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Des paroles qui font réfléchir!!!

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  • Des paroles qui font réfléchir!!!

    D'avoir subi des siècles d'oppression nous rapproche des peuples qui ont connu la même destinée. Le Berbère que je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915, de Khalida Messaoudi, de Taslima Nasreen et de toutes les femmes qui se battent de par le monde, frère du Tibétain acculé par-dela les glaciers, Frère du Kurde qui lutte sous le tir croisé de multiples dictatures, et Frère de l'africain déraciné...
    Nous avons en commun la mémoire de nos sacrifices, je vous demande aujourd'hui de tisser les liens de la solidarité."


    Que pensez-vous de ce discours? Trouve t-il un écho au plus profond de vous-même?
    Nul besoin d'en connaitre l'auteur pour se prononcer à ce sujet...


    Pour ma part, ce sont des paroles qui me touchent et qui m'interpellent en tant que femme et citoyenne d'un pays du nom de l'Algérie!!!

  • #2
    le lien

    personnellement il n'a jamais été coupé ! je l'entretiend même !
    griffer ma feuille est mon plus bel amour plus elle souffre plus je me sens vivante!

    lily
    la diablesse!

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    • #3
      je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915, de Khalida Messaoudi,

      Les Juifs
      .... se sont laisses emmener
      .... au gibet sans reagir
      .... meme chose pour les Armeniens
      .... quant a l'opportuniste de service
      .... n'en parlons pas
      .... tout ce monde ne merite
      .... aucun respect

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      • #4
        dans le preambule on a oublier les indiens d'amerique, mais bon !.
        C'est regrettable pour les gens cités, ilsi ont subit des injustices et genocides, je ne peux qu'etre solidaire et compatir a leurs douleurs.
        Mais je ne vois pas ou, les bèrbères ont subit de tels genocides ?

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        • #5
          Envoyé par Thamila
          Le Berbère que je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915
          Perso, je dirais l'être humain que je suis est le frère du Juif, de l'Arménien, et de tout être dont on a dénigré l'humanité.
          La Berbère que je suis remercie Dieu que son peuple n'ait jamais subi la même épreuve.

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          • #6
            Des paroles qui font réfléchir

            Erreur,destination MP.
            Sorry
            Dernière modification par perplexe, 18 mars 2006, 10h43. Motif: Erreur de destination:message pour MP
            Honni soit qui mal y pense

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            • #7
              Les Juifs
              .... se sont laisses emmener
              .... au gibet sans reagir
              .... meme chose pour les Armeniens
              .... quant a l'opportuniste de service
              .... n'en parlons pas
              .... tout ce monde ne merite
              .... aucun respect
              avec de telles remarques , on n'est pas sorti de l'auberge...

              on verrait si d'autres réagiraient s'ils étaient exterminés dans le même contexte de terreur organisée comme cela était le cas du temps des nazis...

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              • #8
                La terereur ne plaît à personne je suppose, la souffrance, le mal, l'égoîsme, la méchanceté, sont véhiculés par la même personne, L'HOMME, je suis avec toute personne qui souffre, qui subit de l'humiliation, aucun être humain ne le mérite qu'il soit juif, chrétien ou autre........

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                • #9
                  Je suis avec l’opprimé quel qu’il soit, ou qu’il soit.
                  C’est ma seule et unique devise.
                  Mais pas avec ce genre de discours.
                  Si vous ne voyez pas les subtilités de pareil propos, alors ne me demandez pas le pourquoi du non cautionnement.
                  Et surtout n’extrapolez pas trop.

