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Avec 100 MW de puissance et 2,5 km2 de surface, la centrale solaire thermique Shams 1 qui démarrera en 2012 sous le soleil ardent de Masdar, dans l’émirat d’Abou Dhabi, sera la plus grande de son genre au monde.
Construite pour 600 millions de dollars par les Français de Total (logistique industrielle) et les Espagnols d’Abengoa Solar (ingénierie), la centrale va capter les rayons solaires par 768 miroirs paraboliques redirigés sur des conduites contenant une huile caloporteuse.
Le liquide ainsi chauffé échangera ensuite ses calories dans un échangeur avec un second circuit contenant de la vapeur sous pression. Laquelle fera tourner une turbine liée à un alternateur. Toute l’énergie n’est pas cependant d’origine solaire : afin de garantir la puissance de 100 MW, un brûleur alimenté au gaz naturel réchauffera la vapeur et compensera ainsi le déficit de lumière en cas de temps couvert, ou tout simplement lorsque le soleil décline (la centrale sera fermée la nuit, soit à partir de 20 heures en hiver, 21 heures en été).
La fourniture d’électricité à Shams 1 sera donc assurée à 20 % par le gaz, pour une consommation annuelle de 15 120 tonnes d’équivalent pétrole. Le stockage d’énergie solaire, par exemple par des sels fondus (lire notre dossier dans Sc&Vie n°1100, mai 2009) n’a pas été envisagé, la technologie n’étant pas mûre lorsque le cahier des charges de la centrale a été rédigé.
Même si l’on ne prend en compte que 80 MW de puissance solaire réelle, l’unité de production Shams 1 devrait devancer celle de Nevada Solar One (64 MW installés près de Boulder City, Nevada). Il existe certes de plus grosses centrales, mais fragmentées en unités plus petites.
Reste que Shams 1 pourrait bien voir son titre de « plus grande centrale solaire thermique » ravi avant même la fin des travaux si l’énorme projet californien du Mojave Solar Park – 553 MW, 1,2 millions de miroirs – est achevé à la date prévue, soit en 2011.
source Science et Vie
Construite pour 600 millions de dollars par les Français de Total (logistique industrielle) et les Espagnols d’Abengoa Solar (ingénierie), la centrale va capter les rayons solaires par 768 miroirs paraboliques redirigés sur des conduites contenant une huile caloporteuse.
Le liquide ainsi chauffé échangera ensuite ses calories dans un échangeur avec un second circuit contenant de la vapeur sous pression. Laquelle fera tourner une turbine liée à un alternateur. Toute l’énergie n’est pas cependant d’origine solaire : afin de garantir la puissance de 100 MW, un brûleur alimenté au gaz naturel réchauffera la vapeur et compensera ainsi le déficit de lumière en cas de temps couvert, ou tout simplement lorsque le soleil décline (la centrale sera fermée la nuit, soit à partir de 20 heures en hiver, 21 heures en été).
La fourniture d’électricité à Shams 1 sera donc assurée à 20 % par le gaz, pour une consommation annuelle de 15 120 tonnes d’équivalent pétrole. Le stockage d’énergie solaire, par exemple par des sels fondus (lire notre dossier dans Sc&Vie n°1100, mai 2009) n’a pas été envisagé, la technologie n’étant pas mûre lorsque le cahier des charges de la centrale a été rédigé.
Même si l’on ne prend en compte que 80 MW de puissance solaire réelle, l’unité de production Shams 1 devrait devancer celle de Nevada Solar One (64 MW installés près de Boulder City, Nevada). Il existe certes de plus grosses centrales, mais fragmentées en unités plus petites.
Reste que Shams 1 pourrait bien voir son titre de « plus grande centrale solaire thermique » ravi avant même la fin des travaux si l’énorme projet californien du Mojave Solar Park – 553 MW, 1,2 millions de miroirs – est achevé à la date prévue, soit en 2011.
source Science et Vie
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