      ca ne marche pas.

      Postulez pour un poste de professeur à l'univesrsité d'alger pour commencer, c'est le BABA de l'engagement
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        tout le dilemne de l'algerie, personne ne peut revolutionner le systeme... sauf les generaux... or...

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        • #5
          posté par ayoub 7
          tout le dilemne de l'algerie, personne ne peut revolutionner le systeme... sauf les generaux... or...
          Tu l as bien dit « les généraux » , la préservation de l Algerie contre les charognards , les annexionnistes , afin de mener l Algerie vers le leadership du Maghreb , c est ça qui dérange l Ouest .
          l ere de Chadli ne reviendra jamais , Fhamt maintenant
          Pour ton info : la 5ieme colonnes banni de l armée .( tant aimé par la France et le Maroc
          A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

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          • #6
            tres drole houari, tu aurais tout simplement dire la verite: la preservation de l'algerie contre le peuple algerien oui...

            C'est clair qu'apres 60 ans d'independance, l'Algerie est leader dans le maghreb, il suffit de savoir dans quel domaine..

            Commentaire


            • #7
              ya si benbitour lorsqu'on a été dans le système et qu'on a pas réussi à le "révolutionner" cela veut dire de trois choses l'une:

              bledar

              ,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,,

              Si tu etais moins asservi à ta dictature militaire au point de venir à sa rescousse à chaque fois qu'un article lui est defavorable , tu aurais su que Benbitour à claqué la porte devant l'impossibilité pour lui d'engager aucune reforme .

              ;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;;

              Ahmed Benbitour. Ancien chef de gouvernement de Bouteflika

              « J’ai démissionné parce que j’ai vu l’Etat dériver et le pays avec »


              - Le Parlement vient de voter les amendements apportés à la Constitution. Etes-vous de ceux qui pensent que la révision ne touche pas les équilibres fondamentaux des pouvoirs ?

              - En fait, le Parlement ne vient pas de voter, mais il vient d’entériner les amendements apportés à la Constitution. Et cela, lors d’une session dont le règlement intérieur n’autorisait ni les débats, ni le scrutin secret, ni même la possibilité d’utiliser le point d’ordre. Cette méthode de mise au service du Parlement a commencé avec le recours à l’ordonnance. Je voudrais rappeler que j’ai eu à faire démissionner mon gouvernement à la première tentative d’ordonnance. La population a apprécié et continue toujours de m’exprimer sa satisfaction pour cette prise de position. Malheureusement, la classe politique au pouvoir, et en dehors de celui-ci, n’a pas retenu la dimension politique d’une démission à la première tentative de légiférer par ordonnance. En effet, lorsque vous fonctionnez dans un système autoritariste, sans contre-pouvoir réel, vous devez vous imposer la discipline de respecter scrupuleusement les lois, règlements et procédures. Justement parce que, en l’absence de contre-pouvoir, personne ne vous empêchera de faire des erreurs. Dans un tel cas, la tentation de la facilité l’emportera sur la difficulté de la rigueur. C’est alors le droit chemin vers un Etat défaillant. Effectivement, la procédure de l’ordonnance a été utilisée dans des situations aussi ridicules que l’importation de la pomme de terre et dans des situations aussi graves que la révision de la Constitution. Cette révision touche incontestablement les équilibres fondamentaux du pouvoir, puisque les amendements se situent essentiellement dans le titre deuxième de l’organisation des pouvoirs. Ils touchent des points essentiels comme l’alternance au pouvoir et la distribution du pouvoir à l’intérieur de l’Exécutif. J’ai démissionné parce que j’ai vu à l’avance l’Etat dériver et le pays avec, lorsque les individus prennent les décisions aux lieu et place des institutions habilitées. L’absence de vision et la prébende au détriment des générations futures ont réalisé le reste.

              - Vous avez exclu votre participation à l’élection présidentielle d’avril 2009 et vous avez parlé récemment d’un changement pacifique du système. L’on se demande comment cela est-il possible alors que tout est verrouillé...

