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L’Oriental vit au rythme des échanges illégaux avec l’Algérie

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  • L’Oriental vit au rythme des échanges illégaux avec l’Algérie

    Lundi 6 Septembre 2010
    L’Oriental vit au rythme des échanges illégaux avec l’Algérie. Le long du chemin menant de Nador à la frontière, de jeunes contrebandiers risquent leur vie dans des véhicules remplis de carburant. Récit.


    Nador, un vendredi comme les autres. La ville, à peine remise des inondations du mois d'octobre qui lont littéralement plongée sous les eaux pendant plusieurs jours, se réveille lentement. Depuis quelques semaines seulement, les routes sont à nouveau praticables. Tout
    comme le reste de la ville rifaine, les rares stations-services sont quasi désertes en cette matinée. Et pour cause, ici, presque personne ne fait le plein à la pompe, à moins d'y être obligé. On préfère généralement les petits vendeurs d'essence. Avant de prendre la route pour Oujda, nous ferons donc comme tout le monde. Nous nous rendons dans la commune de Beni Enzar, non loin de la frontière de Melilia. Pour signaler les points d'approvisionnement, un bidon ou un entonnoir, posé au coin d'une ruelle. Deux objets qui pourraient presque figurer sur l'emblème de la région. A peine avons-nous stationné que Ali, un jeune vendeur, se dirige vers notre véhicule pour prendre notre “commande” : un bidon de super algérien, le produit le plus prisé, pour 200 DH le bidon de 30 litres, contre 300 pour le super marocain à la pompe.

    Ali en vend jusqu'à 600 litres par jour, et engrange une marge de 30 DH par bidon écoulé. Ali vend aussi un peu de gasoil, à 140 DH le bidon, mais la marge est moins intéressante. Des vendeurs comme lui, il en existe une vingtaine rien que dans la commune de Beni Enzar. Selon Saïd Chramti, militant au sein d’une association pour le développement basée à Nador, pas moins de 500 familles vivent du commerce de carburant dans la région de Nador. Une manne pour la région ? Pas sûr… “Cette contrebande est un frein au développement”, estime Saïd Chramti.La raison ? “Depuis plusieurs années, beaucoup de pompes ont fermé, ce qui représente une perte de vrais contrats de travail. D'autres sont vétustes, car les investisseurs se détournent du secteur dans la région”.

    L´mouqatilat et l'boulice
    Nous laissons Nador et prenons la direction de la frontière algérienne, en remontant la route de l'essence. Mais avant d’arriver à bon port, il faut franchir les nombreux barrages dressés sur la route nationale, suite au démantèlement la semaine passée d’un réseau terroriste à Berkane, située entre Nador et Oujda. Mais le contrôle se réduit à un zigzag entre les barrières cloutées qui ne semblent pas incommoder les trafiquants d'essence. Dès la tombée de la nuit, des Renault 18, véritables vestiges de l’automobile, défilent à vive allure sur la route étroite. Chargées d'une cinquantaine de bidons casés dans le coffre, à l'arrière et sur le toit, la plupart des voitures n’ont pas de plaques d’immatriculation. Et apparemment, elles ont raté plus d'un contrôle technique. Ici, on les appelle les “mouqatilat” (guerrières).

    Toutes filent vers la frontière pour s'approvisionner. Notre véhicule roule plus prudemment que les “mouqatilat”, et pourtant, juste après une petite côte, le drame est évité de justesse. Au beau milieu de la route, quatre policiers tétanisés braquent sur nous leurs petites lampes de poche. Freinage d'urgence, les fonctionnaires font un saut de côté. Au final, plus de peur que de mal pour les passagers et les policiers. On ne peut pas en dire autant des deux pneus avant, car pendant la manœuvre, le véhicule a roulé sur les barrières cloutées dressées par les policiers… Nous levons les bras en signe de soumission à l'autorité, mais un des agents nous lance : “Vous n'avez rien ? Hamdoulillah, l'important c'est que vous soyez sains et saufs…”.

