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L’émergence du Maroc politique

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  • L’émergence du Maroc politique

    Le chantier le plus difficile pour un homme d’Etat d’un pays en émergence est de tirer de l’inertie l’ensemble des acteurs d’une société moderne. C’est le plus grand chantier, le plus incertain aussi. Des dirigeants des Etats africains ont parfois payé de leur vie leur volonté de sortir du statu quo du sous-développement, dont seule une élite compradore tire profit. N’est-ce pas le cas de Nelson Mandela, qui a payé 27 ans de sa vie dans les geôles d’un système inique qui finira par céder face aux forces motrices de l’histoire ? Thomas Sankara, qui avait transformé l’ancienne Haute-Volta en Burkina Faso, a payé aussi de sa vie son opposition aux forces de l’inertie. Plus près du Maroc, un certain Mohamed Boudiaf est tombé sous les balles de l’obscurantisme.

    « Les observateurs politiques internationaux ne manqueront pas d’admettre, de manière certaine, l’attractivité de ce modèle, mis en place par Sa Majesté le roi Mohammed VI, dont chaque étape est mesurée au profit qui en sera tiré par le citoyen marocain. »
    Malgré cette difficulté à créer le mouvement, l’Afrique de cette dernière décennie engrange des succès indiscutables. Petit à petit, nous voyons se créer des laboratoires travaillant sur de nouveaux modèles de démocratie novateurs, en tenant compte des spécificités culturelles, économiques et sociales de chaque communauté. Quoiqu’en dise une certaine bien pensence, l’Afrique a ces modèles.

    Certes non aboutis. Mais la démocratie est une cellule vivante, qui s’enrichit chaque jour de nouvelles expériences. Ce ne sont ni le modèle démocratique américain, battu autour du droit de chaque citoyen à se défendre et à détenir une arme à feu, ni le modèle britannique (où la reine est vénérée mais ne gouverne pas), encore moins le centralisme démocratique à la française, où le chef d’Etat est moins respecté que n’importe quel chef de village africain au milieu des siens, qui feront avancer les libertés dans notre continent.

    Dans un contexte de décrédibilisation de la justice internationale, on ne peut que le constater avec force, les changements durables proviennent de l’intérieur. Sinon, Israël ne prendrait pas en otage tout un peuple, au mépris des lois et conventions internationales. L’expérience de nos cinquante années d’indépendance nous permet de dire que le droit international n’a pas été inventé pour faire fructifier la démocratie.
    Bref, l’Occident n’a pas le monopole des modèles démocratiques. Si elle devait l’avoir, ce n’est que du fait de la sagesse de la fable du loup et de l’agneau : la raison du plus fort est toujours la meilleure. Tout comme ses pairs africains, le Maroc a entrepris ce chantier fastidieux des réformes politiques nécessaires à l’émergence d’une classe politique conservatrice et qui aurait d’elle-même dû s’inviter au festin démocratique. Il aura fallu la mise en place de tous les ingrédients d’une guerre fratricide, initiée par un nouveau parti politique, pour que le débat, véritable, de la refonte du champ politique marocain se fasse. Ce débat constitue, avec ses bienfaits et ses inévitables excès, un ingrédient nécessaire à l’émergence d’une nation moderne.

    Aujourd’hui, plusieurs partis ont disparu de la scène politique, faute de vision et faute d’un manque de préparation aux nouveaux enjeux que le Maroc appréhendait déjà sous le règne de Hassan II. Le manque d’anticipation a été fatal à ces partis qui n’avaient pas compris que l’action politique professionnalisée n’est plus une utopie. Les grands gagnants de ces réformes contribueront sans doute, dans les années à venir, à installer définitivement les véritables pratiques de la démocratie. Les électeurs auront à choisir demain des professionnels de la politique, rompus au débat politique. Les observateurs politiques internationaux ne manqueront pas d’admettre, de manière certaine, l’attractivité de ce modèle, mis en place par Sa Majesté le roi Mohammed VI, dont chaque étape est mesurée au profit qui en sera tiré par le citoyen marocain.

    Abderrazzak Sitail

  • #2
    • le modèle démocratique américain, battu autour du droit de chaque citoyen à se défendre et à détenir une arme à feu
    • le modèle britannique (où la reine est vénérée mais ne gouverne pas),
    • le centralisme démocratique à la française, où le chef d’Etat est moins respecté que n’importe quel chef de village africain au milieu des siens, ...

      ...... qui feront avancer les libertés dans notre continent
    L'ignorance d'un côté et ....
    Les observateurs politiques internationaux ne manqueront pas d’admettre, de manière certaine, l’attractivité de ce modèle, mis en place par Sa Majesté le roi Mohammed VI, dont chaque étape est mesurée au profit qui en sera tiré par le citoyen marocain.
    La brosse à reluire de l'autre (Ce n'est en fait qu'une forme- plus grave - d'ignorance).

    Au fait, qui est Abderrazzak Sitail ?
    Dernière modification par jawzia, 09 septembre 2010, 15h12.

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    • #3
      sois indulgent JAWZ , il faut bien passer la pommade pour espérer obtenir un poste-Planque à la MAP.

      c'est quoi la source déja ??
      " Je me rend souvent dans les Mosquées, Ou l'ombre est propice au sommeil " O.Khayaâm

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      • #4
        sois indulgent JAWZ , il faut bien passer la pommade pour espérer obtenir un poste-Planque à la MAP.
        Ya Sahbi, avec l'énergie qu'il met, je pense qu'il vise (pas moins que) le poste de ... Khalid Naciri !

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        • #5
          le poste de ... Khalid Nacir
          ya rabbi tessmal7li, mais qu'es ce que je le déteste ce mec...

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