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Il célèbre ses 11 années d’existence « Créé le 15 mars 1995 » en tant que grande formation aérienne
Intervenir partout en Algérie
Destruction des objectifs ennemis blindés, débarquement dans les zones de combat, spécialement les zones d’accès difficiles, appui tactique à la manœuvre des forces terrestres. Ce sont là quelques missions assumées par le 6e Régiment d’hélicoptères de manœuvre (RHM). Fierté de l’Algérie, comme les autres corps de l’Armée nationale populaire (ANP), ses unités sont déployées à travers l’ensemble du territoire national.
Organisé en escadrons, ce régiment est composé d’hélicoptères de combat type MI-24 et d’hélicoptères de manœuvre type MI-171. Créé le 15 mars 1995, il célébrait donc 11 années d’existence en tant que grande formation aérienne. Pour cela, un avion de transport de fabrication espagnole récemment acquis, le Casa 295 M, a pris, hier, à son bord les représentants des médias publics et privés. Destination : la base aérienne de Chlef, là où est stationné le 6e RHM, où plusieurs types d’hélicoptères, de fabrication russe, ont été présentés. Equipé d’un phare SX-16 d’une puissance de 30 millions de bougies, le MI-171S, par exemple, utilise surtout le mode infrarouge. Doté d’un rayon d’action de 150 km et d’une vitesse de croisière de 230 km/h, il assure une mission de manœuvre et de transport de troupes. Il intervient notamment dans l’évacuation sanitaire (Evasan) lors des catastrophes. Les autres types sont le MI-171VA (version sanitaire), le MI-171 (équipé pour la lutte antiacridienne), le MI-171 (version armée), le MI-171 et le MI-24V (avec toute la panoplie d’armement autour de l’appareil). Il y avait, quand même hier, un hélicoptère Ecureuil, de fabrication française, comme en possède la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ce régiment intervient également lors des catastrophes naturelles : séismes, inondations, intempéries et autres. Les équipages qui ont accompli des missions dans les wilayas touchées ont fait preuve de professionnalisme malgré les mauvaises conditions météorologiques, assure le colonel Salah Cheklal, commandant du 6e RHM. C’est aussi le plus ancien pilote encore sur le terrain et qui, à cette occasion, a déclaré en public que « la communication est un service difficile, mais qui s’apprend et se cultive ». Défis Allusion aux efforts de l’armée algérienne d’être en contact permanent avec les populations civiles. D’ailleurs, indiquera-t-il, « le régiment est, certes, un outil de guerre, mais au service de la nation ». Il assurera que « les efforts sont déployés pour que le 6e RHM gagne encore en professionnalisation et en savoir-faire pour être, aux yeux, des Algériens une force de défense du territoire national, mais aussi pour les missions à caractère humain ». De son côté, le colonel Tayeb Temouh, commandant air de la 1re Région militaire, lisant une lettre de félicitations de la part du commandant des forces aériennes, a encouragé les équipages de ce régiment à relever les défis et consolider les missions qui leur seront confiées. Il a, notamment, insisté sur l’usage de l’optique infrarouge et l’amélioration des capacités opérationnelles du 6e RHM. « Un hommage doit être rendu aux aviateurs et techniciens qui surveillent le territoire national et ceux qui se sont sacrifiés pour la dignité de l’Algérie », soulignera le colonel Mohamed Bouguessa, commandant de la base aérienne de Chlef. Des distinctions ont été remises à des pilotes et techniciens ainsi qu’à des retraités. « Le passé n’a de sens qu’en fonction de l’avenir », est un slogan qui est passé à la fin d’une projection vidéo diffusée à la base aérienne de Chlef sur l’histoire des hélicoptères dans les guerres et les missions du 6e RHM. A rappeler qu’avant-hier, le conseil de gouvernement a examiné et avalisé un projet de décret présidentiel instituant la coordination civile-militaire en matière de gestion de l’espace aérien. Ce texte, en conformité avec les pratiques internationales, vise à renforcer la coordination entre les organes civils et militaires concernés à l’effet de garantir la sécurité, la régularité et l’économie du transport aérien, tout en sauvegardant les libertés de manœuvre inhérentes aux tâches opérationnelles liées à la défense nationale.