    Les excuses fusent des deux côtés. Les policiers poussent même la politesse jusqu´à organiser le dépannage de notre véhicule. Après quelques échanges de téléphone, la hiérarchie rapplique, et nous emmène… boire un café au village le plus proche. L'occasion tombe à point nommé pour sonder les représentants de l’autorité sur la contrebande. Question : messieurs de la police, que faites-vous contre les “guerrières”? Réponse : “On en voit passer des dizaines par nuit sur la grand-route, mais elles vont à plus de 100 km/h. Elles passent devant nous sans s’arrêter. Et puis, nous n'avons pas les moyens des douaniers, qui peuvent utiliser des armes et des barrières cloutées…”. Et les barrages, alors ? “Ils les évitent en prenant des chemins détournés”. Très bien, mais des véhicules passent tous les jours le barrage vers l'Est, chargés de bidons, au vu et au su des policiers… “Oui oui, concède un gradé, d´un air agacé. En fait, nous préférons agir à la source, en localisant les dépôts et en faisant des perquisitions.” Reste que, dans toutes les villes frontalières, le commerce se fait en plein jour. “C'est vrai qu'on ne fait rien contre tous les petits vendeurs. Pour tout vous dire, les autorités ferment les yeux pour ne pas aggraver les problèmes sociaux”.


  • #2
    Affaires de famille
    Samedi matin, nous nous rendons au Souk El Fellah d’Oujda. Une vraie grande surface à ciel ouvert. Car ici, la contrebande est loin de se limiter à l'essence. Quelques couvertures et valises “importées” de Melilia sont noyées dans une mer de produits d'origine algérienne : des aliments (dattes, semoule…), des casseroles, des tapis. Le succès des produits algériens s’explique par leur compétitivité. “Un tapis algérien de 6 m sur 3 se vend environ 1000 DH, nous explique un vendeur, alors qu'il faut compter plus de 3000 DH pour un tapis marocain équivalent”. La dernière trouvaille des vendeurs se vend comme des petits pains : un tapis de prière avec boussole intégrée, certainement pour ne jamais perdre l'Est. Le souk est également réputé pour ses médicaments de contrebande et de contrefaçon cachés dans les arrière-boutiques. On trouve de tout : des anesthésiants, du vrai-faux Viagra, et surtout des psychotropes en tout genre.

    Il est maintenant midi. Nous nous dirigeons vers Beni Drar, le royaume de l'essence, situé à quelques kilomètres de la frontière. Les boutiques les plus proches de la route principale présentent un amoncellement identique : des couscoussiers en aluminium, des montagnes de fromage rouge, de la lessive... A croire que les commerçants ont tous opté pour le même fournisseur. A mesure qu’on s’engouffre dans les ruelles adjacentes, des bidons bleus et verts “fleurissent” ça et là sur les trottoirs. Dressées les unes en face des autres, des maisons aux murs noirâtres confèrent au lieu une atmosphère étrange. Deux messieurs bien habillés s’adonnent à un rituel familier : ils s’acquittent de la somme réclamée par un pompiste informel, qui déverse un bidon et demi de carburant.

    Le bidon de super est à 180 DH et le gasoil à 130 DH, encore moins chers qu'à Nador. “Normal, on est plus près de la source ici, donc les frais de transport sont moins importants”, nous explique-t-on. Et au final, tout le monde semble y trouver son compte. “En nous approvisionnant en gasoil à Beni Drar, nous économisons entre 4000 à 5000 DH par an, se félicite un des deux clients. Même s'il leur faut régulièrement changer la pompe du moteur qui coûte dans les 700 DH, car elle est souvent abîmée par le plomb, ça reste rentable”. Un peu plus loin, nous rejoignons un groupe de jeunes vendeurs. L’un d’entre eux, Abdellah, a quitté les bancs de l’école très tôt pour s’adonner au commerce de carburant, tout comme son père, ses frères, et ses voisins. Une vie qui n’est pas de tout repos. “Les gendarmes sont impitoyables quand on ne s’acquitte pas de la taxe de passage.

    Mais le plus grand risque qui pèse sur notre vie, ce sont les douaniers. Avec les policiers et les gendarmes on peut discuter, pas avec eux”, explique le jeune homme. Et de détailler : “Ils jettent des barrières cloutées sous les roues des voitures. Le frottement des roues crevées provoque des étincelles qui peuvent enflammer le chargement et les explosions ne sont pas rares.” Et les relations avec la police ? Le contrebandier nous parle des aléas du commerce : “Dans les périodes calmes, la police se contente de passer de temps à autre pour “se faire offrir” un bidon. Mais parfois, en collaboration avec la douane, ils font une perquisition générale, et alors tout est confisqué par les douaniers”. Les vendeurs toutefois ne sont pas poursuivis - il faut dire qu'ils représentent une majorité des familles de la ville !

