Après l'Irak serait ce le tour de l'Iran ? Dans un document officiel américain concernant la sécurité nationale, George Bush n'exclut pas une attaque de l'Iran si ce dernier ne change pas sa politique.
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Les Etats-Unis restent prêts à mener des attaques "préventives" contre ceux qui les menacent et considèrent l'Iran comme le pays leur posant le plus grand défi : c'est ce que précise un document de stratégie pour la sécurité nationale de la Maison Blanche qui devrait être publié aujourd'hui.
Selon ce document, l'usage de la force par les Etats-Unis n'est pas exclu "avant qu'une attaque ne se produise, même si l'incertitude demeure sur la date et le lieu de l'attaque de l'ennemi". Au fil des 49 pages du texte, l'administration Bush décrit comme prioritaire la coopération internationale pour dissiper les crises, "en particulier avec les plus vieux et les plus proches de nos amis et alliés", parmi lesquels s'étaient recrutés certains des adversaires de la guerre d'Irak.
Le précédent document sur la stratégie pour la sécurité nationale a été publié en septembre 2002, quelques mois avant l'attaque de l'Irak. Le principal argument alors avancé - les armes de destruction massive dont aurait disposé le président Saddam Hussein - a été, depuis, vivement attaqué. La Maison Blanche persiste cependant à dire que Saddam Hussein constituait une menace qui a cependant "été écartée pour de bon" avec "l'élimination de son régime".
L'ennemi iranien
"Avec l'Iran, nous sommes peut-être confrontés au plus grand défi que nous pose un pays", précise le document. L'administration Bush accuse notamment la République islamique de vouloir se doter clandestinement de la bombe atomique. Le fait que le régime iranien "soutienne le terrorisme, menace Israël, essaie de contrecarrer la paix au Moyen-Orient et dénie à son peuple ses aspirations à la liberté" est aussi une source de préoccupation pour la Maison Blanche. Cette dernière affirme que l'Iran doit "prendre la décision stratégique de changer de politique", le "but ultime" des Etats-Unis.
George Bush a toujours refusé d'exclure l'option militaire contre l'Iran même si, pour l'instant, l'heure est à la diplomatie. Le dossier est actuellement devant le Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, l'Iran s'est déclaré, jeudi, prêt à discuter avec les Etats-Unis pour améliorer la situation en Irak. Cette proposition intervient après une demande du chef du principal parti chiite irakien et des appels au dialogue de l'ambassadeur américain en Irak. Si ce dialogue se concrétise, il marquerait une reprise des contacts entre Téhéran et Washington après cinq ans de silence.
La Corée du Nord, autre point sur "l'axe du mal" du président américain doit elle aussi "changer de politique", selon le document, même si elle paraît moins dans la ligne de mire. D'autres "tyrannies" sont montrées du doigt: Syrie, Cuba, Belarus, Birmanie et Zimbabwe. La Maison Blanche est aussi critique envers la Chine et la Russie.
La lutte contre le terrorisme, la promotion de la démocratie et de la liberté sont les autres grands thèmes de ce texte
Par l'express
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Les Etats-Unis restent prêts à mener des attaques "préventives" contre ceux qui les menacent et considèrent l'Iran comme le pays leur posant le plus grand défi : c'est ce que précise un document de stratégie pour la sécurité nationale de la Maison Blanche qui devrait être publié aujourd'hui.
Selon ce document, l'usage de la force par les Etats-Unis n'est pas exclu "avant qu'une attaque ne se produise, même si l'incertitude demeure sur la date et le lieu de l'attaque de l'ennemi". Au fil des 49 pages du texte, l'administration Bush décrit comme prioritaire la coopération internationale pour dissiper les crises, "en particulier avec les plus vieux et les plus proches de nos amis et alliés", parmi lesquels s'étaient recrutés certains des adversaires de la guerre d'Irak.
Le précédent document sur la stratégie pour la sécurité nationale a été publié en septembre 2002, quelques mois avant l'attaque de l'Irak. Le principal argument alors avancé - les armes de destruction massive dont aurait disposé le président Saddam Hussein - a été, depuis, vivement attaqué. La Maison Blanche persiste cependant à dire que Saddam Hussein constituait une menace qui a cependant "été écartée pour de bon" avec "l'élimination de son régime".
L'ennemi iranien
"Avec l'Iran, nous sommes peut-être confrontés au plus grand défi que nous pose un pays", précise le document. L'administration Bush accuse notamment la République islamique de vouloir se doter clandestinement de la bombe atomique. Le fait que le régime iranien "soutienne le terrorisme, menace Israël, essaie de contrecarrer la paix au Moyen-Orient et dénie à son peuple ses aspirations à la liberté" est aussi une source de préoccupation pour la Maison Blanche. Cette dernière affirme que l'Iran doit "prendre la décision stratégique de changer de politique", le "but ultime" des Etats-Unis.
George Bush a toujours refusé d'exclure l'option militaire contre l'Iran même si, pour l'instant, l'heure est à la diplomatie. Le dossier est actuellement devant le Conseil de sécurité de l'ONU. De son côté, l'Iran s'est déclaré, jeudi, prêt à discuter avec les Etats-Unis pour améliorer la situation en Irak. Cette proposition intervient après une demande du chef du principal parti chiite irakien et des appels au dialogue de l'ambassadeur américain en Irak. Si ce dialogue se concrétise, il marquerait une reprise des contacts entre Téhéran et Washington après cinq ans de silence.
La Corée du Nord, autre point sur "l'axe du mal" du président américain doit elle aussi "changer de politique", selon le document, même si elle paraît moins dans la ligne de mire. D'autres "tyrannies" sont montrées du doigt: Syrie, Cuba, Belarus, Birmanie et Zimbabwe. La Maison Blanche est aussi critique envers la Chine et la Russie.
La lutte contre le terrorisme, la promotion de la démocratie et de la liberté sont les autres grands thèmes de ce texte
Par l'express
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