"Le Gouvernement Provisoire kabyle a pris acte des documents publiés par Mohand said Akli, attestant de la remise d’un trésor de guerre de la Kabylie à l’Etat algérien en novembre et décembre 1964" et déclare que "ce trésor doit revenir au peuple kabyle." C'est ce qu'on apprend dans un communiqué diffusé par le porte-parole du Gouvernement Provisoire kabyle à l'issue du Conseil des Ministres, à Paris le dimanche 29 août.
"Ce trésor composé de millions de francs en billets de banque, de 46 lingots d’or d’un kg chacun, et de dizaines de milliers de pièces d’or et d’argent fut remis par le Colonel Mohand Oulhadj, en charge de la Wilaya-III, autrement dit de la Kabylie. (...) Cette forte somme aujourd’hui estimée à des centaines de millions d’Euros, était rassemblée malgré le grand dénuement d'alors. La Kabylie s’était saignée à blanc pour aider le pays à mettre debout un Etat indépendant. Qui, à l’époque, n’avait pas vu sa mère se défaire de ses meilleurs bijoux, à la valeur affective inestimable, ou son père de ses derniers billets de banque, pour les offrir à la Caisse de la Solidarité (Sanduq Tadamun) et dont les éléments remis au gouvernement algérien ne sont que la partie visible de l’iceberg ?"
Le GPK exige que "l’Etat algérien lui restitue le trésor de guerre de la Willaya III. En tant qu’autorité provisoire du peuple kabyle et en attendant un Gouvernement kabyle élu disposant de la légitimité des urnes, l’Anavad est la seule institution kabyle en mesure, en droit et en devoir de garder ce trésor qu’il fera fructifier au profit de l’avenir de liberté de la Kabylie(...)
Selon le gouvernement présidée par Ferhat Mehenni, " le Gouvernement algérien n’est pas fondé à garder ce trésor dans la mesure où le Colonel Mohand Oulhadj n’était pas mandaté à le lui remettre"
Le communiqué précise que "ce trésor destiné à soutenir l’effort de guerre de la Kabylie de 1954 à 1964, va finalement servir à la construction de la paix et de la liberté des nouvelles générations kabyles. L’Anavad en sera le dépositaire et le garant en le mettant sur un compte séquestre jusqu’à l’avènement d’institutions démocratiquement élues en Kabylie. Le Gouvernement kabyle inscrit aujourd’hui cette dette de l’Etat algérien dans ses écritures de comptabilité publique."
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"Ce trésor composé de millions de francs en billets de banque, de 46 lingots d’or d’un kg chacun, et de dizaines de milliers de pièces d’or et d’argent fut remis par le Colonel Mohand Oulhadj, en charge de la Wilaya-III, autrement dit de la Kabylie. (...) Cette forte somme aujourd’hui estimée à des centaines de millions d’Euros, était rassemblée malgré le grand dénuement d'alors. La Kabylie s’était saignée à blanc pour aider le pays à mettre debout un Etat indépendant. Qui, à l’époque, n’avait pas vu sa mère se défaire de ses meilleurs bijoux, à la valeur affective inestimable, ou son père de ses derniers billets de banque, pour les offrir à la Caisse de la Solidarité (Sanduq Tadamun) et dont les éléments remis au gouvernement algérien ne sont que la partie visible de l’iceberg ?"
Le GPK exige que "l’Etat algérien lui restitue le trésor de guerre de la Willaya III. En tant qu’autorité provisoire du peuple kabyle et en attendant un Gouvernement kabyle élu disposant de la légitimité des urnes, l’Anavad est la seule institution kabyle en mesure, en droit et en devoir de garder ce trésor qu’il fera fructifier au profit de l’avenir de liberté de la Kabylie(...)
Selon le gouvernement présidée par Ferhat Mehenni, " le Gouvernement algérien n’est pas fondé à garder ce trésor dans la mesure où le Colonel Mohand Oulhadj n’était pas mandaté à le lui remettre"
Le communiqué précise que "ce trésor destiné à soutenir l’effort de guerre de la Kabylie de 1954 à 1964, va finalement servir à la construction de la paix et de la liberté des nouvelles générations kabyles. L’Anavad en sera le dépositaire et le garant en le mettant sur un compte séquestre jusqu’à l’avènement d’institutions démocratiquement élues en Kabylie. Le Gouvernement kabyle inscrit aujourd’hui cette dette de l’Etat algérien dans ses écritures de comptabilité publique."
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