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Algérie : Quel modèle économique de développement viable pour enrayer la corruption ?

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  • Algérie : Quel modèle économique de développement viable pour enrayer la corruption ?

    ALGÉRIE : QUEL MODÈLE ÉCONOMIQUE DE DÉVELOPPEMENT VIABLE
    POUR ENRAYER LA CORRUPTION ?
    Corruption et nécessaire dépassement des modèles
    Hanifa TOUAG*

    Toutes les sociétés ont été et sont encore traversées par des réseaux qui, lorsqu’ils s’installent dans l’administration et l’Etat, fonctionnent sur le mode du clientélisme ou des rapports de féodalités, et nulle part l’Etat n’est hermétique à ces réseaux. Si la société n’était constituée que d’une masse atomisée d’individus, comme le postule l’individualisme méthodologique, elle ne pourrait survivre. La corruption, qui va des commissions sur les grands contrats, à la rétribution illégale des fonctionnaires pour obtenir un papier administratif ou passer une frontière sans payer de droits de douane, n’est un phénomène étranger pour aucun Etat1. Elle traverse le secteur public comme le secteur privé et prend
    des formes variées qui ne s’accompagnent pas nécessairement d’une contrepartie monétaire. En somme, la corruption peut être considérée comme l’abus d’une position dominante ou monopolistique, impliquant la rétribution physique ou symbolique de l’intervention permise par cette position.


    Les études sur l’Etat rentier font de la corruption, de façon classique, une variable dépendante
    du système économique : à une économie rentière et administrée correspondraient des abus de position
    dominante, caractéristiques de la corruption. Seule issue pour l’Etat rentier : la soumission aveugle et
    10

    Revue Averroès, n°2 – Thème 2 : Aperçus sur le développement économique et humain dans le monde arabe
    totale aux règles du marché et de la concurrence, dans le but de détruire les rentes sources de
    corruption. On a pu observer cependant que les réformes tant espérées de libéralisation économique,
    mises en place dans les années 1980 en Algérie, ont contredit cette analyse : il semble en effet que la
    corruption, si banalisée et intégrée qu’elle est à tous les niveaux de la vie économique en Algérie,
    s’explique par des facteurs qui ne sont pas uniquement économiques, mais aussi politiques. De là la
    nécessité de revenir aux origines multiples de la corruption, pour dépasser les modèles d’échanges
    économiques jusqu’ici proposés pour l’enrayer.

  • #2
    la corruption ne disparaitra que le jour ou on aura virer l'état mafieux qui commande l'Algérie
    les généraux corrompu, les ministres corrompu, ...

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    • #3
      salam aleykoum,
      pour cela ,il faut pas voter pour eux alors je ne veut pas te rappeler le score de boutef ,c'est pas la peine ,il faut pas se plaindre si on arrive pas a reflechir par sois même
      Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
      alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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      • #4
        ahmed67

        qui t'a dit que j'ai voter boutef ?? et qui t'a dit que les élection c'était passer sans fraude ??
        c'est toi qui devrait réfléchir plus

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