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Lemsella fête la figue du 16 au 18 septembre

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  • Lemsella fête la figue du 16 au 18 septembre

    Fruit emblématique de la Méditerranée, la figue sera de nouveau à l’honneur les 16, 17 et 18 de ce mois à Lemsella, dans la commune d’Illoula Ou Malou, à 65 km à l’est de la wilaya de Tizi- Ouzou.

    Ce village abrite depuis quatre ans la fête de la figue passée au rang d’événement régional, qui est devenu un rendez-vous pour débattre de la préservation de ce fruit millénaire aux multiples vertus. Pour sa 4e édition, la fête promet beaucoup de belles surprises aux nombreux visiteurs qui ne manqueront pas d’affluer des quatre coins de Kabylie, et même de certaines villes de l’intérieur du pays, pour se ressourcer dans ce magnifique village de montagne transformé en cette occasion en exposition à ciel ouvert et mieux connaître ce fruit qui convient aussi bien aux enfants, aux personnes âgées qu’aux parturientes. Pour être de l’événement auquel est convié le ministère de la Culture, des familles émigrées ont fait coïncider leurs vacances avec l’événement comme Houri Belaïd qu’on a rencontré jeudi. La fête organisée par l’association Tighilt et le comité de village Lemsella sous l’égide de l’APW de Tizi-Ouzou et de l’APC d’Illoula Ou Malou sera sponsorisée par le leader des boissons gazeuses Hamoud Boualem, qui fournira aussi des tentes, des parasols et des tee-shirts. La chambre des métiers et de l’artisanat et la chambre de l’agriculture verront leur entrée en lice cette année, confient les organisateurs euphoriques qui annoncent également la participation des associations Etoile Akbou Culture, Numidia d’Oran et une association de Tipasa. La localité d’Ighil Ali qui active dans la préservation de ce fruit du terroir participera elle aussi pour la première fois avec Beni Maouche qui, elle, est une habituée de ce rendez-vous annuel. Après la cérémonie officielle, le programme s’ouvrira sur un spectacle de rue, à travers les venelles du village transformées en stands à ciel ouvert, et une visite guidée des expositions dans un décor naturel saisissant de beauté. Elle sera suivie d’une prise de paroles à la place Tighilt aménagée et décorée à cette occasion. On assistera à une table ronde sur la valorisation de l’espace montagnard en présence des paysans de la région suivie d’un spectacle de magie. Une visite guidée des figueraies du village est programmée ainsi qu’une animation, qui se terminera tard dans la soirée, au profit des villageois et de leurs hôtes pour lesquels des infrastructures d’accueil ont été prévues. Au deuxième jour, la fête intégrera un aspect de notre culture à travers une cérémonie de circoncision. Occasion pour la troupe féminine traditionnelle de déclamer des chants puisés du terroir. Cette poésie chantée par les gardiennes des traditions fera d’ailleurs l’objet d’une table ronde sous le thème générique de la sauvegarde du patrimoine. Elle sera animée par des figures connues de l’université et du HCA. Le sport et la danse seront également à l’honneur des festivités qui se veulent variées et diversifiées. Le chanteur Zayan, un enfant du pays rendu célèbre par la chanson Baden Baden, ville où il réside en Allemagne, fera le point avec les journalistes en marge de la soirée qu’il animera vendredi. Cette édition verra la participation d’un nombre impressionnant d’exposants, d’artisans et de producteurs qui pourront écouler leurs produits auparavant destinés exclusivement à la dégustation. Elles compléteront le tableau des démonstrations culinaires des cuisinières et des pâtissières de la section féminine de Tighilt. Cette année verra la participation de toutes les association de la commune d’Illoula Ou Malou qui abrite désormais trois importants rendez-vous annuels : la fête annuelle de la figue institutionnalisée depuis 2006, la fête de la robe kabyle et tout dernièrement le rendez-vous de la musique kabyle moderne que les initiateurs espèrent faire intégrer dans le calendrier de la wilaya. Notons, enfin, la contribution intellectuelle de Mahmoud Houri, dont le travail de recherche autour de la symbolique de la figue a pondu d’un intéressant ouvrage sur les proverbes et les maximes kabyles centrés sur cette thématique qui bénit la nature et les hommes.

