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Ahmed Saber - El Khedma

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  • Ahmed Saber - El Khedma

    Ahmed Saber (1937-1971) connu sous le pseudonyme de «M'rabet», ou encore, le chanteur rebelle est un chanteur engagé algérien.

    Un chanteur presque inconnu, et pourtant !

    Et dire que cette chanson date des années soixante.

    Les paroles sont terribles, meskine il a été jusqu'à changer de nom, il s'appelle Houria, et il a 18 ans

    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

  • #2
    Hello MisterOver

    Eïd Saïd! Où étais tu passé ?

    Très bon choix merci

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    • #3






      on dit qu'aprés la diffusion de cette chanson
      Saber a été mis en prison par le régime de
      l'époque..

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      • #4
        @Aloha : 3idek mebrouk.

        C'est fini les vacances, donc quand je suis face au PC, j'essaye de minimiser ce temps.

        Ca va toi ?

        @Didine RAYAN : C'était sous Boumedienne ?
        «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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        • #5
          Aidek mabrouk


          je crois que oui
          c'est à partir de cet instant
          que les algériens ont vécu la periode
          post indépendance
          sous couvert de la propagande
          stallinienne

          Résulat, on paie aujourd'hui les pots
          cassés

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          • #6
            merçi pour le partage du grand maitre ahmed saber

            il a souffert sous les deux régimes ben bella et boumedienne aussi

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            • #7
              Ahmed Saber de son vrai nom Benaceur Baghdadi (1937-1971) connu sous le pseudonyme de «M'rabet», ou encore, le chanteur rebelle est un chanteur engagé algérien. Son style introduira l'avènement du pop-raï.
              Ahmed Saber, figure parmi les grands noms du style moderne oranais (asri ), vulgarise dans une interprétation moderne les textes les plus marquants de la musique bédouine citadinisée, Rani mhayer, Biya daq el mor, Ouaktia, Malheureux toujours, youm el djemaa, Ya ramadane, iji n'harek, il est d'abord influencés par la musique égyptienne et n'hésite pas de dénoncer l'injustice, le favoritisme, les parvenus dans l'Algérie devenue libre, en y évoquant les joies et les souffrances d'un peuple.
              En 1955, Ahmed Saber joue dans une pièce donnée par la troupe de Mahieddine Bachtarzi à Oran, en compagnie de Kaltoum dans «Bent el wahat» (La fille de l'oasis). Parmi les personnalités côtoyées par Ahmed Saber, il y avait Cheikh Khaldi, Cheikh Omar Mokrani de Chlef, Cheikh Mimoun Mohamed Benaouda, les frères Saïm de Sidi Bel-Abbès.
              Saber popularisa le poète Omar Mokrani en interprétant ses textes. Ils avaient en commun, l'expression poétique et un amour pour le dénuement matériel et du prestige social.

              «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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              • #8
                Ahmed Saber sera-t-il honoré ?

