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Qui est ce pasteur américain brûleur de Coran ?

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  • Qui est ce pasteur américain brûleur de Coran ?

    TERRY JONES: Parcours d'un fanatique

    A 58 ans, cet hôtelier de profession a vécu de nombreuses années en Allemagne, où il n'a pas laissé que des bons souvenirs. «Il est lui-même dans l'état d'esprit qu'il dénonce : fanatique et prêt à la violence», se souvient le pasteur Stephan Baar qui lui a succédé à la tête de la communauté chrétienne de Cologne.

    A Cologne, Terry Jones se radicalise au cours des années, raconte le site du journal allemand Spiegel, et finit par faire de l'Islam sa cible privilégiée. Au point qu'en 2008, la communauté se sépare de lui officiellement pour «irrégularités financières».
    Condamné à Cologne en 2002 pour usurpation du titre de «docteur», Terry Jones continue à revendiquer cette fonction aux Etats-Unis d'Amérique, selon Libération. De son passage en Europe, le pasteur prétend garder une certaine expertise des questions de collaborations religieuses.
    Pour faire peur à ses fidèles, ce fanatique n'hésite pas à assurer que sur le vieux continent, trop laxiste avec les musulmans, ces derniers «ont déjà commencé à demander l'application de la loi islamique». Mais l'homme a compris que pour toucher un public plus large, le web était un allié précieux. Ce fan de Mel Gibson a donc lancé le «Braveheart Show».
    «Bonjour, je suis le docteur Terry Jones, vous regardez le ‘‘Braveheart Show’’, et l'Islam c'est le diable», clame le pasteur dans ses vidéos. Le pasteur exige une obéissance aveugle de ses rares fidèles et ses rapports avec l'argent ne sont pas des plus nets,

    affirment plusieurs personnes qui l'ont fréquenté. Même sa fille pense qu'il a perdu la tête au fil d'une dérive sectaire et qu'il a besoin d'aide. «J'ai vu que mon père prêchait et faisait des choses que je ne trouvais pas du tout bibliques.

    Il réclamait une allégeance totale à lui-même et à sa deuxième épouse.» La mère d'Emma Jones, première épouse du pasteur, est décédée en 1996. Le centre religieux que Terry Jones anime à Gainesville, en Floride, le Dove World Outreach Center, ne compte que quelques dizaines de fidèles.
    Le Temps d'Algérie
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

  • #2
    Une coincidence bizzarre ces derniers temps, aux USA c'est le pasteur zinzin qui se fait parler de lui en voulant brûler Le Coran , et en Allemagne c'est Sarrazin le fonctionnaire de la Bundesbank qui defile la chronique avec la publication des ses thèses racistes et Anti Islam et musulmans.

    Et comme par hasard ces deux évènementscoincident avec le 11 Septembre.


    Sarrazin, le provocateur de la Bundesbank, démissionne

    Allemagne. Le ténor SPD, accusé de racisme, embarrasse les partis.

    Thilo Sarrazin, le banquier provocateur qui fait trembler depuis dix jours l’establishment politique allemand avec ses thèses racistes sur l’immigration, a jeté l’éponge dans la soirée de jeudi. Arrivé à Potsdam, sous les huées de centaines de manifestants, pour la première lecture publique de son brûlot L’Allemagne court à sa perte - un ouvrage où il attaque violemment le manque de volonté des immigrés musulmans à s’intégrer dans la société -, il a annoncé qu’il démissionnait de son poste de membre du directoire de la Bundesbank. «Je vis une pression massive depuis quatorze jours», a-t-il expliqué, affirmant préférer «ne pas continuer à se battre contre la totalité de la classe politique allemande».
    Exclusion. En revanche, Thilo Sarrazin n’a pas l’intention de quitter le Parti social-démocrate (SPD). «Un catholique convaincu ne quitte pas l’Eglise catholique parce que le pape actuel ne lui plaît pas», a-t-il précisé dans une interview, où il confirme qu’il ne veut pas non plus créer son propre parti, même si, dans un sondage récent, 18% des Allemands se déclarent prêts à le suivre. De son côté, le SPD envisage toujours le lancement d’une procédure d’exclusion contre celui qui l’a longtemps servi de manière exemplaire, à la tête des finances de la ville de Berlin, mais s’est révélé de plus en plus incontrôlable.
    L’onde de choc déclenchée par cet homme sec, originaire d’une famille prussienne protestante, continue à se propager. Son livre fait un tabac. Au point qu’il est introuvable et que l’éditeur a organisé un second tirage de 250 000 exemplaires. Pris à froid, les grands partis de gauche et de droite n’avaient pas prévu l’immense soutien populaire que recevraient les assertions de Thilo Sarrazin sur l’inanité de la politique d’intégration allemande, les risques d’abêtissement véhiculé par des immigrés musulmans mal formés, ou la menace de marginalisation démographique et culturelle d’une population allemande qui ne fait plus beaucoup d’enfants. Sigmar Gabriel, président du SPD, a reconnu avoir reçu plusieurs milliers de lettres et de mails contre la décision d’exclure Thilo Sarrazin du parti.
    «Dangereux». Suite à cette affaire, la cote du SPD a d’ailleurs baissé de 5 points dans les sondages. «En tant que professionnelle de l’intégration, je suis ravie que la politique de dame patronnesse de la ministre de l’Intégration, Maria Böhmer, soit démasquée et que l’intégration soit le sujet numéro 1 dans les médias»,raconte Nadja Najie, une Germano-Syrienne qui travaille à Berlin dans le secteur de l’insertion professionnelle des jeunes issus de l’immigration, tout en relevant que «les jugements de Thilo Sarrazin sont absolument indifférenciés et dangereux, car il condamne en bloc les immigrés musulmans, alors que les problèmes d’intégration sont un problème de langue et non de religion».
    Le gouvernement s’est vu obligé de réagir en urgence. Un sommet de l’intégration aura lieu en novembre. Et mercredi, le ministre de l’Intérieur, Thomas de Maizière, a présenté un programme d’intégration fédéral, concocté à la va-vite. «Un million d’adultes venant de pays tiers ne parlent pas suffisamment bien allemand», a-t-il annoncé, en admettant que si les premières générations de l’immigration ont été plutôt bien intégrées, «pendant vingt ans, rien ou peu, en tout cas trop peu, a été fait».

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