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    • #3
      Un village-frontière sous bonne garde
      De Beni Drar, nous prenons “la route de l'Algérie” pour aller voir de plus près les points d'échange frontaliers. Très vite nous roulons en pleine campagne, sur un chemin goudronné qui file tout droit dans le paysage vallonné. Bien que ce soit la journée, on voit des mouqatilat bien chargées qui débouchent de petites pistes pour repartir vers Beni Drar. Nous croisons aussi plusieurs motocyclettes, ainsi qu'un paysan et sa mule, croulant sous les bidons. Après une piste rocailleuse, nous marchons jusqu'à l'oued à sec qui marque, plus ou moins, la frontière. C'est dans cette dépression que se rejoignent vendeurs et acheteurs de bidons, acheminés, selon l'endroit, par mule, par moto ou par voiture, nous expliquent les vendeurs de Beni Drar: “Mais quand il pleut, seuls quelques tracteurs peuvent faire le travail. Du coup, les arrivées de carburant diminuent beaucoup”. En face de nous, se dresse le village de Chraga, traversé par une petite route en pente large de trois mètres. D'un côté de la route, c'est le Maroc, et de l'autre, l'Algérie.

      L'endroit idéal pour faire passer toutes sortes de marchandises. Justement, nous observons des va-et-vient de voitures et décidons d'aller visiter le côté marocain du village. Mais nous ne passons pas inaperçus le long de ce dernier kilomètre. Après avoir fait descendre de sa colline un soldat qui inspectera tous nos papiers avec un air sévère, sans trop savoir quoi en faire, nous réussissons à nous garer à 400 m du village-frontière. Deux gendarmes surgissent d'un poste-frontière tout proche et réclament leur dû en paperasses. Ils nous retiennent le plus longtemps possible, attendant l'autorisation de leur hiérarchie. Au moment où on nous laisse enfin repartir, c'est un colonel des Forces auxiliaires qui appelle ! Presque une heure s'est écoulée et le caïd veille, pendu au téléphone… Nous n’irons pas plus loin.


      http://www.telquel-online.com/353/maroc5_353.shtml
      Dernière modification par el paso, 06 septembre 2010, 15h03.

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      • #4
        Tu n'a rien oublié ?
        Juste un paragraphe tout en bas de l'article...




        Zoom.
        Du côté algérien, les “hallaba”

        Les habitants de la région d’Oujda savent très bien comment les choses se passent du côté algérien. Beaucoup de familles sont maroco-algériennes et les réseaux de contrebande sont d'autant plus faciles à organiser. “Nous faisons exactement le même travail que les Algériens de l'autre côté, à Maghnia”, estiment nos vendeurs de Beni Drar. Là-bas aussi, des douars entiers dépendent du commerce de l'essence, qui recrute surtout chez les jeunes par manque de perspectives. Les trabendistes algériens de l'essence sont appelés “hallaba” (trayeurs) : ce ne sont pas les vaches qu'ils traient jusqu'à la dernière goutte, mais les stations-service... Quand le camion-citerne arrive pour remplir les cuves des stations, les files d'attente sont déjà formées : des voitures à gros réservoir, et même des camions sans remorque, qui peuvent emporter jusqu'à “30 bidons” (900 litres). Les hallaba font des allers-retours jusqu'aux dépôts, des “maisons-citernes” situées tout près de la frontière. Résultat, les cuves des stations sont vidées en un rien de temps et la population souffre sans cesse de pénuries d'essence. Parfois les Algériens sont même obligés d'aller s'approvisionner aux maisons-citernes, où le prix est bien sûr plus élevé...
        Dernière modification par Maroc02, 06 septembre 2010, 15h49.
        Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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        • #5
          Voili voila

          Samedi matin, nous nous rendons au Souk El Fellah d’Oujda. Une vraie grande surface à ciel ouvert. Car ici, la contrebande est loin de se limiter à l'essence. Quelques couvertures et valises “importées” de Melilia sont noyées dans une mer de produits d'origine algérienne : des aliments (dattes, semoule…), des casseroles, des tapis. Le succès des produits algériens s’explique par leur compétitivité. “Un tapis algérien de 6 m sur 3 se vend environ 1000 DH, nous explique un vendeur, alors qu'il faut compter plus de 3000 DH pour un tapis marocain équivalent”. La dernière trouvaille des vendeurs se vend comme des petits pains : un tapis de prière avec boussole intégrée, certainement pour ne jamais perdre l'Est.


          et ça date de janvier 2009 .


