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Maroc : Remaniement ministériel en vue, Taoufik Hejira sur le départ…

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  • Maroc : Remaniement ministériel en vue, Taoufik Hejira sur le départ…

    Maroc : Remaniement ministériel en vue, Taoufik Hejira sur le départ…
    02.09.2010 | 17h00

    La rumeur d’un remaniement ministériel enfle et les spéculations vont bon train. Selon des informations recoupées, il pourrait intervenir à la mi-octobre, période coïncidant avec la rentrée parlementaire des députés siégeant à la 1ère Chambre et des conseillers élus à la 2ème Chambre du Parlement.

    « La récente sortie médiatique du 1er ministre Abbas El Fassi renforce la thèse d’un remaniement ministériel imminent. Il a indiqué que des ministères comme celui de l’Habitat, de la Justice et de l’Enseignement ne lui donnaient pas entière satisfaction. Etant donné la nature de l’homme, plutôt avare en information, il est fort à parier que les jeux sont déjà faits. Reste à déterminer le timing », indique un observateur averti de la scène politique.


    En clair, des « têtes » devraient tomber à l’automne. Si on reprend le fil de la déclaration de Abbas El Fassi, Taoufik Hejira, ministre en charge de l’Habitat et de l’Aménagement du territoire, Ahmed Akhchichen, ministre de l’Education et Mohamed Taïeb Naciri, ministre de la Justice, pourraient donc faire leurs valises dans quelques semaines.


    Sauf que l’on a du mal à imaginer Mohamed Naciri, fraîchement nommé à la tête du département ministériel de la Justice (en remplacement de Abdelhouad Radi) et (très) proche du 1er cercle royal, être débarqué. D’autant plus que ce dernier aurait été justement nommé pour conduire la réforme de la justice. Une réforme nécessaire et très largement soutenue par l’Union européenne.


    A contrario, le départ de Taoufik Hejira ne constituera pas une surprise. En effet, la situation du secteur de l’habitat ne joue pas à son avantage. Tensions sur l’offre en matière de logements sociaux, quasi échec de son action en faveur du relogement des populations très vulnérables, désordre dans la mise en place des nouvelles villes ou encore échec sur toute la ligne de sa politique dédiée à l’éradication des bidonvilles. Pis, il y aurait plus de bidonvilles aujourd’hui qu’au début des années 2000.


    Une situation qui a « irrité » au plus haut sommet de l’Etat. Au point que le roi Mohammed VI s’est exprimé sur le sujet, le 31 juillet dernier. Pour ce qui concerne le secteur du logement, « l’effort incitatif soutenu que fourni l’Etat, requiert l’adhésion de tous les opérateurs, et l’engagement résolu et efficace des autorités gouvernementales compétentes. Celles-ci doivent veiller à une stricte application de la loi, et conjuguer leurs efforts pour répondre à Notre volonté de permettre aux populations à faibles revenus et aux habitants des bidonvilles, d’accéder à un logement social décent, dans le cadre de programmes bien définis ».


    Le Souverain poursuivaitt en déclarant que « toutefois, au-delà de l’objectif d’incitation à l’investissement et à la libre entreprise, ce que Nous attendons de ces chantiers de développement, c’est d’abord et avant tout, qu’ils se traduisent concrètement par une amélioration des conditions de vie de nos citoyens, surtout les plus démunis, et par la création d’emplois pour les jeunes ».


    Un état des lieux sous forme de constat d’échec et de désaveu pour celui qui brillait de mille feux, il y a encore quelques mois. Omniprésent sur les médias, Taoufik Hejira se fait aujourd’hui plus discret, très discret même. Du coup, son départ aurait du sens même si cela ne résoudra pas les problèmes structurels du secteur aussi nombreux que complexes.
    Quand à Ahmed Akchichen, le ministre en charge de la mise à niveau de l’enseignement, son débarquement a des allures de pansement sur une jambe en bois. Comme d’autres avant lui (et certainement après lui), il n’a ni les soutiens ni les moyens de mettre en place un système éducatif efficient et en phase avec son temps.


    Le jour où la volonté politique sera d’actualité, le pays aura tout le loisir de nommer celui (ou celle) qui sera en charge de faire de l’école, un lieu d’apprentissage de la citoyenneté.


    Il se murmure également que le ministre du Commerce extérieur, Abdellatif Maazouz, figurerait sur la liste des partants. Un choix motivé par les mauvais résultats enregistrés par le pays au niveau des exportations, ces derniers mois.

