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Algérie : le ramadan du désespoir

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  • Algérie : le ramadan du désespoir

    Alger soumise à la terreur des interdits islamistes, Alger qui jeûne le jour dans l’oppression et qui n’attend plus la grande fête de la nuit... Voyage au coeur d’une ville si belle et que l’espoir a désertée

    Alger est triste et dure. Tellement dure. Comme on ne l'aime pas. La blancheur des murs des villas d'antan, la gracieuseté des formes hispano-mauresques, le vent dans les branches des palmiers, le bleu du ciel, la brillance de la mer là-bas derrière la route moutonnière... rien n'y fait. Le charme est rompu, effacé par cette grisaille qui brouille le regard.

    Ramadan dans le monde ; le temps pour le pardon et la miséricorde. Ramadan à Alger ; le temps des regards de haine et de peur, de frustration et de colère à peine étouffée. Un mélange épais qui vous enveloppe, vous submerge. Ceux qui passent ne disent rien, mais ils ont envie de hurler. Seule la peur les retient.

    Le ramadan est le temps du jeûne. Pour tous. La rue vous surveille. Je jeûne donc tu dois jeûner. On ne discute pas la loi des islamistes. On se prive, mais ce n'est plus une action de grâces, seulement une épreuve de plus. Pas de café, pas de cigarettes, rien de ce qui fait l'ordinaire de cette ville tendue à craquer. Dès la mi-journée, le manque se fait sentir. Dans la rue, des bagarres éclatent, à coups de poing ou de tête, pour un mot de travers, un geste, pour rien. Bagarres jusqu'au sang, insultes terribles : « Tu n'es rien ! » Il faut humilier l'autre, le détruire.

    Celui-là paie pour le reste. En fin d'après-midi, tout le monde disparaît, les bureaux se vident, les taxis deviennent introuvables, les clients courent, obsédés par ce repas qui n'est même plus une fête.

    Tout est trop cher. Fini, la débauche de pâtisseries traditionnelles, les douceurs qui faisaient oublier l'épreuve d'une journée sans pain, sans eau, sans café, sans tabac, sans baisers. La pénurie a fait flamber les prix : l'oignon au prix du sucre, le sucre au prix du miel. Le manque s'ajoute au manque. Du coup, on mange ce qu'on a pu stocker ; on mange beaucoup, trop, avec avidité, avec violence, avant d'allumer la première cigarette qui marque la fin de la punition. Alors, enfin, apparaît un sourire, un moment de grâce fugitive. Et la grisaille reprend ses droits. Fini, les sorties, les longues promenades dans les vieilles rues d'Alger ; fini, la sensualité de la nuit, le goût de l'excès, la liberté des corps. On ne traîne plus. Le couvre-feu est là. Et puis tout est trop dangereux. Tous sont menacés.

    Le flic, la femme mariée à un étranger, le démocrate fort en gueule ou l'artiste timide, le fonctionnaire des Impôts, le producteur de musique rock, le gérant de café... En cherchant bien, ils ont tous quelque chose à se reprocher ; tous une bonne raison d'être égorgés sur le pas de leur porte. Et pour faire bonne mesure, les autres aussi ont peur : le militant du FIS, le barbu parce qu'il est barbu, le jeune vendeur au marché noir, celui dont le frère est passé à la clandestinité. Peur des ratissages, de l'arrestation, de la torture. Peur de mourir.

    Et malheur à « l'étranger » ! Celui qui ne se fond pas dans la grisaille. Comme ce libraire éclairé de la rue Didouche-Mourad, pied-noir d'origine espagnole, Joachim Grau dit « Vincent », amoureux des beaux-arts, connu et aimé des intellectuels, Vincent qui se croyait à sa place, à l'abri dans sa librairie comme dans une bulle d'intelligence, bouffée de lumière dans la crasse de la ville. Vincent que des balles imbéciles ont abattu. Une façon d'éteindre les lumières d'Alger, l'une après l'autre, comme on fait éclater les ampoules d'une rue. Dans les quartiers ou les villes contrôlées par les islamistes, les militants zélés menacent. Leurs règles sont simples.