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                  • #10
                    je n'ai pas souvenir que les berberes est subi de genocides,je ne dis pas qu'ils n'est pas subit pas d'oppression ou d'humiliation,mais de la a les comparait a la shoah ou au genocide armenien il ya de quoi interpeller.
                    pour moi c'est denigrer et accuser l'algerie,et cela c'est de la bassesse,car c'est aussi insulter les algeriens,de tels propos sont aussi indignes que ceux qui n'éprouvent pas de respect a ceux qui ont subis la barbarie.
                    je suis du peuple des humains,et notre patrie s'appelle:terre

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                    • #11
                      avec de telles remarques , on n'est pas sorti de l'auberge...

                      on verrait si d'autres réagiraient s'ils étaient exterminés dans le même contexte de terreur organisée comme cela était le cas du temps des nazis...


                      Justement
                      .... heureusement qu'il y a eu
                      .... des hommes exceptionnels
                      .... tels que Menaheim Beghin
                      .... qui declencherent le soulevement
                      .... du ghetto de Varsovie
                      .... et qui sont morts les armes a la main
                      .... plutot que de se laisser mener
                      .... comme un troupeau passif.

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                      • #12
                        Thamila

                        -> Des paroles qui font réfléchir!!!

                        D'avoir subi des siècles d'oppression nous rapproche des peuples qui ont connu la même destinée. Le Berbère que je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915, de Khalida Messaoudi, de Taslima Nasreen et de toutes les femmes qui se battent de par le monde, frère du Tibétain acculé par-dela les glaciers, Frère du Kurde qui lutte sous le tir croisé de multiples dictatures, et Frère de l'africain déraciné...
                        Nous avons en commun la mémoire de nos sacrifices, je vous demande aujourd'hui de tisser les liens de la solidarité."

                        Que pensez-vous de ce discours? Trouve t-il un écho au plus profond de vous-même?
                        Nul besoin d'en connaitre l'auteur pour se prononcer à ce sujet...

                        Pour ma part, ce sont des paroles qui me touchent et qui m'interpellent en tant que femme et citoyenne d'un pays du nom de l'Algérie!!!
                        Salam,

                        le discours est bien,c'est mélange de race entre africains,juifs,beurs,arméniens,mais si elle te touche tu es vraiment sensible,mais peut-être il y a la solidarité mais aussi des guerres entre eux!!!!!

                        @+

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                        • #13
                          Le Berbère que je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915, de Khalida Messaoudi, de Taslima Nasreen et de toutes les femmes qui se battent de par le monde, frère du Tibétain acculé par-dela les glaciers, Frère du Kurde qui lutte sous le tir croisé de multiples dictatures, et Frère de l'africain déraciné...
                          Nous avons en commun la mémoire de nos sacrifices, je vous demande aujourd'hui de tisser les liens de la solidarité."
                          Beaucoup de peuples ont vu leur histoire s'eteindre devant l'histoire de leur oppresseurs. Beaucoup de peuples ont vu leur culture disparaitre en faveur de la culture de leurs agresseurs. D'autres peuples ont se sont battus pour leur dignite et d'autres, emmenes commes des moutons a l'abattage. Ceci est un aspect de l'histoire de l'humanite.
                          A force de tout cela, certains pleurent, certains crient et certains, vides de leur essence culturelle se confondent et confondent, prennent ce qui est d'actualite, ce qui est politiquement correct et pleurnichent pour des faits revolus mais remis sur le devant de la scene afin de maintenir une certaine pression politique.
                          A mon avis, l'auteur de la citation objet de ce topic releve plutot de la psychanalyse.

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                          • #14
                            Khalida messaouadi se bat pour la solidarité???

                            je crois que je vais prendre rendez vous chez mon ophtalmo .....

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                            • #15
                              La majorité des interventions étaient loin d'être constructives, et défendables... Voici le texte intégral, en espérant que cela vous fera réfléchir et revoir vos postions, il n'en reste pas moins que j'admire et respecte son auteur MATOUB LOUNES!!!!

                              Prix de la mémoire

                              Le 6 décembre 1994, MATOUB Lounès a reçu des mains de Danielle MITERRAND le prix de la MEMOIRE. Récompense décernée à une personnalité qui a marqué l'année par son engagement, par son combat. Privilège extrême. Danielle MITERRAND a parlé de la situation en ALGERIE et lui a félicité pour son courage.
                              Ci-dessous, voici le texte prononcé par MATOUB Lounès lors de la remise du prix à la SORBONNE.