          Dernière modification par azouz75, 06 septembre 2010, 15h35.
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Zoom.
            Du côté algérien, les “hallaba”

            Les habitants de la région d’Oujda savent très bien comment les choses se passent du côté algérien. Beaucoup de familles sont maroco-algériennes et les réseaux de contrebande sont d'autant plus faciles à organiser. “Nous faisons exactement le même travail que les Algériens de l'autre côté, à Maghnia”, estiment nos vendeurs de Beni Drar. Là-bas aussi, des douars entiers dépendent du commerce de l'essence, qui recrute surtout chez les jeunes par manque de perspectives. Les trabendistes algériens de l'essence sont appelés “hallaba” (trayeurs) : ce ne sont pas les vaches qu'ils traient jusqu'à la dernière goutte, mais les stations-service... Quand le camion-citerne arrive pour remplir les cuves des stations, les files d'attente sont déjà formées : des voitures à gros réservoir, et même des camions sans remorque, qui peuvent emporter jusqu'à “30 bidons” (900 litres). Les hallaba font des allers-retours jusqu'aux dépôts, des “maisons-citernes” situées tout près de la frontière. Résultat, les cuves des stations sont vidées en un rien de temps et la population souffre sans cesse de pénuries d'essence. Parfois les Algériens sont même obligés d'aller s'approvisionner aux maisons-citernes, où le prix est bien sûr plus élevé...

            za3ma y a que nous qui profitons de la contre bande il fait exprès de na pas mettre ca...

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            • #7
              Samedi matin, nous nous rendons au Souk El Fellah d’Oujda. Une vraie grande surface à ciel ouvert. Car ici, la contrebande est loin de se limiter à l'essence. Quelques couvertures et valises “importées” de Melilia sont noyées dans une mer de produits d'origine algérienne : des aliments (dattes, semoule…), des casseroles, des tapis. Le succès des produits algériens s’explique par leur compétitivité. “Un tapis algérien de 6 m sur 3 se vend environ 1000 DH, nous explique un vendeur, alors qu'il faut compter plus de 3000 DH pour un tapis marocain équivalent”. La dernière trouvaille des vendeurs se vend comme des petits pains : un tapis de prière avec boussole intégrée, certainement pour ne jamais perdre l'Est.

              intéressant intéressant !!

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              • #8
                Vaut mieux des produit algériens que espagnol.
                Un tapis algérien de 6 m sur 3 se vend environ 1000 DH, nous explique un vendeur, alors qu'il faut compter plus de 3000 DH pour un tapis marocain équivalent”.
                C'est une évidence, les petites bourse vont préférer les produit algériens, trois fois moins chers.
                Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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                • #9
                  Meme le pain Algerien est vendu au maroc!
                  Oujda, capitale de la contrebande ? Certainement, et encore plus aujourd’hui qu’hier puisque le fléau a pris une ampleur insoupçonnée. Déjà à une bonne centaine de kilomètres de la ville, les prémices de la contrebande sont visibles. Sur la route, toutes sortes de carburants (de l’essence sans plomb au diesel) vous sont proposées par des jeunes et des moins jeunes à travers des «stations- services» aussi mobiles qu’artisanales. Le pouce pointé vers le bas par les vendeurs est un code que tout le monde reconnaît de loin, et pour les novices, il y a des entonnoirs de fortune, disposés sur la chaussée, qui prennent le relais de la symbolique. Les prix sont stables (à partir de 80 DH pour 30 litres d’essence ordinaire, mais plus on s’éloigne des frontières Algeriennes, plus les marges de transport augmentent le coût final, ce qui fait qu’à Berkane, les 30 litres de super atteignent 150 DH) et ne changent que quand l’Algérie décide de rendre «réellement» les frontières imperméables. C’était justement le cas, à l’occasion du Sommet arabe. Résultat : l’approvisionnement était interrompu et les prix avaient allègrement dépassé le premier seuil de 100 DH les 30 litres.