    Vendre de l'alcool et des cigarettes : layajouz !, interdit. Les femmes sans hidjab ou qui osent se promener seules la nuit ? Des putains ! Interdit ! Jouer aux dominos ou aux cartes dans les cafés, interdit. La musique populaire algéroise, le superbe chaâbi ou le raï, musique voluptueuse et profane, interdit. marcher bras dessus, bras dessous, rire trop fort, interdit. Aux femmes surtout : se maquiller, fréquenter un salon de coiffure ou les bains maures, interdit. Monter dans le même bus que les hommes ou partager la banquette d'un taxi, interdit. Chanter, danser, s'aimer sauf en cachette, interdit. Layajouz ! Interdit ! Interdit de vivre sous peine de mort. Alors, on reste chez soi, devant la télé : là, une antenne parabolique vous envoie les images d'un autre monde. En vrac. Emissions de catch grotesques, un match de foot, des corps, du sexe, ou des cours de Coran sur MBC. Jusqu'à l'overdose. On tue le temps, la nuit, l'intelligence.

    Aujourd'hui, les Algériens ne parlent plus, ils jurent entre leurs dents serrées et cherchent avec application un bouc émissaire à leur misère. Les dirigeants se plaignent d'être mal compris mais refusent de parler ; les journaux s'épuisent à chercher des complots et des ennemis cachés, dénoncent pêle-mêle les autres journalistes, les « forces occultes », la « main de l'étranger ». On applaudit à la mort de Djaafar « l'Afghan », le numéro un du GIA, mais on reste méfiant devant la libération de deux hauts responsables du FIS, premier geste du président Zéroual pour une tentative de décrispation. Les Algériens vous interpellent :« Qu'est-ce que vous en pensez ? », n'écoutent même pas la réponse et vous donnent leur vérité, qui dénonce les traîtres, les comploteurs, l'intox et les coups tordus.

    A vous donner le tournis. Sans se poser la question qui vous hante en frôlant l'uniforme d'un militaire ou les murs de la Casbah interdite : existe-t-il encore un futur en dehors d'une dictature islamiste, du bain de sang ou de la guerre civile ? Y a-t-il encore un espace possible pour le dialogue, une ouverture, un compromis ? Ou tout est-il déjà bouché par l'énorme boule de haine accumulée pendant toutes ces années ? Est-ce qu'il n'est pas déjà trop tard ? Dehors, prise en tenaille, il y a une population qui souffre et une ville qui gémit. Dehors, le jour se tâche de sang. Alger n'est plus blanche.

    Le ramadan n'est plus une fête. Dehors la nuit avance.

    Jean-Paul Mari
    Grand reporter

    source Nouvel Observateur
    Dernière modification par zek, 14 septembre 2010, 13h37.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Jean-Paul Mari

    Journaliste, né en 1950 à Alger. Il quitte l’Algérie à onze ans. Etudes de psychologie, devient kinésithérapeute à l’hôpital Purpan à Toulouse, animateur de radio aux Antilles Britanniques, grand-reporter à Radio Monte Carlo, au "Matin de Paris" (Inde, Liban, Nouvelle Calédonie) puis, depuis 1985, au Nouvel-Observateur.

    Il a publié plusieurs centaines de reportages effectués dans le monde entier (notamment conflits au Liban, Algérie, Israël, Syrie, Jordanie, Egypte, Irak, Iran, Bosnie, Kosovo, Albanie, Arménie, Haïti, Amérique latine (Pérou, Colombie, Bolivie, Mexique, Chili,Brésil, Cuba), Afrique (Côte d’Ivoire, Erythrée, Ethiopie, Rwanda, Sierra léone, Libéria, Tchad, Nigeria, Zaïre, Afrique du Sud), Asie (Sri-Lanka, Thaïlande, Birmanie, Bangladesh, Afghanistan, Pakistan ), Australie, Timor, Indonésie, Philippines, USA, Ex-Urss, Tibet, Chine...)

