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Djillali Hadjadj remis en liberté

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  • Djillali Hadjadj remis en liberté

    Le président de l’Association algérienne de la lutte contre la corruption, Djillali Hadjadj, a été libéré lundi soir par le tribunal de Sidi M’Hamed d’Alger après un procès en procédure accélérée. Il a été condamné à une peine de six mois de prison avec sursis et au paiement d’une amende. Son épouse, Nadia Hadjadj, a également été condamnée à deux mois de prison avec sursis.

    Après un réquisitoire assez dur, le procureur de la République avait requis une peine de trois ans de prison ferme. Mais le tribunal n’a pas suivi ce réquisitoire. Le tribunal correctionnel a retenu les chefs d’inculpation de « faux et usage de faux » et de « dilapidation ».

    Djillali Hadjadj a été poursuivi dans une affaire d’utilisation d’ordonnances médicales de la clinique de Beau-Fraisier à Alger dans ce qui est appelé le dossier de l’Agence des fonctionnaires de la CNAS d’Alger. Dans ce dossier « léger », trois cadres ont été poursuivis, l’un à a été condamné à une peine de prison avec sursis et les deux autres relaxés.

    Un collectif d’avocats, dont Khaled Bourayou, Mustapha Bouchachi et Miloud Brahimi, a montré devant le tribunal que l’accusation d’usage de faux n’était pas établie puisque l’épouse de Djillali Hadjajd s’est fait soigner en informant la commission médicale de contrôle de la CNAS. Idem pour l’accusation de « dilapidation ». Les avocats ont prouvé que Djillali Hadjadj n’a reçu aucune convocation pour comparaître devant le juge d’instruction.

    Le président de l’AACC avait été condamné par défaut en mai 2010 sans être convoqué. Il a été arrêté dimanche 05 septembre 2010 à l’aéroport de Constantine alors qu’il s’apprêtait à prendre l’avion vers Marseille. Il a passé la fête de l'Aid El Fitr à la prison de Serkadji à Alger.

    merouane mokdad

  • #2
    Du déjà vu!

    Rien de surprenant. Voilà, la farce continue. Le plus important pour eux, c'était de le condamner formellement.

    Avec cette décision, et vu son réquisitoire, le parquet fera sûrement appel.


    Même s'il n'y a rien à espérer de la cour d'appel, j'espère que Djillali et sa défense interjetteront appel, par principe, car cette condamnation est purement politique.


    Le message à déchiffrer est celui-ci: voilà le chantre de la lutte contre la corruption qui est condamné pour "faux et usage de faux" et "dilapidation de deniers publics". L'objectif étant de le rendre moins crédible et, par extension, rendre son message moins audible.


    Décidément, les années passent, mais les méthodes iniques de ce pouvoir n'évoluent même pas formellement.
    "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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    • #3
      Le jour où on jugera chakib khelil, celui qui est derrière la dilapidation de pusieurs milliards de dolards, ce jour là je croirai un peu en la justice Algérienne :22:

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      • #4
        Lounes
        Le jour où on jugera chakib khelil, celui qui est derrière la dilapidation de pusieurs milliards de dolards, ce jour là je croirai un peu en la justice Algérienne
        C'est sûr! mais les hautes autorités Algériennes devraient aussi penser à juger Ait Ahmed et ses sbires pour complot avec des puissances etrangéres pour avoir cherché à de destabliser les forces de sécurité Algériennes, blanchir les terroristes de leurs crimes et faire le lit à une intervention étrangére. Surtout pour avoir propagé le "qui tue qui" durant la décenie noire.

