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Les biens mal acquis des hauts fonctionnaires et commis de l’Etat sous la loupe

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  • Les biens mal acquis des hauts fonctionnaires et commis de l’Etat sous la loupe

    L’IGF enquête dans les wilayas

    13-09-2010

    Photo : S. Zoheir
    De notre correspondant à Oran
    Mohamed Ouanezar

    Depuis quelques semaines déjà, des commissions de l’Inspection générale des finances sillonnent certaines wilayas de l’ouest du pays dans le secret le plus total. Ces équipes composées d’inspecteurs chevronnés, nous dit-on, ont effectué de brefs séjours dans certaines wilayas où ils avaient demandé des informations et des renseignements au sujet de certaines fortunes nouvellement amassées. Dans le collimateur de ces commissions de l’IGF, les hauts fonctionnaires de l’Etat dont les signes de richesse ostentatoire commencent à poser problème aux yeux des citoyens et des appareils de l’Etat. Ces inspecteurs ont pour mission de récolter un maximum de renseignements et d’informations au sujet des richesses et des biens amassés par ces indélicats fonctionnaires. Il s’agit notamment de recenser, dans la mesure du possible, les biens immobiliers et autres richesses de ces fonctionnaires et de vérifier, un tant soit peu, leur origine. «Ils demandent si telle ou telle personne n’a pas bénéficié d’un héritage ou d’un legs familial, nous confie un
    fonctionnaire de wilaya. Histoire de savoir comment ces fortunes se sont édifiées et sur quelles bases leurs propriétaires se sont enrichis. D’aucuns estiment qu’une telle procédure ne peut aboutir à aucune solution palpable, étant donné que le mal est déjà fait et continue de l’être dans certaines sphères de l’Etat, tant sur le plan local que celui central. Le cas des walis, dont la richesse est un secret de Polichinelle à tous les niveaux, est assez flagrant. Certains ont amassé des fortunes de plusieurs milliers de milliards de dinars et continuent de régner comme de véritables tsars à l’échelle locale, faisant et défaisant l’actualité. La rue, qui n’est pas dupe au sujet des affaires qui ont cours dans la cité, s’interroge sur la passivité et le laxisme à l’égard de ces commis de l’Etat. Certains walis de l’Ouest sont passés maîtres dans l’affairisme, en avantageant des entreprises dans lesquelles ils détiennent la majorité des actions ou qu’ils détiennent carrément à travers des prête-noms. Un wali de l’Ouest ne cache même pas ses accointances avec un richissime homme d’affaires qu’il a gorgé de projets et surtout d’assiettes foncières. A lui seul, cet homme d’affaires qui bénéficie des bonnes grâces de ce wali a mis la main sur plus de 5 000 hectares dans une grande ville de l’Ouest. Le wali en question veille au grain et, à chacune de ses visites, il recommande à ses collaborateurs d’inscrire telles ou telles commodités à côté du projet de cet homme d’affaires, histoire de rendre attractif le projet en cours de réalisation. Les services de l’Etat semblent avoir déjà entamé certaines procédures pour contrecarrer ces situations délicates. Le réseau de blanchiment d’argent démantelé, il y a quelque temps, simultanément à Oran et à Alger a mis la puce à l’oreille aux autorités. L’enquête déclenchée par les services financiers compétents ont mis au jour une toile de fond spécialisée dans le trafic des devises et le blanchiment d’argent à travers l’investissement dans l’immobilier. Du coup, tous les demandeurs de prêts bancaires, notamment ceux à taux réduits, sont soumis à une enquête préliminaire des services de sécurité compétents.
    M. O.
    The truth is incontrovertible, malice may attack it, ignorance may deride it, but in the end; there it is.” Winston Churchill

  • #2
    Le sujet est à forte redondance et à chaque fois, il nous ressortent la même sauce et les mêmes ingrédients sans jamais aller jusqu'au bout.
    Combien de fois n'a-t-on pas entendu parler ou n'avons pas lu sur ces fameuses brigades de contrôle, ces fameuses investigations, mais il n'y a jamais eu de concret, à part quelques petits cas jetés en pâture à l'opinion publique.
    Tout ce blabla est destiné à la consommation locale, à mon avis.
    Puis, qui les controlera, eux, les controleurs?...
    Mieux vaut un cauchemar qui finit qu’un rêve inaccessible qui ne finit pas…

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    • #3
      un wali de l'Ouest est devenu archi milliardaire ? c qui ? y'a t'il enquéte ? connait on son nom ? le journal donne t'il plus d'info ?

      un homme d'affaire qui a mis lamain sur 5000hectares ? c qui exactement ?


      comme d'hab tout le monde reste anonyme ...on ne donne en pature que ceux qui sont tombé en disgrace au yeux du grand chef étoilé ..et encore ..
      ارحم من في الارض يرحمك من في السماء
      On se fatigue de voir la bêtise triompher sans combat.(Albert Camus)

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      • #4
        un wali de l'Ouest est devenu archi milliardaire ? c qui ? y'a t'il enquéte ? connait on son nom ? le journal donne t'il plus d'info ?

        un homme d'affaire qui a mis lamain sur 5000hectares ? c qui exactement ?


        comme d'hab tout le monde reste anonyme ...on ne donne en pature que ceux qui sont tombé en disgrace au yeux du grand chef étoilé ..et encore ..
        Ben...l'algérie est un état de droit !! alors pour préserver la présomption d'innocence, on ne donne pas de noms, ni de détails...