    Il a écrit "L’homme qui survécut.’’ Reportages. 1989. Editions Jean-Claude Lattes - "Le prix d’un enfant.’’ Document (avec Marie-France Botte). 1993 . Editions Robert Laffont - « Il faut abattre la lune. » Récit, 2001. Editions Nil ( Réédité en mars 2003 sous le titre : « La Nuit Algérienne. » Editions NiL - « Carnets de Bagdad », Récit, 2003, Editions Grasset - « Carnets, Israël Palestine » , Carnets de reportage (dessins de Yann le Bechec), 2004, Editions Jalan Publications. Et un documentaire « Irak, quand les soldats meurent », reportage, 64 minutes, 2006, produit par la Compagnie des Phares et Balises et diffusé sur Arte.

    Prix Albert Londres (1987).Prix des Organisations Humanitaires Agena (1989).Prix Bayeux des Correspondants de guerre, (Ouest-France), 1997. Prix Bayeux des correspondants de guerre (1998).Prix Louis Hachette ( 2001 ). Prix Méditerranée 2002 ( Pour le livre : « Il faut abattre la lune. »)

    Vient de publier "Sans blessures apparentes", Enquête chez les damnés de la guerre, Octobre 2008, Editions Robert laffont, un ouvrage enquête sur les traumas et blessures psychiques, qui a remporté le Grand Prix des Lectrices Elle 2009 et le Prix 3ème Assises du journalisme

    A réalisé en 2010 un film "Sans Blessures Apparentes", 63mn, tiré de son livre du même nom, qui a obtenu le Grand Prix et le Prix du Public au FIGRA, Festival International du Grand Reportage d’Actualité.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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    • #3
      Alger la belle ?!

      Je n'ai jamais compris ça, meskine il parle d'Alger de ses rêves et de son enfance. Alger la blanche la belle est morte depuis longtemps. Aucun urbanisme, plein de saleté, ... dommage, elle est devenue "Alger la sombre", tout comme la majorité des villes du Nord de l'Algérie.
      «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

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      • #4
        L'art de vitrioler les propos...

        S'il a en partie raison, la façon de présenter les choses est pour le moins biaisée.

        Partout dans les pays musulmans (de préférence ceux qui parlent arabe, les autres sont vachement moins bêtes) c'est la même intolérance pendant le ramadan. Mais combien, à l'instar de l'Algérie, en parlent?
        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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        • #5
          il l'a quitté en 1960 meskine

          sinon il date de quand cet article?
          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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          • #6
            du même auteur c'est romantique extrait "alger sur la trace d'un père



