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· Le sommet se tiendra du 26 au 28 octobre à Marrakech
· Economie marocaine, relations Etats-Unis/monde musulman, parmi les attentes des opérateurs économiques
Marrakech se prépare à accueillir un événement d’envergure mondiale. Il s’agit du World Economic Forum (WEF). Un sommet qui se tiendra du 26 au 28 octobre prochain sous le thème: «Sens, résilience et prospérité». Le sommet, qui réunira hommes d’affaires, politiques et membres de la société civile, sera axé cette année sur les moyens de redynamiser la croissance dans la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Une thématique qui devra tenir compte d’un contexte marqué par la volatilité des cours du pétrole, la problématique de l’eau et les migrations.
La rencontre s’articulera autour de trois grandes thématiques: les réponses régionales aux risques globaux, les moyens d’encourager la croissance durable et la recherche de nouvelles régions pour un partenariat commercial. «Je pense que cette tribune devrait appeler à une intégration économique au sein de grands ensembles régionaux, tels que l'Euromed, la zone Pacifique ou les Amériques», déclare Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
L’accent sera particulièrement mis sur les fonds souverains et leur orientation vers un engagement régional dans des domaines aussi stratégiques que les énergies renouvelables, les systèmes sociaux et de santé, le développement des infrastructures et la maturité technologique.
Le choix du Maroc se justifie par sa position géostratégique à la fois dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Position qui le favorise en tant que place prépondérante dans les débats. Outre les responsables du World Economic Forum, le sommet est organisé en partenariat avec le gouvernement et la CGEM. Le Forum se veut une plateforme qui a pour mission, entre autres, de favoriser l’investissement privé. C’est pourquoi les responsables de la fondation WEF se sont déplacés, jeudi 2 septembre, à Casablanca, pour rencontrer le patronat et recueillir les attentes des opérateurs économiques. Les thèmes proposés par les participants tournent autour des relations des Etats-Unis avec le monde musulman, l’économie marocaine, le développement des nouvelles technologies de l’information, la place de la femme dans l’économie… «Les attentes des hommes d’affaires marocains seront proposées comme thématiques des débats qui auront lieu au cours du sommet», explique André Schneider, coprésident du Forum. Le mini-Davos de Marrakech verra la participation de 1.200 leaders politiques et économiques, venus des quatre coins du monde.
Défis
Plusieurs défis seront débattus au cours du sommet du World Economic Forum, qui se tiendra à Marrakech tels que les problèmes de la fiscalité, le terrorisme mondial, les flux migratoires, la sécurité énergétique, la démographie ou encore la compétitivité. Au final, le sommet devra donner lieu à une plateforme sur les stratégies régionales en matière de gouvernance globale. Des stratégies portant, entre autres, sur des modèles de croissance durable et des mécanismes d’évaluation des risques plus efficients.
Hassan EL ARIF
· Economie marocaine, relations Etats-Unis/monde musulman, parmi les attentes des opérateurs économiques
Marrakech se prépare à accueillir un événement d’envergure mondiale. Il s’agit du World Economic Forum (WEF). Un sommet qui se tiendra du 26 au 28 octobre prochain sous le thème: «Sens, résilience et prospérité». Le sommet, qui réunira hommes d’affaires, politiques et membres de la société civile, sera axé cette année sur les moyens de redynamiser la croissance dans la région du Moyen-Orient et l’Afrique du Nord. Une thématique qui devra tenir compte d’un contexte marqué par la volatilité des cours du pétrole, la problématique de l’eau et les migrations.
La rencontre s’articulera autour de trois grandes thématiques: les réponses régionales aux risques globaux, les moyens d’encourager la croissance durable et la recherche de nouvelles régions pour un partenariat commercial. «Je pense que cette tribune devrait appeler à une intégration économique au sein de grands ensembles régionaux, tels que l'Euromed, la zone Pacifique ou les Amériques», déclare Mohamed Horani, président de la Confédération générale des entreprises du Maroc (CGEM).
L’accent sera particulièrement mis sur les fonds souverains et leur orientation vers un engagement régional dans des domaines aussi stratégiques que les énergies renouvelables, les systèmes sociaux et de santé, le développement des infrastructures et la maturité technologique.
Le choix du Maroc se justifie par sa position géostratégique à la fois dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA). Position qui le favorise en tant que place prépondérante dans les débats. Outre les responsables du World Economic Forum, le sommet est organisé en partenariat avec le gouvernement et la CGEM. Le Forum se veut une plateforme qui a pour mission, entre autres, de favoriser l’investissement privé. C’est pourquoi les responsables de la fondation WEF se sont déplacés, jeudi 2 septembre, à Casablanca, pour rencontrer le patronat et recueillir les attentes des opérateurs économiques. Les thèmes proposés par les participants tournent autour des relations des Etats-Unis avec le monde musulman, l’économie marocaine, le développement des nouvelles technologies de l’information, la place de la femme dans l’économie… «Les attentes des hommes d’affaires marocains seront proposées comme thématiques des débats qui auront lieu au cours du sommet», explique André Schneider, coprésident du Forum. Le mini-Davos de Marrakech verra la participation de 1.200 leaders politiques et économiques, venus des quatre coins du monde.
Défis
Plusieurs défis seront débattus au cours du sommet du World Economic Forum, qui se tiendra à Marrakech tels que les problèmes de la fiscalité, le terrorisme mondial, les flux migratoires, la sécurité énergétique, la démographie ou encore la compétitivité. Au final, le sommet devra donner lieu à une plateforme sur les stratégies régionales en matière de gouvernance globale. Des stratégies portant, entre autres, sur des modèles de croissance durable et des mécanismes d’évaluation des risques plus efficients.
Hassan EL ARIF