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        • #5
          Le pouvoir Algérien est illégitime. Donc tout compatriote a le devoir de militer avec les moyens qu'il a contre ce régime (à l'intérieur ce n'est pratiquement pas possible, puisque tu n'as même pas le droit de manifester pacifiquement en Algérie !). Et donc je dis bravo à Aît Ahmed et à tous les autres compatriotes, qui dénoncent tous les jours cette supercherie qui gouverne l'Algérie

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          • #6
            salam aleykoum
            espérons que dorénavant la justice soit aussi rapide aussi ferme que dans le cas présent , permettez moi d'avoir un immense doute !!!
            Souviens toi le jour où tu es né tout le monde riait mais toi, tu pleurais, la vie est éphémère
            alors œuvre de telle façon… à ce qu’au jour ou tu mourras, tout le monde pleurera… mais toi… tu riras

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            • #7
              ________________

              Le tribunal de Sidi M’hamed a condamné, hier, Djilali Hadjadj, le président de l’Association algérienne de lutte contre la corruption (AACC), à une peine de 6 mois de prison avec sursis. Son épouse a été condamnée à deux mois avec sursis. Le procureur avait requis une peine de trois années de prison ferme.

              Tarek Hafid - Alger (Le Soir) - Djilali Hadjadj a été condamné par le tribunal de Sidi M’hamed à une peine de 6 mois de prison avec sursis assortie d’une amende de 100 000 dinars. Pour sa part, son épouse Nadia a été condamnée à 2 mois de prison avec sursis et à une amende de 20 000 dinars. Tous deux étaient condamnés une première fois par défaut pour «faux et usage de faux et dilapidation de deniers» dans une affaire jugée par cette même juridiction au mois de mai dernier. Debout dans le box des accusés, Djilali Hadjadj est revenu sur les faits qui lui sont reprochés : la délivrance d’ordonnances au profit de son épouse. Cette dernière, enseignante de profession, a été dans l’obligation de prendre des congés de maladie pour raison de santé. La mise en arrêt de travail avait été exigée par ses médecins traitants, en Algérie et en France. En 2001 et 2002, Djilali Hadjadj — qui est lui-même médecin — délivre cinq ordonnances à son épouse afin de réintroduire des demandes de congés maladie auprès des services de la Caisse nationale d’assurance sociale (Cnas). Pour ce faire, il utilise des ordonnances portant en-tête de la clinique Beau-Fraisier, où il a eu à officier durant les années 1990. «Ce n’est pas sur la base de ces arrêts de travail que mon épouse a bénéficié des congés de maladie. Ces documents n’ont servi qu’à réintroduire les demandes auprès de la Cnas. Toute demande est soumise à l’accord du médecin conseil de la caisse d’assurance. Son dossier a même été soumis à un expert et à une commission de 21 membres. D’ailleurs, il n’y a jamais eu de refus puisque la maladie est prouvée», a expliqué Djilali Hadjadj. Se tenant difficilement sur une béquille, Nadia Hadjadj a confirmé les propos de son époux. «Mon mari a été jeté en prison parce qu’il s’est occupé de moi. Ce qui nous arrive aujourd’hui est injuste», dira-t-elle à la juge. Dans son requisitoire, le procureur de la République a mis en avant le «préjudice financier de 42 millions de centimes». «Préjudice» qui représente les sommes perçues par Mme Hadjadj durant les congés de maladie. Le représentant du ministère public requiert 3 années de prison ferme à l’encontre de Djilali Hadjadj. La même peine que celle prononcée par défaut en mai dernier. Les avocats de la défense, un collectif constitué de Me Hassiba Boumerdassi, Smaïl Chamma, Miloud Brahimi, Ali Meziane, Khaled Bourayou, Nourredine Benissad et Mostafa Bouchachi, ont réussi à démonter les griefs retenus contre leurs deux clients. Premier à intervenir, Me Miloud Brahimi est d’abord revenu sur les conditions de délivrance du mandat d’arrêt contre Djilali Hadjadj. «La procédure est très claire : le mandat d’arrêt ne concerne que les personnes en fuite. Ce n’est pas le cas de Djilali Hadjadj. Pour ce qui est de la première affaire, il n’a reçu aucune convocation à son domicile et je défie quiconque ose dire le contraire. Nous sommes face à une mise en détention arbitraire et nous connaissons les responsables qui l’ont décidée», affirmera l’avocat en indiquant que l’accusation de faux et usage de faux est infondée puisqu’il n’y a pas eu de préjudice. Passeport à l’appui, Me Chamma a indiqué que son client avait voyagé à l’étranger après la délivrance du mandat d’arrêt. Il s’est interrogé sur les raisons qui ont conduit les services de sécurité à ne l’appliquer que la semaine dernière.
              T. H.
              « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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              • #8
                Allane
                Je crois qu'en termes de nationalisme, personne n'a de leçons à donner à Ait Ahmed... Un peu de décence ya h'bibna.
                Le sage souffre dans le bonheur du savoir... L’ignorant exulte dans les délices de l’ignorance