            ""
            Je suis né au bord de la mer et la mer m'a toujours emporté. Je suis né en Méditerranée où la terre est obscure et le soleil aveuglant, dans un pays en noir et blanc, violent comme un négatif. Les cartes postales d'Algérie sont des mensonges qui ne montrent que les apparences, un ciel toujours bleu, un soleil doré et un horizon léger; une terre chaude, caressante et maternelle, floquée d'ocre rouge et de tâches de verdure. En réalité, le soleil d'ici est trop fort, coupant comme le bord d'une boîte en fer blanc. Il ne réchauffe pas les habitants, il leur brûle la peau, les écorche vifs. Terre et ciel de feu crachent alors la même couleur, ce rouge sang qui englue régulièrement l'histoire du pays. Blanc le soleil, noir le sol, rouge le sang; l'univers est impitoyable pour les délicats, les faibles, les lâches. Et insupportable pour tous les autres s'il n'y avait là, à portée du corps des hommes, la masse sensuelle et lourde de la mer. Avec ses vagues qui se balancent, écument de vie, soupirent et meurent en paix au bord de la plage. C'est la mer qui meut et émeut la terre d'Algérie jusqu'à en faire une chair souple, chaude, vivante. Comme une main qui caresserait en permanence un rein douloureux. Elle est là, masse d'eau bleue, verte, violette, parfois boueuse du gris des profondeurs mais toujours lumineuse de désir. Sans elle, les humains seraient nus et durs comme des os oubliés sur une dune. Lui, le soleil, ne sait produire que chaleur et poussière ; c'est la mer, qui l'apprivoise et lui renvoie son double féminin, elle qui transforme son éblouissement en clarté, en doigt de lumière, en reflet d'eau. Le soleil laboure la terre d'Algérie mais c'est la mer qui l'ensemence. Et la sauve. Notre mer, qui êtes la chair de la terre, vous êtes là, sous moi, marchepied de velours aux portes d'Alger. Dix-neuf septembre 1991, ce retour ne ressemble pas à des retrouvailles. Après vingt-neuf ans d'absence, ce pays m'est devenu étranger. L'autre, celui de mon enfance, n'existe plus. Un pays est un espace et l'enfance un moment. Il faut les deux à la fois pour dire " mon pays ". Je ne suis plus un enfant et cette terre est habitée par d'autres. Elle leur appartient désormais. D'avant-hier à aujourd'hui, il y a une trentaine d'années où je n'étais pas ici. Le pays de mon enfance, stocké dans ma mémoire, me semble momifié. L'avion survole un coin du monde que j'ai rangé au rayon Politique Etrangère sans jamais rouvrir le dossier. Je ne sais rien de ces gens et de leur histoire contemporaine. Un immense trou noir. Ici, je suis un étranger qui ne revendique aucun droit spécifique. En posant le pied sur le tarmac de l'aéroport Houari Boumediène à Alger, je ne ressens pas d' émotion particulière. Je suis de passage. Juste le temps de voir un documentaire sur la guerre d'Algérie que son auteur, un historien français, a tenu à projeter dans un cinéma local. J'arrive ici écœuré par la farce de la guerre du Golfe et la tragédie des montagnes du Kurdistan d'où je suis revenu anéanti par une fièvre inconnue. Du coup, ce bref voyage culturel à Alger ressemble à une permission pour convalescent.
            Maintenant, une violente odeur me soulève le cœur, quelque chose entre l'ordure et le végétal, une pestilence que je reconnais aussitôt : la rivière de l'Harrach ! A quelques kilomètres de l'aéroport, mon taxi franchit un pont au-dessus d'une eau noire, épaissie par les déchets d'une usine d'alfa et l'émergence de bouches d'égouts. Autrefois, quand le vent tournait en direction de la banlieue d'Alger, cette haleine de malade soufflait sur plusieurs kilomètres et escaladait les dix étages de notre immeuble. Du haut de mon balcon, je regardais, dégoûté et fasciné, des gamins croûteux qui n'hésitaient pas à jeter leur radeau de planches pour tenter la traversée du grand cloaque. Aujourd'hui, je n'en vois aucun. Mais voilà plus de trente ans que l'Harrach pue, toujours aussi fort. Le taxi file sur la " Route Moutonnière ", séparée de la mer par une jetée d'énormes rochers noirs. " Moutonnière "... quelqu'un m'a dit un jour que le nom venait des troupeaux de moutons qu'on menait à l'abattoir. J'ai toujours préféré croire qu'ils évoquaient cette écume de laine blanche que le vent soulève au sommet des vagues. En fait, je ne sais plus. La voiture roule trop vite pour mon début de mémoire et j'ai soudain très envie de dormir. Les yeux mi-clos, je perçois pourtant cette qualité de ciel, une certaine quantité de couleur vaporisée dans un certain volume d'air marin, une lumière de " sortie de lycée " comme l'a dit un ami. D'un coup de frein brutal, le chauffeur évite un chien jaune, jure dans l'embouteillage, me parle de son neveu asthmatique soigné à Paris et de son père torturé par les parachutistes français :
            -" Quand il en parle, - pas souvent, hein ! -alors, il est tout bizarre. Son corps devient chiffon. Et il pleure. Mon père! Il pleure comme un enfant... "
            Je n'entends déjà plus. Et le reste de son monologue se noie, enveloppé dans ma torpeur.
            « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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            • #7
              malheur à « l'étranger » ! Celui qui ne se fond pas dans la grisaille. Comme ce libraire éclairé de la rue Didouche-Mourad, pied-noir d'origine espagnole, Joachim Grau dit « Vincent », amoureux des beaux-arts, connu et aimé des intellectuels, Vincent qui se croyait à sa place, à l'abri dans sa librairie comme dans une bulle d'intelligence, bouffée de lumière dans la crasse de la ville. Vincent que des balles imbéciles ont abattu.
              EUUUUUUUUUUUUUUh

