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Céréales : 52 millions de quintaux à importer pour couvrir les besoins annuels

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  • Céréales : 52 millions de quintaux à importer pour couvrir les besoins annuels

    Céréales : 52 millions de quintaux à importer pour couvrir les besoins annuels
    Publié le : 06/09/2010
    LaVieEco

    • La production locale a atteint 75 millions de quintaux et l'approvisionnement du marché est satisfaisant pour le moment, mais les importations seront nécessaires.
    • En raison d'une baisse de la production mondiale, les cours du blé flambent : 73% de hausse en un mois seulement.
    • Les industriels sont en négociation avec l'Etat pour rééditer le système provisoire de subvention, comme en 2007.



    L’annonce des résultats définitifs de la campagne agricole et de la suppression des droits de douane sur les importations de blé tendre suite aux hausses successives des cours mondiaux n’ont pas manqué de soulever des questions aussi bien chez les professionnels que chez les particuliers. La production locale suffira-t-elle à couvrir nos besoins à l’heure où les cours mondiaux du blé flambent ? Le Maroc pourrait-il se retrouver en situation de manque de blé ? Que l’on se rassure. Bien que la conjoncture soit plus ou moins difficile, il n’y aura pas de perturbations. Les services du ministère de l’agriculture et des professionnels assurent que les besoins seront couverts sans problème. En dépit d’une production locale limitée à 75 millions de quintaux de céréales, les 126 millions de quintaux -dont 58,5 millions en blé tendre- nécessaires à la consommation annuelle des Marocains seront disponibles sur le marché, quitte à ce que l’Etat mette la main à la poche pour payer la différence entre les coûts élevés des importations et le prix final au consommateur.

    Pour le moment il n’y a aucune perturbation d’approvisionnement sur le marché. A fin août, le stock collecté par l’Office national interprofessionnel des céréales et des légumineuses (ONICL) en blé tendre, enjeu majeur de la consommation, s’élevait à 14 millions de quintaux. «Ce qui constitue l’équivalent de la consommation de 3,6 mois», souligne Aziz Abdelali, DG de cet office. De plus, les minoteries industrielles pourront profiter de quelque 18 millions de quintaux de blé tendre provenant de la production locale, selon les estimations de l’ONICL.

    La récolte de la campagne agricole 2010/2011 s’est élevée à 75 millions de quintaux dont 32,5 millions en blé tendre. Pour cette céréale, ce sont 12,5 millions de quintaux qui iront à l’autoconsommation (via les minoteries artisanales) et 300 000 tonnes qui serviront comme semences pour la prochaine campagne agricole. Certes, la campagne agricole de cette année a été bonne et «c’est la première fois que le pays a eu successivement deux bonnes récoltes», précise M. Abdelali, mais cela n’empêche pas de faire appel à l’étranger pour compléter l’approvisionnement du marché local, comme ça a toujours été le cas. Ainsi, pour satisfaire la demande, les minoteries industrielles devront recourir à l’importation d’environ 26 Mq de blé tendre. A cela s’ajouteront 6 Mq de blé dur et 20 Mq d’orge destinées essentiellement à l’alimentation animale. Au total, les importations en céréales principales porteraient, selon les estimations des professionnels, sur quelque 52 Mq au cours de cette campagne. Mais à quel coût ?

    Les cours mondiaux passent de 13 à 22,5 euros le quintal

    Il faut dire que les cours mondiaux sont très élevés à cause d’une diminution importante de la production de la plupart des grands producteurs exportateurs. Au Canada, par exemple, les récoltes ont baissé considérablement en raison de chutes abondantes de pluies tardives. Dans les pays de l’Europe de l’Est, grands producteurs de blé, comme la Russie, l’Ukraine et le Khazakstan, les récoltes ont ostensiblement chuté à cause d’une sécheresse aggravée. Pour ne rien arranger, les feux de forêt, qui ont touché durant le mois d’août la Russie, troisième exportateur au monde, ont dévasté 25% des récoltes de blé. Ce qui a d’ailleurs poussé Moscou à suspendre les exportations jusqu’à la fin de l’année en cours. L’Ukraine et le Kazakhstan envisagent de faire la même chose… Enfin, les stocks du Pakistan, lui, grand producteur de blé, ont été sérieusement endommagés par les dernières inondations. Reste deux inconnues qui empêchent, pour le moment, la visibilité sur l’évolution du marché dans les prochains jours. Les observateurs ont ainsi les yeux rivés sur la récolte des deux gros producteurs et exportateurs de l’hémisphère sud que sont l’Australie et l’Argentine et dont on connaîtra l’issue en novembre prochain. Mais déjà les premiers signes sont peu encourageants. L’Argentine traverse une vague de sécheresse qui risque fort d’affecter la campagne céréalière.