              - Justement parce que tout est verrouillé, vous n’avez aucune chance d’accéder au pouvoir pour réaliser le changement avec les instruments que ce pouvoir a mis en place. Ces instruments sont les partis politiques et les organisations de la société civile en leur état actuel, ce sont des élections organisées par le système, ainsi que toutes les institutions de l’Etat sans exception aucune. Donc lorsque j’appelle au changement de régime, je n’attends rien du pouvoir ni de ceux qui gravitent autour de lui. Je m’adresse à ceux qui n’ont d’autre avenir que celui qu’ils construiront dans leur pays, l’Algérie. Les Algériens et Algériennes auxquels je m’adresse vivent la décennie la plus difficile de leur vie. Ils font face à la gestion de la colère dans toutes ses manifestations (émeutes, grèves, déviations sociales, harraga…). Ils doivent affronter, en tant que pays très fortement dépendant de l’extérieur, une crise mondiale d’une ampleur jamais égalée depuis la Grande dépression. Beaucoup disent que la classe politique est trop divisée, que la jeunesse est trop désillusionnée pour être capables de se tenir ensemble et travailler vers un objectif commun. C’est la propagande du fatalisme, au grand bonheur des partisans du statu quo. Je dis non, les gens sont capables de se mettre ensemble pour sauver le pays. Ils ont besoin de dirigeants capables de parler calmement, d’écouter attentivement, de trouver des solutions et de tenir parole. C’est l’antigouvernance qui a créé cette force d’inertie démobilisatrice qui gangrène le pays et le condamne lentement mais sûrement à une régression, pur stigmate d’un Etat défaillant. Donc lorsque je parle de changement dans le calme et la sérénité, je travaille à l’élaboration de nouveaux instruments pour la réalisation de ce changement. Ces nouveaux instruments concernent essentiellement la vision, c’est-à-dire expliquer la situation actuelle du pays, la situation vers laquelle il va dériver sans le changement et la situation à laquelle il peut prétendre s’il y a un changement de régime. Ils concernent également la capacité de rupture avec le régime en place, c’est-à-dire expliquer que malgré la fermeture de tous les canaux de progrès, il est possible de mobiliser les gens en faveur du changement, de le mettre en œuvre et de construire un nouveau projet de société, un Etat protecteur et développeur, de même qu’une économie productive générant des flux de revenus durables au bénéfice de tous. Il faut bien considérer qu’il est impossible de réussir le changement en utilisant les instruments mis en place par le régime actuel ni en s’inscrivant dans son agenda et encore moins à espérer un changement de l’intérieur du système. Seulement, le moment n’est pas encore propice pour présenter, dans le détail, ces nouveaux instruments sur lesquels je travaille.

              - Maintes fois, vous avez critiqué la manière dont sont gérées les affaires du pays en général et en particulier l’économie. Quelle analyse faites-vous de la situation, à la lumière de la crise financière internationale et la récession économique qui en découle ?

              - La crise financière internationale est une crise d’ajustement et non une crise conjoncturelle. Elle est par conséquent profonde et il faudra beaucoup de temps pour la solutionner. Le temps de trouver les instruments adéquats à un nouvel environnement technologique. Le monde est passé de la dominance de la technologie industrielle vers celle des nouvelles technologies de l’informatique et des communications (NTIC). C’est la globalisation de la finance, du commerce et de la production. C’est la perméabilité des frontières, avec pour conséquence pour les nations soit la contagion, soit l’exclusion. C’est la transition de la société industrielle vers la société des services. Il y a, par conséquent, inadéquation des instruments de gestion actuels avec ce nouvel environnement. Comme le changement se fait à une vitesse jamais égalée auparavant, il y a de la difficulté à s’ajuster. La crise touche en premier lieu le système financier parce que celui-ci a réussi, avant tous les autres, à utiliser les nouveaux instruments qu’autorisent les NTIC, mais la vitesse de changement a dépassé la capacité de suivi des institutions de régulation, c’est alors la crise et l’incapacité d’y faire face avec les instruments actuels de régulation et la difficulté d’imaginer les nouveaux. L’ajustement prendra du temps à se réaliser, d’où la persistance de la crise. Bien sûr, cette crise financière se manifestera également dans le secteur réel par la récession. Elle aura des conséquences importantes dans notre pays. Mais j’insiste pour annoncer que la crise financière n’est que la première manifestation de toute une série de crises d’ajustement que connaîtront tous les autres secteurs de l’activité humaine, partout dans le monde. Notre pays et aucun autre pays ne pourront y échapper. D’où l’importance de la bonne gouvernance, de la promotion des compétences nationales, de l’avènement d’une nouvelle génération de dirigeants.