                  Des climatiseursà3 000 DH !
                  En arrivant à Oujda, il n’y a pas que le carburant qui est proposé au vu et au su de tout le monde,mais c’est le produit phare.
                  Hormis le carburant, donc, toutes sortes de produits sont disponibles dans les différents souks, avec une spécialisation pour certains. A souk El Fellah s’écoule le plus grand nombre de produits algériens. L’électroménager et l’électronique y sont vendus moitié moins cher par rapport à l’intérieur du pays. On y trouve aussi du sanitaire,des produits alimentaires,des pieces de rechange........des climatiseurs à partir de
                  3 000 DH et des pneumatiques à partir de 300 DH l’unité.

                  Mais le lieu où l’emprise de la contrebande est la plus criante est souk Beni D’rar, qui se trouve à une bonne vingtaine de kilomètres au nord d’Oujda. Dans ce village, commerces et entrepôts regorgent de produits en provenance de l’Algérie, dont on distingue les villages tout proches à vue d’œil.
                  Quelle est l’ampleur de la contrebande ? Avant même la fin de la question, la réponse de Driss Houat, président de la Chambre de commerce, d’industrie et de services d’Oujda et député de la ville fuse : «70% de l’économie de la région dépend de la contrebande contre 50 % en 1998, et nous estimons le chiffre d’affaires moyen de cette activité à 6 milliards de DH par an.Et.
                  Dans l’Oriental, la contrebande est remarquable et touche à peu près tout. A tel enseigne que même les médicaments en provenance d'Algerie, font de plus en plus, partie de la «marchandise» exposée dans les souks et notamment à souk El Fellah. Et, comme ironise Zahreddine Taybi, directeur du journal régional Al Hadath Ach Charki, les destinataires des ordonnances, ce ne sont plus les pharmacies mais bien le dit souk, où les vendeurs de médicaments, habitude aidant, n’ont aucun mal à indiquer la posologie et la durée du traitement.Mais le prix est irrésistible, surtout quand le pouvoir d’achat est bas. Exemple : un médicament comme Azantac, un anti-ulcéreux dont la boîte de 20 comprimés coûte 190 DH dans les pharmacies, est exposé à souk El Fellah à 110 DH. Mieux, le paquet compte 30 comprimés.


                  L'economiste
                  décidément les produits algériens ( pas que ceux subventionnés ) ont du succès et sont compétitifs

                  il n'y a qu'a voir a tabarka region frontalière tunisienne bandé de produits algeriens

                  et on remarque surtout que l'électronique et électroménager algerien qui infiltre tous les marchés

                  il faut encourager ce qui est bon
                  Dernière modification par kenzy, 06 septembre 2010, 16h19.

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                  • #10
                    Depuis la nuit des temps "les échanges commerciaux" entre riverains frontaliers existaient, personne ne pourra rendre les frontières hermétiques, si ce n'est pas des produits subventionnés ou prohibés tels que drogue, armes à feu... Qui portent atteinte à l'économie ou à la sécurité nationale, je pense que ce n'est pas aussi dramatique.
                    Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                    • #11
                      bien sur les échanges c tout à fait normal, mais lorsqu le principal produit d échange dans l autre sens est la drogue cela pose problème
                      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                      Commentaire


                      • #12
                        salam aleykoum ,
                        un bon article ,je trouve pas anormal d'acheter ce qui convient a ma bourse que sa soit un produit algérien marocain ou chinois ,tans que l'acheteur si retrouve ou est le probleme ,
                        bien sur on vas me dire c'est de la contrebande et seul les contrebandiers en profitent ,moi je vois aussi que les habitants des deux pays arrive ce trouver des choses en communs ,incha Allah qu'il arrivera un jour ou nos dirigeants respectifs suivrons ceux que veux son peuple et non pas leurs nifs a eux
                        Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
                        alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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                        • #13
                          Lah e3tena wejhak a bledar

                          Mais n'empêche c'est un produit de qualité et en plus il est BIO.
                          Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

                          Commentaire


                          • #14
                            maroc02 ce que j écris est juste
                            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                            • #15
                              Moi aussi
                              Puisque la haine ne cessera jamais avec la haine, la haine cessera avec l'amour.

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