        En fait, ce genre d'info c'est pour amuser la galerie. c'est pour donner un semblant de transparence et légitimer le fait accompli.

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        • #5
          il n'y a qu'à controler les biens immobiliers de nos fonctionnaires pour se rendre compte de la manière dont ils ont saigné à blanc notre économie.les enquêtes doivent être orientées vers l'enrichissement rapide des responsables en faisant intervenir des brigades du fisc incorruptibles pour assister les services de sécurité pour mener à bien la lutte anti-corruption et mettre fin au fléau qui est devenu première condition de toute transaction .
          عيناك نهر من جنون... عيناك أرض لا تخون

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          • #6
            il n'y a qu'à controler les biens immobiliers de nos fonctionnaires pour se rendre compte de la manière dont ils ont saigné à blanc notre économie.les enquêtes doivent être orientées vers l'enrichissement rapide des responsables en faisant intervenir des brigades du fisc incorruptibles pour assister les services de sécurité pour mener à bien la lutte anti-corruption et mettre fin au fléau qui est devenu première condition de toute transaction .
            De toute façon aucun etat au monde n'a pu combattre le corruption en multipliant les contrôles sur les biens immobiliers.

            En algerie le climat des affaires et la culture de la débrouiardise est propice pour être le terreau de la corruption, l'évasion fiscale, le marché informel, la contrebande et toutes les malversations qui puissent exister.
            Dieu merci il existe encore des gens honnêtes, qui paient l'mpôt et respectent les lois de la république mais ils se comptent sur les doigts de la main.

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            • #7
              Ah si c'etait vrai ! ! !

              Ces inspecteurs chevronnés qui sillonent l'ouest du pays pour confondre les fonctionnaires indelicats et autres bandits en costumes-cravates qui se pavanent aux frais de la princesse dans les salons feutrés et les couloirs des institutions de la respectable republique peuvent-ils faire normalement leurs boulots et accrocher les gros poissons ,et ça grouille de gros poissons chez nous ou alors existe-t-il toujours des "especes protégées" et ce n'est qu'un mauvais ravalement de façade pour epater la galerie comme nous avions l'habitude de le constater et faire casquer les lampistes qui lechent et les doigts et ce qui reste dessus.
              Ces inspecteurs chevronnés devraient a mons avis avant d'aller fouiner da la paperasse de nos administrations et entreprises, faire un tour dans ces villes et ecouter ce que disent et ce que voient les "gueux" de l'algerie d'en bas,ils seront surs (les inspecteurs chevronnés bien sur) de ne pas se tromper d'adresse d'abord et surtout de ne pas rentrer bredouille et apres c'est tout le pays qui commencera vraiment à esperer que l'anarchie a assez durée.

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              • #8
                Combien de fois n'a-t-on pas entendu parler ou n'avons pas lu sur ces fameuses brigades de contrôle, ces fameuses investigations, mais il n'y a jamais eu de concret, à part quelques petits cas jetés en pâture à l'opinion publique.
                Moi je trouve que ces 'fameuses brigades' ont beaucoup de bon sens. A vouloir aller trop loin dans leurs investigations on risque de se retrouver sans dirigeants dans tous le pays comme cela s'est passé au Brésil. On risque même de se retrouver sans brigades de contrôle.

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                • #9
                  ce n'est que de la poudre aux yeux
                  les algériens en ont mare
                  ils ne croient en rien

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                  • #10
                    L'IGF enquête.

                    Dans un autre contexte, cela me réjouirait en espérant que les pendules seraient remises à l'heure. Dans notre chère et pauvre Algérie, on s'est habitué à "des montagnes qui accouchent des souris". Depuis toujours, ce genre de choses sert soit à détruire les opposants, soit à régler des comptes personnels, soit à détenir des dossiers servant à d'éventuels chantages, mais jamais à s'inscrire en tant que procédure de contrôle permanent d'un système de gestion, à servir les intérêts suprêmes du pays. Ce genre de choses est courant à tous les niveaux de la hiérarchie de notre pays: dans les entreprises nationales et dans l'administration.
                    Ait Menguellat dit dans l'une de ses chansons: "...On pensait que ce vent qui souffle allait nettoyer notre environnement; finalement, il s'agit du vent qui nous connait et qui nous a habitué à nous mettre de la poussière dans les yeux".

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