              - Le ministre des Finances vient d’annoncer qu’il sera procédé à la révision de la stratégie économique du pays, des signes en ont été déjà donnés en juin avec les directives du chef du gouvernement concernant la part de l’Etat dans les nouveaux projets d’investissement et la création de nouvelles entreprises publiques. Qu’en pensez-vous ?

              - Je pense que la situation est beaucoup plus préoccupante pour être traitée avec des mesures partielles ou des effets d’annonce. Cela fait tellement longtemps que l’on parle de réformes et de nouvelles stratégies pour que je puisse leur accorder une quelconque attention, face à la situation que je viens de présenter.

              - Depuis 10 ans, l’on ne cesse de parler de la nécessaire et impérative indépendance vis-à-avis des ressources pétrolières. Mais nos exportations hors hydrocarbures n’arrivent toujours pas à franchir le seuil d’un milliard de dollars. A quoi est dû, à votre avis, cette incapacité de relancer la machine de l’économie nationale ?

              - La dépendance des ressources pétrolières ne concerne pas seulement les exportations, mais elle concerne surtout le budget. Or, plus on parle de l’indépendance plus on s’enfonce dans la dépendance. La fiscalité pétrolière représentait 20% des recettes budgétaires en 1970, 45% en 1978, 39% en 1989, 49% en 1998 et 76% en 2007. Autrement dit, notre dépendance budgétaire des ressources pétrolières s’est très fortement aggravée durant la dernière décennie, passant de 49% des recettes totales en 1998 à 76% de celles-ci en 2007. C’est le chemin inverse à celui annoncé par le discours officiel. C’est une plus grande vulnérabilité et une plus grande volatilité de notre économie. L’incapacité de relancer la machine de l’économie est due, comme je l’ai déjà expliqué en 2001, à un incroyable règne de l’approximatif, de l’illisibilité et de l’illusion. L’optimisme inconscient, qui règne chez les dirigeants, les empêche d’anticiper les obstacles. C’est alors l’immobilisme. Il faut bien noter que lorsque vous parlez d’un milliard de dollars d’exportations hors hydrocarbures, il s’agit pour l’essentiel de l’exportation de minerais, donc des ressources du sous-sol non renouvelables aussi.
              Dernière modification par FRIMIJA, 04 septembre 2010, 22h18.

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              • #8
                Emporté par la logique de son argumentaire, il arrive à M. Benbitour de perdre de vue que la politique c'est l'art du possible et que c'est un domaine où les rapports entre les causes et les effets ne sont pas mécaniques.

                A ma connaissance, son constat est partagé par de larges secteurs de l'opposition dite démocratique ainsi que sa conclusion : "de l’impossibilité d’un changement pouvant venir de l’intérieur du système", "pour une rupture radicale avec l’ordre établi" et "«Le changement doit se faire contre le régime en place et non avec lui...»"
                Jusque là, pas grand chose à dire.

                Même si l'on est globalement d'accord avec M. Benbitour pour un changement politique radical dans le pays qui passe par l'élimination du système corrompu et corrupteur en place, on ne peut pas laisser passer les incohérences flagrantes de son discours et de la démarche qu'il propose.

                En effet, voilà que face à un pouvoir
                "autoritariste dans le sens où il n’accepte aucun contre-pouvoir",
                l'élite, le fer de lance du changement selon M. Benbitour,
                «se doit de s’emparer de l’initiative du changement...» ... pacifiquement,
                vu que le
                «changement ne viendra pas ... par les élections, ni par la violence»
                avec ça il
                "dit exclure toute alliance avec une quelconque frange au sein du régime dans sa démarche pour le changement"
                et enfin, pour résumer :
                "Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale."

                Dans ces conditions, je ne vois pas comment pourrait s'amorcer une sérieuse "refondation du système" sur des bases démocratiques ou autres.

