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Les assassinats politiques en Algérie

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  • Les assassinats politiques en Algérie

    les assassinats politique en mode de gouvernance de khider...a Medeghri
    De Khider À... Medeghri
    Tout au long de son long règne de 13 années, Boumediène a fait gicler le sang de tous ceux qui lui contestaient sa mainmise sur l’Algérie.


    Qu’ils soient des héros de l’indépendance, des cadres du jeune Etat algérien, des berbéristes, des militants politiques ou des acteurs associatifs, l’omnipotent Président les a fait exécuter ou « suicider » sans état d’âme par son bras armé : la puissante Sécurité Militaire. Et à tout seigneur tout « honneur », ce fut son « ami » Ahmed Ben Bella qui fit connaissance avec la « méthode » Boumediène juste après l’avoir renversé le 19 juin 1965. Un coup d’Etat qui ne fut pas aussi blanc que cela dans la mesure où près de 40 personnes, qui avaient osé manifester à Annaba, furent froidement canardées. Quant à Ben Bella, il sera la première victime politique et psychologique du système Boumediène. Séquestré durant 14 années sans jugement, le Premier président ne sera même pas autorisé à assister à l’enterrement de sa vieille mère. Commence alors la longue série noire des années Boumediène durant laquelle la liquidation physique tenait lieu de pratique politique. Première cible : Mohamed Khider. Ce dirigeant de la révolution, qui s’était pourtant allié à Ben Bella à la prise du pouvoir en 62, est tué le 4 janvier 1967 à Madrid, où il s’était exilé en 1963. Son péché ? Avoir dénoncé le coup d’Etat du 19 juin 1965 et le pouvoir autocratique de Boumediène. Hocine Aït Ahmed désigne Youssef Dakhmouche comme étant l’exécutant du forfait. Le 14 décembre 1967, le coup d’Etat avorté du colonel Zbiri contre le pouvoir de Boumediène est réprimé dans le sang. Des Mig pilotés par des soviétiques bombardent les blindés de Tahar Zbiri, faisant près d’un millier de morts, dont de très nombreux civils, notamment à El Affroun, selon plusieurs témoignages.
    Accidents domestiques, suicides…
    Le 16 décembre 1967, le colonel Saïd Abid, évoqué récemment par l’ex-président Chadli, est déclaré « suicidé » dans son quartier général de Blida. En janvier 1968, le régime de Boumediène « innove » dans son entreprise criminelle en inaugurant les « disparitions ». C’est ainsi que le colonel Abbès meurt mystérieusement sur la route Cherchell-Alger. Personne ne saura s’il a été enlevé chemin faisant ou s’il a été tout simplement « accidenté ». Mais avec le meurtre de cet homme soupçonné d’avoir soutenu le putsh de Zbiri, il était clair que l’heure des règlements de comptes avec les opposants politiques a sonné. Le 7 avril 1969, la Cour dite « révolutionnaire » d’Oran (tribunal d’exception) condamne à mort par contumace une icône de la révolution, Krim Belkacem. Le « Lion des djebels » et négociateur en chef des accords d’Evian, que la France coloniale n’a pu tuer, est étranglé dans sa chambre à l’hôtel Intercontinental de Francfort (Allemagne). Des tueurs à gage de la sinistre Police politique de Boumediène ont exécuté la sale besogne le 18 octobre 1970. Là aussi, Hocine Aït Ahmed, l’un des rares opposants de Boumediène encore en vie, désigne un coupable : le commandant H’mida Aït Mesbah, chef du service opérationnel de la SM (actuelle DRSA). Quatre ans plus tard, Boumediène se débarrasse de l’un des plus brillants cadres de l’Algérie indépendante, Ahmed Medeghri. Ce ministre de l’Intérieur auteur des premiers découpages territoriaux de l’après-indépendance et fondateur de l’Ecole nationale d’administration, a été liquidé par un « décès accidentel » chez lui, à El Biar, selon la formule tragicomique de l’agence APS. Avec Boumediène, on peut en effet être victime d’un accident, y compris chez soi… Mais en réalité, Ahmed Medeghri, dont la mort hante encore ses bourreaux à ce jour, a payé son opposition à la première charte nationale des années 1970, lui préférant une constitution démocratique. Hocine Aït Ahmed rapporte, en effet, dans sa nouvelle préface pour la réédition de son livre L’Affaire Mecili la teneur d’une discussion qu’il a eue avec Claude Julien, l’ancien directeur du Monde Diplomatique. Il raconte que quelques jours avant sa disparition tragique le 10 décembre 1974, Ahmed Medeghri l’avait appelé pour annuler un rendez-vous déjà convenu entre les deux hommes à Alger.
    Crime de « lèse-Boumediène »
    Motif ? Selon Aït Ahmed, le ministre Medeghri aurait précisé à son interlocuteur au bout du fil qu’il se sentait « vraiment menacé ». Et avec Boumediène, la menace était systématiquement suivie de l’acte. Ce crime politique n’est bien sûr jamais assumé, tout comme les autres assassinats d’opposants. Seul le nom de cet illustre personnage, trônant sur le fronton de l’hôpital de Aïn Témouchent, rafraîchit un peu la mémoire. Le meurtre de Medeghri est le dernier de la longue liste noire des victimes très connues de Boumediène. Mais ce n’est pas fini. Il a juste changé de mode opératoire pour corriger ses adversaires. Ferhat Abbas, Benyoucef Benkhedda, Hocine Lahouel et Mohamed Kheireddine, les dernières brebis galeuses résiduelles de la Révolution, l’ont vérifié à leurs dépens. Ils ont été placés en résidence surveillée et leurs biens confisqués pour avoir osé un crime de « lèse-Boumediène » en publiant un manifeste dénonçant son pouvoir personnel. Que retenir donc de Boumediène sinon qu’il avait la gâchette particulièrement facile pour éliminer physiquement tous ceux qui bougent dans le sens opposé au sien. L’histoire retiendra que le président Houari Boumediène a érigé l’assassinat politique en mode de gouvernance dans la pure tradition du chef du clan de Oujda qu’il fut.