    Rachid Hallaouy
    Dernière modification par ENSTA, 05 septembre 2010, 02h38.

  • #2
    je croyait qu'au maroc c'était le roi qui commandait ??
    le premier ministre ne sert a rien au maroc, en Espagne ou grande Bretagne le premier ministre a le plein pouvoir sans consulter le roi, au maroc il doit d'abord demander l'autorisation de sa majesté M6 sinon il va en cage

    ça me rappelle l'histoire du pauvre caricaturiste qui est aller en prison pour avoir fait une caricature du roi c'est vraiment la dictature labas
    dire qu'ils vénèrent le roi au maroc !!
    on peut pas dire de mauvaises choses sur lui ?? c'est pas permis ??

    tient regardez moi dans ma tof personnelle je me moque de boutef et les journaux ils l'insultent jour et nuit mais personne n'est aller en prison
    au maroc même si tu va pas en prison si les gens t'entendent parler mal du roi t'es cuit

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    • #3
      mediéne je voit pas pourquoi je l'insultai je le connait même pas, et si il vous a fait la misére je m'en fou .......

      quand aux généraux je croit que les marocains ont une belle imagination d'imaginer que les généraux commandent dans le pays, mon oncle est commandant dans l'armée algérienne, alors croyez moi je sait de quoi je parle
      mais bon c'est des corrompu ça c'est claire et nette
      et je suis le premier a les détester LOL

      je peut dire de mauvaises choses sur votre roi ?? ou je risque une lapidation ?! :22:

      Commentaire


      • #4
        échec sur toute la ligne de sa politique dédiée à l’éradication des bidonvilles. Pis, il y aurait plus de bidonvilles aujourd’hui qu’au début des années 2000.


        Quand à Ahmed Akchichen, le ministre en charge de la mise à niveau de l’enseignement, son débarquement a des allures de pansement sur une jambe en bois. Comme d’autres avant lui (et certainement après lui), il n’a ni les soutiens ni les moyens de mettre en place un système éducatif efficient et en phase avec son temps.
        ces deux secteurs comptent beaucoup dans l'idh du PNUD
        Dernière modification par ENSTA, 05 septembre 2010, 15h52.

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        • #5
          mediéne je voit pas pourquoi je l'insultai je le connait même pas, et si il vous a fait la misére je m'en fou .......

          quand aux généraux je croit que les marocains ont une belle imagination d'imaginer que les généraux commandent dans le pays, mon oncle est commandant dans l'armée algérienne, alors croyez moi je sait de quoi je parle
          mais bon c'est des corrompu ça c'est claire et nette
          et je suis le premier a les détester LOL

          je peut dire de mauvaises choses sur votre roi ?? ou je risque une lapidation ?! :22:



          apres je parle avec un espagnol sur msn voila mon oncle est commandant

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          • #6
            Il a indiqué que des ministères comme celui de l’Habitat, de la Justice et de l’Enseignement ne lui donnaient pas entière satisfaction
            il croit vraiment qui nous donne satisfaction lui?? Il n'a qu'a faire ces valises ,on ne le regerettera pqas
            Coucher du soleil à Agadir

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            • #7
              Les habitants des bidonvilles de Casablanca demandent de meilleures conditions de logement

              2010-09-01

              Des jeunes aux retraités, les habitants de plusieurs quartiers défavorisés de Casablanca demandent au gouvernement de prendre des mesures.
              Par Mawassi Lahcen pour Magharebia à Casablanca – 01/09/10

              Les habitants des bidonvilles de Casablanca ont manifesté devant le siège de la municipalité, dimanche 29 août, pour demander de meilleurs logements et de meilleures conditions de vie.

              Ils ont également demandé l'ouverture d'une enquête sur le programme de relogement au Maroc, affirmant que le système de comptage des bénéficiaires éligibles était faussé. Dans l'un de ces cas, les autorités ont dénombré 4 996 familles dans le besoin à Douar R'hamna en comptant le nombre d'abris en tôle.

              "Or le nombre réel est bien plus élevé", a expliqué Brahim Crou, un habitant. "Plusieurs familles vivent dans un seul et même abri."
              "La majorité des familles sont des cellules complexes, où les enfants grandissent, se marient et continuent de vivre sous le même toit que leurs parents", a expliqué Crou à Magharebia. "Nous demandons au gouvernement d'accélérer le programme de restructuration, parce que plus il attend, plus la situation empire."

