Les 120 familles subsahariennes, essentiellement originaires du Niger et du Mali, vivent de la commercialisation des stupéfiants, de la mendicité professionnelle et du charlatanisme.
L’afflux des émigrés subsahariens illégaux au niveau du lieu-dit Coca situé à Haï Bouamama suscite des réactions alarmistes de la part des habitants et même des responsables du secteur urbain éponyme. Selon une source crédible ayant requis l’anonymat, une atmosphère d’insécurité règne à présent à Coca «où il ne se passe pratiquement pas de jour sans que l’on ait à enregistrer d’agression». Cet état de fait vécu dans cette partie de la ville reflète le sentiment «d’otages» dont sont victimes les habitants. Ces derniers n’hésitent plus à parler ouvertement de racket dont ils font l’objet de la part de «véritables bandes constituées», affirment-ils. «Il ne s’agit pas pour nous de stigmatiser cette communauté subsaharienne, mais les faits sont là : nous endurons le calvaire», attestent des habitants déprimés. Selon notre interlocuteur, les 120 familles subsahariennes, essentiellement originaires du Niger et du Mali, vivent de la commercialisation de stupéfiants, de la mendicité professionnelle et du charlatanisme. Seule une petite minorité ghanéenne est employée au noir dans les chantiers de construction, ajoute-t-on de même source. Selon les témoignages des habitants, «il ne fait pas bon sortir la nuit au risque de se faire agresser». Les riverains soutiennent mordicus que les bandes antagonistes semblent dicter leur diktat à la population déshéritée de cette agglomération populeuse.
Un rêve avorté
Cette situation est corroborée par les dires d’un responsable local sur la «nécessité impérieuse de prendre des mesures drastiques à l’encontre des fauteurs des troubles». Les bandes rivales subsahariennes recourent aux armes blanches pour régler leurs comptes. Des rixes sanglantes éclatent entre les émigrés illégaux au sujet du «contrôle» de cette région occupée par des centaines de familles, apprend-on, d’autre part. Les candidats à l’émigration clandestine, qui avaient choisi Oran comme premier point de chute avant d’atteindre la rive nord de la Méditerranée ont vite déchanté. «La plupart des candidats qui étaient venus à Oran avec l’espoir de rejoindre les côtes ibériques via Ceuta ou Mellila ont abandonné ce rêve après plusieurs tentatives», ajoute-t-on de même source. Les constructions illégales attirent les émigrés sans papiers où ils trouvent un semblant de «sécurité» au milieu des centaines d’autres familles. Des «courtiers» sont pressentis par les émigrés illégaux qui «achètent» des habitations non réglementées entre 100.000 et 200.000 dinars algériens…
Z. Saber (El Watan).
L’afflux des émigrés subsahariens illégaux au niveau du lieu-dit Coca situé à Haï Bouamama suscite des réactions alarmistes de la part des habitants et même des responsables du secteur urbain éponyme. Selon une source crédible ayant requis l’anonymat, une atmosphère d’insécurité règne à présent à Coca «où il ne se passe pratiquement pas de jour sans que l’on ait à enregistrer d’agression». Cet état de fait vécu dans cette partie de la ville reflète le sentiment «d’otages» dont sont victimes les habitants. Ces derniers n’hésitent plus à parler ouvertement de racket dont ils font l’objet de la part de «véritables bandes constituées», affirment-ils. «Il ne s’agit pas pour nous de stigmatiser cette communauté subsaharienne, mais les faits sont là : nous endurons le calvaire», attestent des habitants déprimés. Selon notre interlocuteur, les 120 familles subsahariennes, essentiellement originaires du Niger et du Mali, vivent de la commercialisation de stupéfiants, de la mendicité professionnelle et du charlatanisme. Seule une petite minorité ghanéenne est employée au noir dans les chantiers de construction, ajoute-t-on de même source. Selon les témoignages des habitants, «il ne fait pas bon sortir la nuit au risque de se faire agresser». Les riverains soutiennent mordicus que les bandes antagonistes semblent dicter leur diktat à la population déshéritée de cette agglomération populeuse.
Un rêve avorté
Cette situation est corroborée par les dires d’un responsable local sur la «nécessité impérieuse de prendre des mesures drastiques à l’encontre des fauteurs des troubles». Les bandes rivales subsahariennes recourent aux armes blanches pour régler leurs comptes. Des rixes sanglantes éclatent entre les émigrés illégaux au sujet du «contrôle» de cette région occupée par des centaines de familles, apprend-on, d’autre part. Les candidats à l’émigration clandestine, qui avaient choisi Oran comme premier point de chute avant d’atteindre la rive nord de la Méditerranée ont vite déchanté. «La plupart des candidats qui étaient venus à Oran avec l’espoir de rejoindre les côtes ibériques via Ceuta ou Mellila ont abandonné ce rêve après plusieurs tentatives», ajoute-t-on de même source. Les constructions illégales attirent les émigrés sans papiers où ils trouvent un semblant de «sécurité» au milieu des centaines d’autres familles. Des «courtiers» sont pressentis par les émigrés illégaux qui «achètent» des habitations non réglementées entre 100.000 et 200.000 dinars algériens…
Z. Saber (El Watan).
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