    Du coup, les prix se sont envolés sur le marché international. La tonne métrique de blé tendre se négociait à 225 euros (en FOB) à la fin du mois d’août contre 130 euros un mois plus tôt, soit une hausse de 73%. Effarés par une telle situation, la plupart des pays importateurs se sont rués vers la France et les Etats-Unis, deux importants producteurs également et traditionnels fournisseurs du Maroc. Conséquence : la forte demande concentrée sur un nombre réduit de fournisseurs a allongé la durée de livraison. «Entre la commande depuis l’Hexagone et l’arrivée du bateau au port de Casablanca, il fallait compter sur 15 jours, mais aujourd’hui la durée moyenne est de 30 jours», estime un importateur marocain.

    Le prix du blé tendre local a atteint 260 DH le quinta
    l

    Si les importateurs marocains sont obligés d’aller chercher des fournisseurs de plus en plus loin, comme l’Australie et l’Argentine, le fret et la logistique deviendront alors des facteurs déterminants quant à l’évolution des prix intérieurs. Selon des estimations faites par les industriels marocains, le coût d’importation à partir de ces deux pays est supérieur de 2,37 euros par quintal à celui de fournisseurs classiques d’Europe ou d’Amérique du Nord.

    Il est évident que la décision des pouvoirs publics de supprimer, pendant quatre mois, les droits de douane sur les importations de blé tendre a allégé le fardeau des importateurs. Mais, de l’avis des professionnels, la hausse des cours mondiaux fait que le blé importé arrive aux ports marocains à 3 DH le kilo (au 30 août). Or, pour maintenir les prix à la consommation de la baguette et de la farine de luxe aux tarifs «conventionnels», respectivement à 1,20 DH l’unité et 3,50 DH le kilo, il faudrait que le coût de l’importation du blé ne dépasse pas les 2,60 DH le kilo. Cette situation est d’autant inquiétante que le prix de blé local se négocie également à un seuil important ; il frôle en fait les 2,60 DH le kg. Comme le souligne le DG de l’ONICL, «le prix du blé national a enregistré un record». Aussi réjouissante soit-elle pour l’agriculteur, cette bonne nouvelle n’en est paradoxalement pas une pour les minotiers qui ont un engagement avec les pouvoirs publics pour maintenir inchangés les prix cibles du pain et de la farine de luxe. Même si les cours n’ont pas atteint le niveau de 2007, ils risquent de compromettre les marges des industriels et d’affecter l’accord de modération signé avec l’Etat et les professionnels au lendemain des perturbations de cette année-là.

    Vers l'instauration d’un système de subvention ?

    Cela veut-il dire que les professionnels approvisionnent-ils actuellement le marché à perte ? «Pour le moment, nous puisons dans les stocks constitués sur la base des cours encore modérés d’il y a quelques semaines», explique un industriel.

    Mais ils ne sont pas prêts à supporter des pertes lorsque ces stocks seront bientôt épuisés. C’est pourquoi ils ont engagé ces jours-ci des négociations avec les pouvoirs publics pour mettre en place un système de «restitution de la différence des prix susceptible d’assurer une régulation du marché national». Les deux parties sont en train de finaliser la formule qui sera adoptée pour compenser les différences des prix. Fort probablement, le système mis en place durant la crise de 2007 sera dupliqué. Il consiste en fait à restituer la différence à la frontière, dès l’importation. Pour cela, le calcul de la partie «compensée» se fera sur la base des cours mondiaux révisés tous les 15 jours. A l’heure où nous mettions sous presse, mercredi 1er septembre, aucune décision officielle n’avait été prise, mais l’optimisme était de mise chez les importateurs.

  • #2
    M. Abdelali, mais cela n’empêche pas de faire appel à l’étranger pour compléter l’approvisionnement du marché local, comme ça a toujours été le cas. Ainsi, pour satisfaire la demande, les minoteries industrielles devront recourir à l’importation d’environ 26 Mq de blé tendre. A cela s’ajouteront 6 Mq de blé dur et 20 Mq d’orge destinées essentiellement à l’alimentation animale. Au total, les importations en céréales principales porteraient, selon les estimations des professionnels, sur quelque 52 Mq au cours de cette campagne. Mais à quel coût ?
    on vous vend de l'orge
    « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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    • #3
      Les cours mondiaux passent de 13 à 22,5 euros le quintal
      Ils ont du tripler entretemps !