    Par Hassan Moali

    A vous chers internautes vos commentaires éventuel

  • #2
    ces ceux qui nous gouverne ont bien fait pire....

    houari boumedienne (allah yarhamou)a eté certe un homme de poigne..mais l'algerie etait dans ces tripes..contrairement a d'autre...

    je crois me rappeller qu'a sa mort sur compte postal ne contenait que 400 dinar chapeau bas l'artiste ...

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    • #3
      merçi pour ta participation

      400 dinars au compte tu crois au père noel aussi

      oui l'algérie était dans ces tripes de peur et d'injusticé et les crimes citée ci dessus ce n'est qu'une tranche

      les conséquences de son régimes depuis ça mort a ce jour dieu est témoin

      qui a créer les boualis les belhadj et les abbas madanis etc.....

      qui a créer les fausses listes des faux anciens moudjahids
      qui a créer les fausses listes des faux fils de chouhadas

      avec les avantages exceptionel plus des pensions que les salariés ne les perçoivent pas pour le retraité moutakaek meyete

      dieu est témoin
      Dernière modification par le sage, 11 septembre 2010, 19h45.

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      • #4
        ali belhaj abbassi madani?????

        AH BON.c'est chadli qui a crée ces groupe et ces clones...exact a partir des année 80,pour concurencer a l'epoque le mouvement berbere et le pags(parti vant garde socialiste) il a instrumentaliser la religion a des fins politique... il ya avait t'il des maquis au temps de boumedienne???

        qui a dissous et interdit le mouvement de malek bennabi " al qiyam "1966 et 1970???

        AVANCE DES PREUVE AU LIEU DE PARLER SUR LES MORTS QUI AUJOURD'HUI NE SONT PLUS LA...QUEL COURAGE
        BOUMEDIENNE LE PERE DE L'ISLAMISME...

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        • #5
          c'est bien à cause la politique de boumedienne :le tout étatisme, l'industrialisation au détriment de l'agriculture, l'arabisation éffectuée du jour au lendemain, qui nous a ramener à plusieurs catastrophe:
          -des entreprises publics hors circuit (a part sonatrach bien sur)
          - dépendance à 91% vis à vis de l'occident.
          - arrivée de nombreux boucher et cordonnier égyptien qui ont enseigné à l'école algérienne, résultat montée de l'intégrisme.
          l'amitié est une chose rare,l'ami veritable est celui qui te demande d'etre toi meme.il t'aidera a survivre par l'amour qu'ilte porte

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          • #6
            CERTE BOUMEDIENNE N' EST PAS EXEMPT DE REPROCHE

            MAIS ENTRE NOUS AVIEZ VOUS A CETTE EPOQUE CETTE IMAGE DE TERRORISTE EN PUISSANCE QUI VOUS COLLE A LA PEAU EN EUROPE..