                _
                "Je suis un homme et rien de ce qui est humain, je crois, ne m'est étranger", Terence

                Commentaire


                • #9
                  eh voilà benam poste un sujet de réflexion Bachi s y interesse bledard y participe et deux makhzenito de momo roi des analphabètes viennent polluer.

                  je laisse houari et sa patience vous remettre à l endroit.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    eh voilà benam poste un sujet de réflexion Bachi s y interesse bledard y participe et deux makhzenito de momo roi des analphabètes viennent polluer.

                    je laisse houari et sa patience vous remettre à l endroit.

                    BLEDAR


                    ............................

                    Si seulement en tant que makhzeniste zélé de la DRS , tu ne t'occupais pas exclusivement des affaires des autres , on aurait compris ya l'"alphabetisé" de la junte

                    Commentaire


                    • #11
                      Il propose une voie «révolutionnaire», mais sans qu’elle ne soit l’émanation d’une dynamique politique et sociale."

                      Moi non plus, je ne l'ai pas compris, celle-là...
                      C'est Hacen El Wali qui a escamoté le texte de Benbitour...



                      Voici un extrait de la lettre de septembre

                      Le pari est à faire sur les compétences nationales aussi bien à l’intérieur du pays qu’à l’étranger pour les engager dans la voie de la résolution de la crise.

                      Il faut bien noter que la mutation ne nécessite pas le nombre. C’est le respect scrupuleux par tous d’un certain nombre de principes qui assurent le succès.

                      Il s’agit de : 1. l’absence totale de violence, ni dans le verbe ni dans l’acte, lors des revendications pour enlever au pouvoir le justificatif de la répression. 2. la clarté intellectuelle, même si elle présente un grand défi pour le pouvoir avec les risques de répression. 3. la culture démocratique dans le travail au changement : le pouvoir de bas en haut et le respect des règles d’alternance. 4. Les principes démocratiques fondamentaux sont un garant du succès, d’où, il est impossible de réussir en utilisant les méthodes autocratiques. 5. les forces du changement commenceront en petit nombre qui grossit au fur et à mesure par les relations directes avec la base, le lancement des idées et en présentant une alternative crédible. 6. plus les gens se mobiliseront autour du changement plus le pouvoir en place perd confiance et se prépare à la négociation d’une sortie honorable. 7. il faut qu’une personnalité assume le leadership et prenne la tête du mouvement pour le changement.

                      Les missions pour les élites dans la voie du changement sont ainsi clairement définies : 1. intérioriser la nécessité du changement dans le calme et la sérénité pour sauver la Nation Algérienne. 2. travailler à l’élaboration de la force motrice et de la vision. 3. travailler à l’établissement d’un consensus pour un leadership assumé. 4. repérer les personnalités d’appui. 5. repérer les réalisateurs du changement. Après cela définir une stratégie de communication qui doit comprendre deux premières étapes probatoires : la première consacrée à l’éducation citoyenne ; la deuxième à l’appel à l’imputabilité (accountability ou moussaala).

                      Commentaire


                      • #12
                        posté par ayoub 7
                        tres drole houari, tu aurais tout simplement dire la verite: la preservation de l'algerie contre le peuple algerien oui...
                        Rappel
                        Ou tu vas mettre ta phrase clé ?
                        par ayoub 7 tout le dilemne de l'algerie, personne ne peut revolutionner le systeme... sauf les generaux... or..

                        ça se voit tu ne lâche rien , lorsqu il s agit de l Algerie , soit positive ou négative …pour toi tous est noirs en Algérie ..Avidement l Algerie n est pas le plubopaydumonde , on est content pour te faire plaisir ..
                        A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                        Commentaire


                        • #13
                          Benbitour est un intellectuel, il est au dessus de ces brosseurs professionnels qui veulent le salir.

                          Commentaire


                          • #14
                            Benbitour est un intellectuel,
                            un intellect oui ! mais ça veut pas dire un saint , il est un néo.. pour l économie de BAZAR et des comptoirs français . .
                            A qui sait comprendre , peu de mots suffisent

                            Commentaire


                            • #15
                              L'Economie, c'est son domaine, il sait ce qu'il dit.

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