      Les cours du 26 Août 2010

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      • #4
        on vous vend de l'orge
        T'inquiéte le Maroc en produit 3 fois plus et ca ne suffit pas au besoin du pays.

        En fait elles en sont ces histoires d'exportation virtuel d'orge algérien ?

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        • #5
          Et un mythe de plus qui s'écroule
          .


          Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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          • #6
            Et un mythe de plus qui s'écroule
            Tu peux préciser ta pensé ?

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            • #7
              je ne sais pas c'est quoi ces chiffres a coup de millions mais ce que je sais c'est que l'algeriens lorsqu'il était propriétaire de ces terres il faisait de l'agro-pasteuralisme. il divisait en 3 partie la recolte ...une pour un stock annuel pour sa famille ...une pour la semence et une autre pour la zakate....

              tout ce que nous demandons a l'etat algerien c'est de nous distribuer la récolte annuelle sur les algeriens.
              75 millions de quintaux /32 millions d'habitant et on leurs laissera tout le petrol le gaz et les meteaux (or+zinc+mercure+plomb+calcaire)

              chiche......ils ne peuvent pas le faire car notre production est prise par d'autres pays... au gouvernement de les montrer...

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              • #8
                NewYork, le sujet parle de la production céréalière et de ses importations ... au Maroc !

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                • #9
                  sur le même sujet, on vas vers plus de 20 milliards de DH?
                  ________________________________
                  Blé tendre: Salée la facture · 1,2 million de tonnes seront importées d’ici fin décembre

                  · La hausse des cours mondiaux sera compensée par l’Etat

                  · Flambée attendue du couscous et pâtes alimentaires

                  «LES minotiers sont à sec», révèle un professionnel de la région de Fès. Les prix du blé tendre local ou d’importation sont trop élevés par rapport au prix cible de 260 DH/quintal, est-il précisé. Le disponible en blé tendre importé est issu des achats effectués sous le régime douanier au taux de 135% et dont l’annulation ne sera effective qu’à partir du 16 septembre courant (www.leconomiste.com). Quant à la même céréale produite d’origine marocaine, elle a augmenté d’environ 40% depuis le lancement de la campagne de commercialisation début juin dernier. «Les prix affichés sont en moyenne de l’ordre de 300 DH/quintal en dépit de la subvention de 20 DH/ql et autres primes de stockage et d’emmagasinage», dénonce la Fédération nationale de la minoterie (FNM). Pour preuve, les résultats des 2 derniers avis d’appel d’offres lancés par l’Office national interprofessionnel des céréales et légumineuses (Onicl) pour la fabrication de la farine subventionnée ont culminé au niveau de la moyenne constatée sur les différentes places. Et pour cause! Le marché international des céréales est en ébullition. Depuis l’annonce de l’embargo sur les exportations russes, les prix du blé ont grimpé de 40% et restent toujours orientés à la hausse face aux prévisions de baisse de la production mondiale. A la date du 8 septembre, les prix FOB du blé tendre étaient négociés à plus de 300 dollars la tonne sur les différentes places européennes. A ces prix s’ajoutent bien évidemment le coût du fret et les frais d’importation. Mais la contagion de la hausse n’a pas tardé à gagner le marché marocain. Surtout depuis la révision à la baisse du niveau de la récolte nationale. Tout particulièrement, celle du blé tendre n’a pas dépassé 32,5 millions de quintaux au lieu de 43 millions annoncés initialement.
                  Or, la consommation nationale en blé tendre porte en moyenne sur 60 millions de quintaux dont 43 millions passent par les minoteries industrielles et le reste est, soit autoconsommé ou livré à la meunerie artisanale. Pour combler le déficit, le pays n’a de choix que le recours à l’importation. Ceci, quelle que soit la situation du marché. Pour le moment, le gouvernement a retenu d’importer 1,2 million de tonnes entre la mi-septembre et fin décembre prochain.
                  Pour assurer la stabilité du prix du pain, le gouvernement a procédé à la suspension des droits de douane sur le blé tendre. Ceci, pour la période durant laquelle seront réalisées les opérations d’importation, soit d’ici fin décembre 2010. De plus, le gouvernement a mis en place un système de restitution en faveur des négociants en céréales et des minotiers qui agissent aussi en tant que importateurs. Le système consiste en la restitution aux importateurs du différentiel entre le prix du blé rendu port marocain et celui de cession aux minoteries.
                  En vertu des accords de modération passés entre le gouvernement et l’interprofession meunière en septembre 2007, les pouvoirs publics «s’engagent à garantir pour la profession meunière l’accès au blé tendre au prix de 260 DH/ql rendu moulin. De leur côté, les minotiers s’engagent à céder la farine de luxe au prix de 350 DH/ql sortie moulin. Ceci pour que la boulangerie maintient le prix du pain basic à 1,20 DH/unité. Or, dans le cas des importations projetées, le transport depuis le port jusqu’au moulin n’est pas pris en charge comme prévu dans les accords de modération. Ce qui inquiète les meuniers dans la mesure où le coût est relativement lourd. Il varie entre 5 et 10 DH/ql selon la distance qui sépare la minoterie industrielle. D’où les craintes formulées par certains meuniers «d’être dans l’obligation de faillir à leurs engagements» si le coût du transport vient en sus du prix cible du blé tendre (260 DH/ql. Autre motif d’inquiétude et non des moindres, le prix du blé dur, base de la fabrication du coucous, pâtes alimentaires et pain complet qui risquent de connaître une flambée sans précédent. Cette céréale qui supporte un droit d’importation de 80% est aussi son cours grimper à plus de 50% lors des deux derniers mois. Selon la profession, il serait judicieux de réduire ces droits pour maintenir l’écart de prix généralement admis entre le blé tendre et le blé dur qui est d’environ 60 DH/ql. A défaut, il y a risque que de nombreuses semouleries mettent la clé sous paillasson avec les conséquences économiques et sociales qui en résultent.
                  En attendant, c’est la communauté qui va casquer au double titre de la restitution et du manque à gagner résultant de la suspension des droits de douane. Autant dire que la facture sera salée.