                Quarante années après sa mort, l’enregistrement de ses chansons sur cassettes ou sur CD ne cesse de se renouveler. Lui, c’est l’artiste, le chanteur Ahmed Saber, l’homme au type de chant aimé par les deux générations. Ahmed Saber demeure l’idole des opprimés, de la masse laborieuse de ce pays. Car tous ses tubes ont été sans conteste très bien adoptés par la société. A l’exception bien sûr de la mauvaise critique de certains responsables administratifs et politiques.Comme le premier wali d’Oran qui, en 1964, a mis le chanteur à « l’ombre » pendant quatre jours, avant de recevoir un ordre du président de la République le sommant de le libérer et de respecter la liberté d’expression. Même le défunt Houari Boumediene a apprécié les tubes « bombes » de Saber. Ecrivain public, interprète, comédien du théâtre présentateur et parolier, Ahmed Saber a prématurément disparu à l’âge de 34 ans. Il demeure à nos jours l’adolescent turbulent d’un chant qui avait dérangé certains. Il avait gagné le coeur de la majeure partie des Algériens. Benaceur Baghdadi de son vrai nom, est né le 2 juillet 1937 à Oran. Tout jeune, entre 1953 et 1955, il a fréquenté le petit théâtre de la rue Chanzy, une scène où il est distribué comme jeune premier dans la pièce de Ahmed Bentouati « El Kenz » et dans celle de Hadjouti Boualem « Zouadj elyoum ». Le 10 juin 1955, il a également joué dans la pièce intitulée « Bent el-waha, Anissa Nanoussa », aux côtés de la comédienne Keltoum. Une pièce qu’a présentée, à Oran, la troupe de Mahieddine Bachtarzi. Saber sera de nouveau distribué dans la pièce « Chaba oua Chaïb » de Abdelkader El Ghali. C’est vers la fin des années cinquante que Saber s’intéresse à la chanson. Cela à la faveur de la rencontre féconde avec les chouyoukh, tel le grand Abdelkader El-Khaldi qui lui a offert les textes de : « Jar âliya elhem », « Jabouha, jabouha, el- Djeïch maâ el-Jebha », « Bakhta », « Nous verrons ça ». De véritables succès. Cheikh El-Khaldi fut le maître spirituel de Saber. Au début de l’année 1962, Saber écrit et enregistre « Badala Zamana », un tube très célèbre appelant au changement de temps et bientôt à l’indépendance. Après deux années de l’indépendance, Saber fait la rencontre de Cheikh Omar El-Mokrani, un poète rebelle qui, comme Saber, a observé la déliquescence d’une partie de la société. El-Mokrani écrit pour Saber « El- Ouaktia », une qacida en quatre parties, qui assoira définitivement sa réputation. Ajouter deux autres tubes intitulés « El-khedma oulet oujouh » et « El-khayenne ». Ahmed Saber est alors interpellé par la police sur ordre du wali qui le maintiendra pendant quatre jours en détention. L’information a traîné comme une poudre et arriva au Président Ahmed Benbella. Ce dernier, après avoir entendu les deux chansons, ordonna la libération immédiate de l’artiste,assortie d’une bonne remarque adressée au wali (une sorte de mise en demeure pour le respect de la liberté d’expression). Saber revient honoré à la scène du spectacle. Il se met à animer des veillées des mariages. Ce parolier au verbe percutant, voire virulent, a aussi écrit des chansons tendres et sentimentales pour son ami le regretté Mohamed Benzerga, lui aussi prématurément disparu dans un accident de la circulation. Parmi ces chansons, on citera « Ouach bik ya Nekkara », « Nebghik, nebghik » qui connurent, elles aussi, le succés. Ahmed Saber enregistra d’autres tubes tels « Biyaâ el-batata », « Banat jili », « Ch’aâl ketrou Lehouas », « Ya talag martek », « Ghram ouahran », « Ezzine fil âlali », « Sahbi ouasselni », « Tefkira », « Achta dani », « Dale dale », « Youm el-djemaâ », « Ouili ya ouili », « Dabar rassek ould bladi », « Zalt oua el-ghram », « Arwah nekteb lek tourikha », « Nous verrons ça », « Jit nelaâb laâba », « Ya dalemni », « Ghram wahran »... Ahmed Saber était simple, modeste, sincère et surtout généreux. Ahmed Saber a particulièrement souffert d’une censure tatillonne et imbécile de la part de certains responsables de la radio et la télévision à une époque et aussi de la voracité de certains de ses éditeurs. Malgré cela, il a produit plus d’une centaine de poèmes. Dans ses textes, il cultivait aussi l’humour, la satire, le trait féroce. Il fut l’un des pionniers de ce qu’on peut appeler « la chanson engagée » dans notre pays. Avec son physique d’éternel lycéen, il s’était produit dans de très nombreux galas dans les salles et places publiques, suscitant un grand engouement chez les jeunes et les défavorisés. Ahmed Saber a toujours refusé de s’installer en France malgré des invitations qui lui garantissaient un avenir d’artiste très brillant. Sensible et fragile, il mourut subitement le 19 juillet 1971, à 13 heures, au domicile familial sis au 47, avenue du Parc, à Maraval (Oran). Ce grand artiste populaire, est foudroyé par la mort à l’âge de 34 ans, laissant cinq enfants et une veuve. Au mois de juillet prochain, on célébrera le quarantième anniversaire de sa disparition. Son oeuvre mérite amplement d’être rééditée, notamment pour sa vitalité, sa force et son courage. Saber a bien laissé un vide que personne n’a pu cobler. Ahmed Saber n’a jamais été honoré, ni de son vivant ni après sa mort prématurée. Aucune chaîne de la radio nationale n’a diffusé ses succès malgré la forte demande des auditeurs. Le prochain festival dit de la chanson oranaise sera organisé durant le mois du Ramadhan. Ahmed Saber, sera-t-il honoré 40 ans après sa mort ? La question reste posée.
                A. Benbrik L’ECHO D’ORAN

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                • #9
                  merçi encore mister

                  surtout d'avoir accepté ce que je t'ai demandé

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                  • #10
                    De rien le Sage, tiens d'autres chansons pour toi Sec :




                    «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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                    • #11
                      Merçi myster j'espere que beaucoup d'internautes écoutent ces chanssons pour qu'il puisse mieux comprendre que tout le monde le savais depuis l'indépendance a ce jour pour ce régime

                      Wahdek sec 100 euros pour el berrah

                      il ya une autre el khayenne (le traitre) c'est avec cette chansson qu'il a payé la facture comme tout les algériens honetes et digne de ce nom et on souffre encore avec l'injustice sociale
                      pour la chansson el khedma c'est suite a voir des milliers d'algériens qui était partant vers la france suite au chomage noire du début de l'indépendance
                      Dernière modification par le sage, 12 septembre 2010, 22h23.

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