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                • #9
                  Exactement, Ait Ahemed au moins, n'a jamais ete dans l'armee francaise contrairement a ceux qui dirigent les forces de securite et qu'il est accuse d'avoir sali.

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                  • #10
                    les hautes autorités Algériennes devraient aussi penser à juger Ait Ahmed et ses sbires pour complot avec des puissances etrangéres pour avoir cherché à de destabliser les forces de sécurité Algériennes, blanchir les terroristes de leurs crimes et faire le lit à une intervention étrangére. Surtout pour avoir propagé le "qui tue qui" durant la décenie noire.
                    Non mais n'importe quoi!

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                    • #11
                      L'essentiel qu'ils sont libres, tout en espérant que le procureur ne fera pas appel de la décision de justice.
                      Il y a des gens si intelligents que lorsqu'ils font les imbéciles, ils réussissent mieux que quiconque. - Maurice Donnay

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                      • #12
                        Envoyé par Allane
                        C'est sûr! mais les hautes autorités Algériennes devraient aussi penser à juger Ait Ahmed et ses sbires pour complot avec des puissances etrangéres pour avoir cherché à de destabliser les forces de sécurité Algériennes, blanchir les terroristes de leurs crimes et faire le lit à une intervention étrangére. Surtout pour avoir propagé le "qui tue qui" durant la décenie noire.
                        Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme inepties...
                        "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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                        • #13
                          Envoyé par Ettargui
                          Allane
                          Je crois qu'en termes de nationalisme, personne n'a de leçons à donner à Ait Ahmed... Un peu de décence ya h'bibna.
                          L'amnésie fait des ravages chez les nôtres.
                          On a beau ne pas être d'accord avec sa stratégie politique de ces 20 dernières années, mais il ne faut pas oser de telles inepties...
                          "Je naîtrai libre et je choisirai pour mon nom des lettres d’azur..." M.D.

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                          • #14
                            Qu'est-ce qu'il ne faut pas lire comme inepties...
                            L'amnésie fait des ravages chez les nôtres.
                            Effectivement...............

                            Dire que Ait Ahmed n'a pas fricoté avec ''certain ex-parti'' et qu'il n'a pas appelé a l'intervention des casques bleus, releve de l'amnésie.

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                            • #15
                              karim28
                              Dire que Ait Ahmed n'a pas fricoté avec ''certain ex-parti'' et qu'il n'a pas appelé a l'intervention des casques bleus, releve de l'amnésie.
                              Il est allé plus loin que cela ce sinistre Ait Ahmed. Au moment où nos forces de sécurité luttaient à mort contre l'hydre intégriste qui s'apprêtait à somaliser notre pays, cette marionnette d'Ait Ahmed sillonait les capitales occidentales en semant le doute sur les commanditaires des tueries en Algerie, appelant à une intervention étrangére et blanchissant les intégristes de leurs crimes. Il avait participé à un vaste complot, en connivence avec la France, pour criminaliser des forces de sécurité Algériennes surtout l'ANP. Il aura à rendre des comptes un jour à l'histoire.

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