                  A. G.

                  L'economiste
                  Dernière modification par bledard_for_ever, 09 septembre 2010, 16h16.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                  Commentaire


                  • #10
                    Néanmoins

                    Céréales: Pas de crise alimentaire en vue

                    · Il faut toutefois stabiliser les marchés, selon la FAO

                    IL n’y a pas de risque de réédition de la crise alimentaire de 2007/2008, mais le G20 doit prendre des mesures pour stabiliser les marchés de céréales. «Les fondamentaux du marché sont sains et très différents de ceux de 2007/2008. Nous ne pensons donc pas que l’on va vers une nouvelle crise alimentaire», déclare Hafez Ghanem, directeur général adjoint au développement économique et social de la FAO, dans un entretien paru sur le site internet de l’organisation.
                    Malgré le déficit de production de blé en Russie, la récolte de céréales a été la troisième plus importante à ce jour et les stocks sont élevés. En ce qui concerne la situation globale de l’offre et de la demande, il n’y a pas lieu de s’inquiéter. «Les choses pourraient toutefois changer si l’offre subit un nouveau choc, dû, par exemple, à d’autres conditions météorologiques néfastes, ou si les politiques gouvernementales se traduisent par un regain d’anxiété sur le marché, provoquant des achats de panique...», avertit Ghanem.
                    D’après Ghanem, les marchés risquent de «devenir encore plus instables» dans les années à venir, en raison de l’importance grandissante de la région de la mer Noire comme producteur de céréales avec de fortes fluctuations des récoltes selon les saisons, la multiplication attendue des événements climatiques extrêmes et le poids croissant «d’intervenants non commerciaux» sur les marchés de matières premières.

                    Dans ce contexte, la FAO juge que la communauté internationale, peut-être sous l’égide du G20, «pourrait étudier comment affronter une instabilité accrue» de ces marchés.
                    Les objectifs à poursuivre seraient d’»améliorer la réglementation, la transparence (des marchés) et établir des niveaux de réserves d’urgence appropriés», selon Ghanem.
                    La réunion convoquée le 24 septembre prochain par la FAO à Rome «n’est pas une session d’urgence» et permettra surtout aux Etats membres d’exposer les politiques qu’ils ont mises en place depuis la crise.

                    M. Az

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                    • #11
                      jawzia, tu crois pas que c'est une bonne nouvelle toute ces importations ?? .

                      la production et de 75 million de quintaux qui est plus que sufisante pour la consomation des marocains, mais avec 9 million de touriste et l'alimentation annimal, et surtous les exportateurs de couscous..... on creent beacoup plus de valeur ajouter avec ces industruelles et comme je t'ai dis c'est une bonne nouvelle et pas une mauvaise.

