En Algérie, les restrictions en matière de dépenses ne concernent pas tout le monde. Au moment où le gouvernement multiplie les mesures d’austérité qui touchent tous les domaines, y compris les budgets de la santé et du médicament, au sommet de l’Etat on peine à donner l’exemple.
La présidence de la République vient d’acquérir 30 véhicules de type Audi A4 1.8 TFSI auprès de Sovac, représentant exclusif du groupe Volkswagen en Algérie. Montant du marché : 90 millions de dinars, soit près de 3 millions de dinars par véhicule. Cette acquisition intervient une année après celle de 40 véhicules de type Audi A6 2,8 FSI pour un montant total de 180 millions de dinars, effectué en août 2009, toujours pour le compte de la présidence de la République auprès du même concessionnaire. Au total, la présidence a dépensé 270 millions de dinars en une année pour l’acquisition de véhicules de luxe dont la destination n’a pas été précisée.
En mars 2009, le Conseil constitutionnel avait passé commande auprès de la société Sofiemca, l'autre distributeur de Wolkswagen en Algérie, pour l'acquisition de neuf voitures de type Passat, dotées d'un moteur essence 1,8 TSI d'une puissance de 160 chevaux, pour 22,5 millions de dinars.
Ces commandes illustrent la poursuite des dérapages du train de vie de l'Etat dans un contexte où le gouvernement demande à la population de faire des efforts en consommant moins. Les cortèges de véhicules officiels luxueux filant à toute allure dans les rues de la capitale ont un effet négatif sur l'image des responsables du pays dans un contexte marqué par la multiplication des scandales de corruption impliquant de hauts
TSA
La présidence de la République vient d’acquérir 30 véhicules de type Audi A4 1.8 TFSI auprès de Sovac, représentant exclusif du groupe Volkswagen en Algérie. Montant du marché : 90 millions de dinars, soit près de 3 millions de dinars par véhicule. Cette acquisition intervient une année après celle de 40 véhicules de type Audi A6 2,8 FSI pour un montant total de 180 millions de dinars, effectué en août 2009, toujours pour le compte de la présidence de la République auprès du même concessionnaire. Au total, la présidence a dépensé 270 millions de dinars en une année pour l’acquisition de véhicules de luxe dont la destination n’a pas été précisée.
En mars 2009, le Conseil constitutionnel avait passé commande auprès de la société Sofiemca, l'autre distributeur de Wolkswagen en Algérie, pour l'acquisition de neuf voitures de type Passat, dotées d'un moteur essence 1,8 TSI d'une puissance de 160 chevaux, pour 22,5 millions de dinars.
Ces commandes illustrent la poursuite des dérapages du train de vie de l'Etat dans un contexte où le gouvernement demande à la population de faire des efforts en consommant moins. Les cortèges de véhicules officiels luxueux filant à toute allure dans les rues de la capitale ont un effet négatif sur l'image des responsables du pays dans un contexte marqué par la multiplication des scandales de corruption impliquant de hauts
TSA
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