- El Watan
Intervenir partout en Algérie
Destruction des objectifs ennemis blindés, débarquement dans les zones de combat, spécialement les zones d’accès difficiles, appui tactique à la manœuvre des forces terrestres. Ce sont là quelques missions assumées par le 6e Régiment d’hélicoptères de manœuvre (RHM). Fierté de l’Algérie, comme les autres corps de l’Armée nationale populaire (ANP), ses unités sont déployées à travers l’ensemble du territoire national.
Organisé en escadrons, ce régiment est composé d’hélicoptères de combat type MI-24 et d’hélicoptères de manœuvre type MI-171. Créé le 15 mars 1995, il célébrait donc 11 années d’existence en tant que grande formation aérienne. Pour cela, un avion de transport de fabrication espagnole récemment acquis, le Casa 295 M, a pris, hier, à son bord les représentants des médias publics et privés. Destination : la base aérienne de Chlef, là où est stationné le 6e RHM, où plusieurs types d’hélicoptères, de fabrication russe, ont été présentés. Equipé d’un phare SX-16 d’une puissance de 30 millions de bougies, le MI-171S, par exemple, utilise surtout le mode infrarouge. Doté d’un rayon d’action de 150 km et d’une vitesse de croisière de 230 km/h, il assure une mission de manœuvre et de transport de troupes. Il intervient notamment dans l’évacuation sanitaire (Evasan) lors des catastrophes. Les autres types sont le MI-171VA (version sanitaire), le MI-171 (équipé pour la lutte antiacridienne), le MI-171 (version armée), le MI-171 et le MI-24V (avec toute la panoplie d’armement autour de l’appareil). Il y avait, quand même hier, un hélicoptère Ecureuil, de fabrication française, comme en possède la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN). Ce régiment intervient également lors des catastrophes naturelles : séismes, inondations, intempéries et autres. Les équipages qui ont accompli des missions dans les wilayas touchées ont fait preuve de professionnalisme malgré les mauvaises conditions météorologiques, assure le colonel Salah Cheklal, commandant du 6e RHM. C’est aussi le plus ancien pilote encore sur le terrain et qui, à cette occasion, a déclaré en public que « la communication est un service difficile, mais qui s’apprend et se cultive ». Défis Allusion aux efforts de l’armée algérienne d’être en contact permanent avec les populations civiles. D’ailleurs, indiquera-t-il, « le régiment est, certes, un outil de guerre, mais au service de la nation ». Il assurera que « les efforts sont déployés pour que le 6e RHM gagne encore en professionnalisation et en savoir-faire pour être, aux yeux, des Algériens une force de défense du territoire national, mais aussi pour les missions à caractère humain ». De son côté, le colonel Tayeb Temouh, commandant air de la 1re Région militaire, lisant une lettre de félicitations de la part du commandant des forces aériennes, a encouragé les équipages de ce régiment à relever les défis et consolider les missions qui leur seront confiées. Il a, notamment, insisté sur l’usage de l’optique infrarouge et l’amélioration des capacités opérationnelles du 6e RHM. « Un hommage doit être rendu aux aviateurs et techniciens qui surveillent le territoire national et ceux qui se sont sacrifiés pour la dignité de l’Algérie », soulignera le colonel Mohamed Bouguessa, commandant de la base aérienne de Chlef. Des distinctions ont été remises à des pilotes et techniciens ainsi qu’à des retraités. « Le passé n’a de sens qu’en fonction de l’avenir », est un slogan qui est passé à la fin d’une projection vidéo diffusée à la base aérienne de Chlef sur l’histoire des hélicoptères dans les guerres et les missions du 6e RHM. A rappeler qu’avant-hier, le conseil de gouvernement a examiné et avalisé un projet de décret présidentiel instituant la coordination civile-militaire en matière de gestion de l’espace aérien. Ce texte, en conformité avec les pratiques internationales, vise à renforcer la coordination entre les organes civils et militaires concernés à l’effet de garantir la sécurité, la régularité et l’économie du transport aérien, tout en sauvegardant les libertés de manœuvre inhérentes aux tâches opérationnelles liées à la défense nationale.
- El Watan