L'ex-soldate israélienne, Eden Abergil, qui a défrayé la chronique en publiant des photos humiliantes de prisonniers palestiniens les mains entravées et les yeux bandés persiste et signe. Non seulement elle refuse de s'excuser pour la publications des photos sur son compte Facebook, mais elle va plus loin en affirmant qu'elle prendrait plaisir à tuer et à égorger des Palestiniens, rapporte le quotidien israélien Haaretz daté du jeudi 19 août. Lire également « Abou Ghraïb » en Israël : une ex-soldate met en ligne des photos de Palestiniens entravés et aux yeux bandés
La soldate affirme qu'elle « prendrait même du plaisir à tuer et égorger des Arabes si c'était nécessaire» avant de poursuivre que tous les soldats israéliens «partagent sont opinion». Eden Abergil, qui ne fait plus partie des effectifs de l'armée israélienne, a expliqué qu'elle se défendait contre les Arabes qui tentent de lui voler tous ses biens. Sur son profil du réseau social Facebook, la jeune femme écrit : « En guerre, il n'y a pas de règles.»
Sa page a recueilli de nombreuses réactions de la part des internautes. «Tu es la plus sexy comme ça», écrit un ami Facebook sous l'une des deux photos où Eden Abergil pose à côté d'un prisonnier palestinien. «Oui, je sais, quelle journée ça a été, regarde comme il (le prisonnier) complète bien mon image, je me demande s'il est aussi sur Facebook, je pourrais le taguer», répond la jeune femme. Lorsque le scandale a éclaté avec la publication de ces clichés dans la presse, la jeune femme s'est répandue dans les médias en Israël pour se défendre en répétant le même discours : « Je n'ai rien fait de mal. Il n'y a eu de ma part ni violence ni mépris. Je n'ai porté atteinte à personne. Je leur ai donné à boire et à manger et je ne leur ai pas dit qu'ils étaient photographiés...» Elle affirme même avoir agi en bonne foi avant de trancher : « De toute façon, on trouvera toujours à redire contre Israël...» Et si c'était à refaire ? «Je prendrais les photos mais sans les mettre sur Facebook.» L’ancienne soldate prétend que les images - celles de Gazaouis qui avaient été arrêtés en tentant d’entrer en Israël - étaient censées dépeindre « une expérience militaire, » et non offenser les détenus. «Ces images reflètent l'expérience militaire», déclare-t-elle pendant un entretien accordé à à la radio de l’armée israélienne.
L'armée israélienne a pris ses distances avec l'ex-soldate en dénonçant son comportement, pour autant elle assure qu'il s'agit d'un acte isolé. Mais selon plusieurs organisations de gauche, prendre en photo les victimes palestiniennes est une pratique très répandue chez les soldats de Tsahal. Plusieurs incidents survenus au cours des dernières années attestent de l'existence de ces pratiques humiliantes et dégradantes. L'organisation israélienne Brisons le silence - qui regroupe d'anciens soldats critiques à l'égard de Tsahal -, a mis en ligne huit photos où l'on voit des militaires posant aux côtés de prisonniers, y compris des blessés. Il y a une année, un régiment de l'armée israélienne a soulevé un tollé en exhibant des t-shirts aux inscriptions et aux dessins infamants. L'un de ces dessins affichait l'image d'une femme voilée pleurant à côté d'un bébé mort avec ce slogan emprunté à une publicité pour préserfatifs: «Mieux vaut utiliser Durex.»
Farid Alilat
La soldate affirme qu'elle « prendrait même du plaisir à tuer et égorger des Arabes si c'était nécessaire» avant de poursuivre que tous les soldats israéliens «partagent sont opinion». Eden Abergil, qui ne fait plus partie des effectifs de l'armée israélienne, a expliqué qu'elle se défendait contre les Arabes qui tentent de lui voler tous ses biens. Sur son profil du réseau social Facebook, la jeune femme écrit : « En guerre, il n'y a pas de règles.»
Sa page a recueilli de nombreuses réactions de la part des internautes. «Tu es la plus sexy comme ça», écrit un ami Facebook sous l'une des deux photos où Eden Abergil pose à côté d'un prisonnier palestinien. «Oui, je sais, quelle journée ça a été, regarde comme il (le prisonnier) complète bien mon image, je me demande s'il est aussi sur Facebook, je pourrais le taguer», répond la jeune femme. Lorsque le scandale a éclaté avec la publication de ces clichés dans la presse, la jeune femme s'est répandue dans les médias en Israël pour se défendre en répétant le même discours : « Je n'ai rien fait de mal. Il n'y a eu de ma part ni violence ni mépris. Je n'ai porté atteinte à personne. Je leur ai donné à boire et à manger et je ne leur ai pas dit qu'ils étaient photographiés...» Elle affirme même avoir agi en bonne foi avant de trancher : « De toute façon, on trouvera toujours à redire contre Israël...» Et si c'était à refaire ? «Je prendrais les photos mais sans les mettre sur Facebook.» L’ancienne soldate prétend que les images - celles de Gazaouis qui avaient été arrêtés en tentant d’entrer en Israël - étaient censées dépeindre « une expérience militaire, » et non offenser les détenus. «Ces images reflètent l'expérience militaire», déclare-t-elle pendant un entretien accordé à à la radio de l’armée israélienne.
L'armée israélienne a pris ses distances avec l'ex-soldate en dénonçant son comportement, pour autant elle assure qu'il s'agit d'un acte isolé. Mais selon plusieurs organisations de gauche, prendre en photo les victimes palestiniennes est une pratique très répandue chez les soldats de Tsahal. Plusieurs incidents survenus au cours des dernières années attestent de l'existence de ces pratiques humiliantes et dégradantes. L'organisation israélienne Brisons le silence - qui regroupe d'anciens soldats critiques à l'égard de Tsahal -, a mis en ligne huit photos où l'on voit des militaires posant aux côtés de prisonniers, y compris des blessés. Il y a une année, un régiment de l'armée israélienne a soulevé un tollé en exhibant des t-shirts aux inscriptions et aux dessins infamants. L'un de ces dessins affichait l'image d'une femme voilée pleurant à côté d'un bébé mort avec ce slogan emprunté à une publicité pour préserfatifs: «Mieux vaut utiliser Durex.»
Farid Alilat
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