                              "Personne et surtout pas les plus humbles, n'est épargné par la violence qui secoue l'Algérie. Dans mon pays, aujourd'hui, on est tué pour ce que l'on est, pas pour ce que l'on fait. J'avais été arrêté, mitraillé par le pouvoir comme chanteur berbère.
                              Et lorsque, récemment, j'ai été enlevé par les éléments du GIA, ils ne m'ont pas reproché une quelconque collusion avec le pouvoir.
                              D'ailleurs, ils savaient que j'avais subi la prison, que j'avais été criblé de balles par les gendarmes à l'époque ou l'intégrisme poussait à l'ombre des institutions de l'état.
                              Non, ce qu'ils m'ont reproché, c'est d'être libre penseur, de rejeter la dictature arabo-islamique, de revendiquer mon identité berbère, antérieure à l'arabo-islamisme. Ce qu'ils m'ont reproché aussi, c'est de chanter l'antique esprit de résistance, celui de la reine Kahina qui s'est opposé à la première invasion arabe.
                              Kahina, Massinissa, Jughurtha sont autant de noms qui sont aujourd'hui bannis de l'histoire officielle comme de celles des intégristes.
                              Car tous les dictateurs qui veulent s'approprier l'Algérie, commencent par la façonner pour la dominer.
                              Et le premier acte c'est d'effacer la mémoire du pays, c'est à dire son histoire.
                              Les figures emblématiques de notre antiquité résonnent comme autant de dénonciations de cette imposture.
                              La langue Tamazight, c'est-à-dire berbère, chassée des plaines, retranchée sur les crêtes, refoulée dans le désert est la preuve vivante que le peuple algérien est d'abord berbère, même si une grande partie a perdu l'usage de la langue ancestrale. Cette négation de l'identité, cette mémoire tronquée, c'est une constante de notre histoire.
                              On nous a dit Romains, Byzantins, Arabes, Turcs, Gaulois et aujourd'hui encore dans cette Afrique du Nord libérée de toute tutelle coloniale, nous ne sommes toujours pas Imazighen.
                              Pourquoi ?
                              "On veut nous emprisonner dans un passé sans mémoire et sans avenir" comme l'écrivait Jean Amrouche en 1958.
                              Mais précisément, toujours selon Amrouche, on peut affamer les corps, on peut battre les volontés, mater la fierté la plus dure sur l'enclume du mépris. On ne peut assécher les sources profondes ou l'âme orpheline par mille radicelles invisibles suce le lait de la liberté. C'est ce lait de la liberté qui est sucé à travers les racines qui rend indomptables les régions berbèrophones.
                              Aujourd'hui c'est le Mouvement Culturel Berbère qui est le noyau identitaire et le fer de lance de la résistance. La culture berbère, à mes yeux, c'est cet attachement indéfectible à l'esprit de liberté.
                              D'avoir subi des siècles d'oppression nous rapproche des peuples qui ont connu la même destinée. Le Berbère que je suis est frère du Juif qui a vécu la Shoah, de l'Arménien qui a vécu le terrible génocide de 1915, de Khalida Messaoudi, de Taslima Nasreen et de toutes les femmes qui se battent de par le monde, frère du Tibétain acculé par-dela les glaciers, Frère du Kurde qui lutte sous le tir croisé de multiples dictatures, et Frère de l'africain déraciné...
                              Nous avons en commun la mémoire de nos sacrifices, je vous demande aujourd'hui de tisser les liens de la solidarité."


                              Texte du discours prononcé par MATOUB Lounès à la Sorbonne à l'occasion de la remise du prix de la Mémoire le 6/12/1994.
                              Dernière modification par Thamila, 20 mars 2006, 20h56.

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