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            • #7
              MAIS ENTRE NOUS AVIEZ VOUS A CETTE EPOQUE CETTE IMAGE DE TERRORISTE EN PUISSANCE QUI VOUS COLLE A LA PEAU EN EUROPE..
              Ouuupppss !

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              • #8
                houari boumedienne (allah yarhamou)a eté certe un homme de poigne..mais l'algerie etait dans ces tripes..contrairement a d'autre...
                Mais cela ne justifie pas les assassinats politiques ya h'bibna ! Quand on a l'Algérie dans les tripes on ne donne pas l'ordre de tirer sur le peuple algérien Ya Si Biskra; parce que justement l'Algérie c'est ce peuple et si on tue le peuple on tue l'Algérie.
                Pour ma part je considère que Boumédienne, Allah Yrahmou, a une grande responsabilité dans les malheurs de l'Algérie et des Algériens; les conséquences de sa politique continuent d'empoisonner la société algérienne.
                Sur le plan politique c'était la chappe de plomb, les assissinats, les disparitions forcées... Sur le plan économique et social, la médecine gratuite a été un fiasco, la révolution agraire un échec que nous avons payé chèrement, la révolution industrielle n'a pas fait mieux. Sur le plan culturel c'était la catastrophe... Et l'objectif de faire de l'Algérie un pays émergent en 1983 n'est toujours pas atteint.
                Dernière modification par ETTARGUI, 11 septembre 2010, 20h21.
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                • #9
                  jauwia

                  je vais te raconter une petite histoire qui reflete ce que je viens de dire et prouve moi qu'a l'epoque de boumedienne ,nous avions cette réputations

                  "un soir pour allez voir le match de algerie _angletterre ,je met un tee shirt ,me voyant avec le nom de l'algerie bien en grand et de couleur blanche..un ami de race blanche que je connaissez ,"me dit c'est dommage., les gens en te voyant comme ça t'assimileront tres vite a l'algerien terros"
                  ceci est une verité ,a l'epoque de boumedienne comment etait consideré les algeriens en france?

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                  • #10
                    est -ce encore boumedienne et ces sbires qui ont causé la mort de plus de 250 000 algeriens..???

                    A L'EPOQUE DE BOUMEDIENNE VOUS VIVIEZ EN SECURITE ?VOTRE REPUTATION A L'ETRANGER ETAIT BONNE ..ET LE NIF EXISTAIT ENCORE EST CE LE CAS AUJOURD'HUI

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                    • #11
                      Biskra, c'est bon tu es démasqué Tahia El Djazair que tu le veuilles ou non

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                      • #12
                        tahia dzair

                        et oui VIVE L'algerie .....allah ya hram chouhadas

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                        • #13
                          Biskra, c'est bon tu es démasqué
                          Maintenant, il ne reste plus à savoir quel pseudo, il portait...héhéhé

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                          • #14
                            je suis algerien et tres fiere....tien j'ai aussi de la famille a bir maurad rais cité concorde...

                            bachi je m'attend encore a des questions

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                            • #15
                              Biskra
                              j'ai l'impression que tu aimais bien les discours enflammés de Boumédienne comme beaucoup d'Algériens ! Moi aussi je les aimais bien quand j'étais jeune, mais avec l'âge et un regard plus critique sur les réalisations, je me rends à l'évidence : l'ère Boumédienne a eu des conséquences désastreuses pour l'Algérie...

                              L'Algérie a pris un mauvais virage au moment de l'indépendance : On a viré tous ceux qui avaient le savoir et l'expérience pour pouvoir guider l'Algérie dans le bon chemin, tel Benyoucef Benkhedda, Ferhat Abbas, Lamine Debaghine... On les a remplacé par des subalternes. En d'autres termes l'Ignorance a détronné le Savoir; le résultat est malheureusement là.
                              Dernière modification par ETTARGUI, 11 septembre 2010, 20h54.
                              Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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