              Non loin de Douar R'hamna se trouve Douar Secouila, qui abritait les kamikazes auteurs des attentats terroristes de Casablanca en 2003. Depuis deux ans, la communauté attend que le programme de restructuration reloge les habitants dans le quartier voisin d'Ahl El-Gholam.
              "A ce jour, moins de 50 pour cent des habitants ont été relogés, et ils doivent faire face à des problèmes complexes", a expliqué Moustapha M'hinina.

              "Selon ce programme, chaque groupe de deux familles reçoit un lot de 84 mètres carrés. Ellles doivent ensuite s'accorder sur la manière de construire la maison dans laquelle elles vivront toutes les deux. Dans la plupart des cas, ces deux familles doivent faire appel à un tiers de l'extérieur du quartier pour financer le processus de construction", explique-t-il.

              "Chaque famille reçoit un appartement, et le partenaire au financement reçoit le rez-de-chaussée et le toit", précise-t-il.
              Cette stratégie de division a entraîné près de mille actions en justice.
              Les baraques en tôle sont souvent détruites dès que les familles bénéficiaires reçoivent leur lopin de terre. Les gens sont alors forcés de trouver un abri jusqu'à ce que leur nouvelle maison soit construite. Cette situation fait des familles nécessiteuses le maillon faible dans tout litige ou lors de négociations avec l'investisseur.

              "Le programme de relogement de Douar Secouila a connu une corruption importante", a expliqué M'hinina à Magharebia. "Les représentants ont vendu des lopins de terre à des personnes qui n'habitent pas Douar Secouila. De même, certains habitants ont versé des ports-de-vin pour bénéficier de plusieurs lopins, tandis que de nombreuses familles continuent d'attendre sans aide dans leurs cabanes en tôle."

              L'Etat doit également trouver certains mécanismes pour financer la construction ou aider les banques à accorder des prêts à des conditions plus avantageuses, poursuit M'hinina, soulignant que de telles mesures empêcheraient les spéculateurs fonciers et les manipulateurs en tout genre d'exploiter la pauvreté des bénéficiaires.

              Les habitants demandent au gouvernement de procéder à des enquêtes équitables pour mettre à jour cette corruption, ajoute-t-il.
              C'est une affaire de corruption qui a poussé des retraités de la sécurité nationale et leurs veuves à manifester dimanche. Ils protestaient contre les décrets d'évacuation de leurs logements dans le quartier de Dar Laman.

              "Près de 300 familles habitaient dans ces bidonvilles dans les années 1980. Après les incendies survenus dans leurs quartiers, elles ont été relogées dans des appartements", explique Abderrahim Hamin, président de l'Association Al-Amal pour les retraités de la sécurité nationale à Casablanca.

              Elles ont signé des contrats de paiements par tranches pendant 15 ans, après quoi elles seraient propriétaires de leurs logements, poursuit-il.
              "Elles ont été anéanties d'apprendre que leurs documents de relogement avaient été falsifiés et qu'une décision du tribunal allait les obliger à quitter les appartements dans lesquelles elles vivent", poursuit-il.

              D'autres manifestants à ce rassemblement ont fait part de leurs préoccupations sur le fait que leurs anciennes maisons seraient détruites avant qu'ils n'aient le temps de déménager. "Les autorités nous interdisent depuis 1994 de restaurer nos maisons, parce que notre quartier se trouve dans la zone où sera construite la route Mahadj Malaki, qui reliera la Mosquée Hassan II au centre-ville", explique Zineb Alaoui. "Aux yeux des autorités, nos maisons seront détruites, et elles refusent donc d'accorder tout permis de rénovation. Or, le projet Mahadj Malaki a été bloqué, et le processus de relogement des habitants est donc, lui aussi, au point mort."

              Et Alaoui d'ajouter : "Avec le temps, nos maisons sont sur le point de s'effondrer, et nombre d'entre elles s'abattent durant la saison des pluies, entraînant de nombreuses blessures graves. L'hiver dernier, trois personnes sont mortes dans l'effondrement de leur maison dans la vieille ville."
              "Nous participons à ces manifestations pour rappeler notre situation aux autorités et leur demander de prendre des mesures préventives avant l'arrivée de l'hiver", explique-t-elle.

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              • #8
                En vérité, quand les rois entrent dans une cité ils la corrompent, et font de ses honorables citoyens des humiliés. Et c'est ainsi qu'ils agissent
                c'est une verité avant l'existance des Rois-presidents
                Coucher du soleil à Agadir

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                • #9
                  Y'en a qui sont la juste pour flooder et polluer mrad !!

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