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                      • #12
                        ces importations n'ont rien d'exceptionel, le Maroc était toujours partiellement un importateur du blé. le fait qu'il y avait quelques années d' exception durant les 2 dérniéres décenies ne signifie nullement que le Maroc a atteint l'autosuffisance en production du blé, alors les importations a encore des belles années devant elle. Ce qu'on veut, c'est minimiser les importations, et je crois que le Maroc le fait, mais sauf que cette année il y a les feux de la Russie qui pousseront la facture a la hausse. alors ca arrive .

                        Commentaire


                        • #13
                          alors ca arrive .
                          Et au plus malin
                          la production et de 75 million de quintaux qui est plus que sufisante pour la consomation des marocains, mais avec 9 million de touriste et l'alimentation annimal, et surtous les exportateurs de couscous...
                          Sauf que l'année dernière aussi il y avait des touristes, des animaux ...
                          Pour le couscous, j'ai lu que c'est les émirats (Sadek Wela Kadeb) qui en exporte vers le Maroc.
                          et comme je t'ai dis c'est une bonne nouvelle et pas une mauvaise.
                          Adorable ton optimisme, Auscasa. Une bonne nouvelle qui coutera entre 2 et 3 milliards de dollars !

                          Commentaire


                          • #14
                            Le port de Rouen leader européen sur l'export de céréales

                            (Réussir Grandes Cultures Septembre 2010 - 10/09/10)


                            Le port de Rouen a confirmé sa première place en Europe pour les exportations de céréales. Au cours de la campagne 2009-2010, qui s'est achevée en juin, il a assuré un trafic de 7,5 millions de tonnes, en hausse de 0,7 % par rapport à la campagne précédente. C'est le meilleur résultat depuis dix ans, le record ayant été établi en 1984-1985 à 8,9 millions de tonnes. Il s'explique en grande partie par « les variations à la baisse de l'euro » qui ont favorisé les céréales européennes sur le marché mondial, selon le Grand port maritime de Rouen (GPMR). Le Maghreb est la destination privilégiée en partance du port de Rouen : Algérie et Maroc assurent à eux deux 60 % du trafic. Le Moyen-Orient, majoritairement représenté par l'Égypte, le Yémen et la Libye, est en forte progression (+ 24 %) avec un million de tonnes.

                            Pleinchamps.com
                            Le site expert des professionnels agricoles
                            Depuis Avril 2009, l'Algerie n'a pas importé un gramme de blé dur ! On importe encore pas mal de blé tendre (Farine)

                            Commentaire


                            • #15
                              En fait elles en sont ces histoires d'exportation virtuel d'orge algérien ?
                              le virtuel reste une spécialité de la MAP dans le feuilleton des fuites virtuelles, hak 3ammar rassek mon ami:

                              L’Algérie exporte de l’orge vers la Tunisie


                              Pour la 2ème année consécutive, l'Algérie enregistre des recoltes record de céréales (photo DR) ALGERIE. Après 43 années d’absence sur le marché international en tant qu’exportateur de céréales, l’Algérie devrait exporter, ce 10 juin 2010, une cargaison de 10.000 quintaux d’orge à destination de la Tunisie.

                              Destinée à l’Office des céréales de Tunis, cette cargaison a été achetée auprès d’un trader français.

                              Le prix de vente (145 $ soit 121,3€ la tonne) est supérieur au prix de référence fixé à la Bourse de Chicago, prix qui oscille entre 130 et 135 $ (108,7 et113€) la tonne.

                              L’orge algérien est réputé pour sa teneur en protéine, son faible taux d’humidité et son caractère bio. Interrogé le 10 juin sur la chaîne 3 de Radio Alger, Noureddine Kahal, le Directeur général de l’Office algérien des céréales (OAIC), a révélé qu’en une année, l’Algérie a réduit sa facture d’importation de produits céréaliers d’un montant de 2 mds $ soit 1,67mds €.

                              De 2008 à 2009, cette facture est passée d’un peu plus de 3 mds $ (2,51mds€) à 1 mds$ (836,3 M€) environ.

                              Cette première exportation de céréales algériennes est d'autant plus importante que les pays du sud et de l'est de la Méditerranée sont fortement déficitaires en céréales depuis de nombreuses années et représentaient avant la crise 22% des importations mondiales de céréales. "Pendant la crise, ce chiffre a encore augmenté. L'Algérie, le Maroc, la Tunisie et l'Egypte, qui représentent seulement 2 à 3% de la population mondiale, ont importé 18% des céréales", précisait récemment Vincent Dollé, directeur du Centre international des hautes études agronomiques de Montpellier (CIHEAM).

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