              je comprends rien , il parle de quel période 90's ou 50's ?


              Tout est trop cher. Fini, la débauche de pâtisseries traditionnelles....
              Ah d'accord, c'est un roman ZEK que tu nous as posté, tu penses réellement que la rubrique ACTUALITE est la bonne ?
              .


              Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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              • #8
                Envoyé par bledard_for_ever
                sinon il date de quand cet article?
                Tu peux le savoir en cliquant sur le cache de google.

                7 sept. 2010
                Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

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                • #9
                  Semaine du 03/03/94
                  Le ramadan du désespoir
                  c'ets le nouvel obs du 03/03/1994

                  http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/...desespoir.html
                  Dernière modification par bledard_for_ever, 14 septembre 2010, 14h09.
                  « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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                  • #10
                    j'en été sûr, que ça date des années de braises.

                    ZEK, kahaltha ya wlidi
                    .


                    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                    • #11
                      Samir Aldeeb doit avoir une boule de cristal sacrément performante alors

                      On trouve cet article chez lui en ligne le 27/08... Connaissant son amour profond de l'islam à celui-là, j'ai dans l'idée qu'il a été farfouiller dans les poubelles du net.

                      Et en cherchant rapidement, je remonte déjà à 2006...
                      « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                      • #12
                        Ah oui 1994...

                        Zek le désespéré

                        Continue plutôt à nous vendre les mules entorchonnées pour des pur-sang, tu cours moins le risque qu'on aille vérifier les sources
                        « N’attribuez jamais à la malveillance ce qui s’explique très bien par l’incompétence. » - Napoléon Bonaparte

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                        • #13
                          allah yahdih c tout
                          « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

                          Commentaire


                          • #14
                            L'article date de 16 ans, ça parle couvre feu et tout, et il me semble qu'il n'y plus de couvre feu à Alger

                            http://hebdo.nouvelobs.com/sommaire/...desespoir.html
                            «Ceux qui sont infidèles connaissent les plaisirs de l’amour ; ceux qui sont fidèles en connaissent les tragédies..» Oscar Wilde

                            Commentaire


                            • #15
                              Il faut comprendre que ce n'est pas Pigale ou Les-champs-Élysée partout en Algérie.

                              ET jusqu'à preuve du contraire, les islamistes ne font pas loi en Algérie.

                              C'est plutôt les rites, la morale et la culture de notre société Algérienne qui exigent de l'individu qu'ils se comportent de la sorte.

                              Contrairement à d'autres pays qui se disent musulmans, l'algérien de l'Algérie Profonde est naturellement pieux et tolérant, et çà ne date pas d'aujourd'hui seulement. Les colons français le savait déjà !

                              De plus, dans chaque région et chaque patelin d'Algérie, les comportements, les traditions l'attachement ou pas aux préceptes de l'islam sont pas ou peu suivis. Ce qui fait que les gens sont plus tolérants dans les grandes villes que dans la campagne.

                              Évidemment, on entend des fois certains extrémistes de tout bord ( intégristes, athées) veulent de temps en temps, dicter leur loi, et attiser la haine d'autrui. Heureusement, la société algérienne dans sa globalité, les rejete en bloc, suite à tous les méfaits qu'ils nous ont endurés durant la dernière décade.

                              Alors, que ce journaleux évite le mensonge (couvre faux dans les rue d'Alger ?!) et de l'exagération dans ses écrits.
                              Dernière modification par absent, 14 septembre 2010, 14h20.

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