    S. Hammoum
    Des projets en suspens à Tizi-Gheniff
    Plusieurs projets d’envergure attendent leur concrétisation dans la commune de Tizi-Gheniff, située à environ 60 km au sud-ouest du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Buttant sur des lenteurs administratives au niveau de différents services de la wilaya, ces projets sont à même d’amorcer une dynamique de développement sur tous les plans dans la municipalité, voire dans toute la région sud de Tizi-Ouzou. Il s’agit, entre autres, de la création d’une zone industrielle au lieudit El-Mars, à la limite avec la commune de Draâ-El-Mizan. A ce sujet, le maire de Tizi-Gheniff, Mohamed Djida, nous dira : «Suite à notre proposition, une commission a été dépêchée par la direction des mines et de l’industrie (DMI) pour examiner le dossier et nous attendons toujours de savoir le sort qui lui est réservé. Les conditions favorables à la réalisation du projet sont réunies.» «Le site est idéal : il est situé aux abords de la RN68 dont le tronçon Draâ-El-Mizan-Issers va devenir une autoroute. L’endroit n’est pas loin du port de Dellys (Boumerdès). Le site est aussi alimenté en eau et en gaz naturel. Ce projet attirera les investissements vers notre commune, unique moyen de créer des postes d’emploi durables. Ce qui va permettre d’absorber définitivement le chômage qui lamine la majorité de nos jeunes», argumente M. Djida, qui souhaite qu’«on lui accorde une issue favorable». L’autre projet, aussi important que le premier, est celui de le création de carrières d’agrégats, de pierres et d’argile dans différentes régions de la municipalité. «Celui-ci est dans la même situation que le précédent. Suite à notre demande de recensement de sites de carrières, un ingénieur de la DMI a effectué une prospection et nous attendons toujours une réponse officielle de la part des autorités de la wilaya», nous a déclaré, samedi dernier, M. Djida qui estime toutefois qu’il faudrait une prospection plus approfondie. La dotation du stade communal en gazon synthétique et en gradins ainsi que la réalisation d’une salle omnisports de 500 à 1 000 places se font, eux aussi, toujours attendre. Pourtant, à en croire M. Djida, «c’est le ministre de la Jeunesse et des Sports en personne qui m’en a fait la promesse». «Par conséquent, je saisis cette occasion que m’offre votre respectueux journal pour rappeler à Monsieur le ministre l’urgence et la nécessité de l’inscription de ces opérations au profit de notre commune, pratiquement dépourvues d’infrastructure pour les jeunes», lance-t-il. Dans le domaine de la culture, en agonie à Tizi-Gheniff, le premier magistrat de la commune tient à rappeler «aux autorités de la wilaya leur promesse de réaliser un ensemble culturel à la place de la salle du cinéma sise au centre-ville du chef-lieu communal, qui devrait être démolie suite aux dommages causés par le séisme du 21 mai 2003». Afin de rattraper un tant soit peu l’énorme retard qu’accuse la commune en matière de développement, les élus et responsables locaux, à leur tête le maire, appellent les pouvoirs publics, et plus particulièrement les ministres de la Culture et de la Jeunesse et des Sports ainsi que les autorités de la wilaya de Tizi-Ouzou «à donner suite en urgence aux projets et promesses suscitées». Ils invitent également les parlementaires de la région «à contribuer au développement de cette commune longtemps marginalisée».

    Kaci Moussa
    Le Soir d'Algérie

  • #2
    encore ratée !

    Chanceux ceux qui sont sur place ..... lexrif à volonté !

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    • #3
      Merci....

      Merci pour ces informations Tafsut...Je dois avouer que je suis un admirateur de la figue et encore plus du figuier.

      J'en fais l'ambition d'y participer l'annee prochaine. C'est toujours au meme endroit? Si tu peux me donner plus d'information, cela sera bien apprecie.

      Je suis de la region d'Ighil Ali, mais je n'ai pas entendu parler de cette fete.

      Il etait temps que la Kabylie commence a celebrer sa culture et la figue est une part integre du regime alimentaire de la Kabylie. Les figues commencent en aout et on peut les manger fraiches ou seches, ce qui prolonge leur longivite jusqu'a mars et Avril. Par consequent, neuf mois dans l'annee. Un fruit qui ne mange pas a la meme table que la famine. C'est a dire: facile a cultiver, fecond et une longue vie.

      merci Tasfut...ne m'oublies pas.
      Protege-moi de ton amour et de l'innocence de ses propos!!

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      • #4
        Bonjour,

        Wlach atas thivekhsisine assegassagui !

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