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Les ralliements des membres du polisario au Maroc sont de plus en plus nombreux et ne connaissent pas de fin. Ces derniers mettent à profit les rares opportunités pour fausser la vigilance des gardes et enfoncer les miradors dressés autour des camps de Tindouf et Lahmada, traverser des milliers de kilomètres de sable, braver toutes sortes de dangers et regagner la mère-patrie, le Royaume du Maroc. On ne compte plus le nombre des téméraires ralliés, dont Mostapha Salma incarne l'une des figures emblématiques. Dans la foulée, il convient de citer le mouvement Forsatin (Forum de soutien aux autonomistes de Tindouf) qui représente un ensemble de jeunes Sahraouis, entièrement acquis au Plan d'autonomie et dont les membres sont résolus à militer pour convaincre leurs frères de la justesse de cette initiative et des perspectives d'avenir qu'elle offre. On devrait prendre au sérieux cette nouvelle réalité politique qui prend de plus en plus d'ampleur et, telle une toile d'araignée, se répand dans les camps et à l'extérieur des camps de séquestration.
Elle constitue de nos jours l'autre visage du conflit du Sahara, et pour tout dire une dimension humaine inédite. Les membres du Forsatin sont des unionistes, ni plus ni moins, ils adhèrent au projet d'autonomie présenté par le Maroc, seule issue à leurs yeux pour résoudre le lancinant conflit du Sahara et promouvoir une solution démocratique. Mieux: leur action vise une sensibilisation de leurs frères et sœurs séquestrés dans les camps de Tindouf, une mission dont ils ne se départissent nullement tant que ces derniers demeurent enfermés derrière des barbelés et subissent les affres de la détention. Les derniers événements leur donnent à la fois raison et les confortent dans leur combat contre l'oppression que les affidés du polisario et de la sécurité militaire algérienne leur font subir.
L'opinion internationale, qui a accueilli avec soulagement et enthousiasme le proposition du Maroc d'une autonomie élargie au Sahara, assiste ainsi désormais à l'amplification organisée d'un mouvement de revendication, cohérent, déterminé et résolu à porter la lutte sur divers fronts, politique, diplomatique, et à l'intérieur même des camps de séquestration.
Peut-être devrait-on mieux prendre la réelle mesure des innombrables et incessants ralliements auxquels les gouvernements et l'opinion mondiale assistent de plus en plus. Ils sont autant de démentis cinglants infligés aux séparatistes que la preuve de la justesse de la cause du Maroc. Originaires de Lâayoune, de Dakhla, de Smara et de Boujdour, des centaines de ralliés regagnent le Maroc et apportent leurs témoignages, chacun à sa manière, décrivant le calvaire de nos frères, les conditions d'enfermement qu'ils subissent, la cruelle répression qui s'abat sur eux comme une chape de plomb. De Brahim Hakim à Ahmeddou Ould Souilem, en passant par Guejmoula Bent Abbi et autres personnalités dirigeantes, ou encore de simples citoyens, le mouvement des ralliements est à l'image d'une véritable marée humaine. Il est à la cause du Maroc ce que la justice est à l'histoire. S'ils rallient le Maroc, c'est parce qu'ils dénoncent en même temps l'enfer carcéral dans lequel la propagande algérienne les enferme, aussi parce que l'illusoire vision dans laquelle ils se sont laissé fourvoyer détruit jusqu'à leur espoir. C'est également pour retrouver leur terre natale où ils sont nés et où vivent leurs familles.
A présent, la chimère s'étant volatilisée, leur retour à la mère-patrie s'inscrit dans une démarche de raison. Le Forsatin constitue pour eux et pour l'ensemble des populations sahraouies un cadre idoine pour se mobiliser et dénoncer à la fois l'égarement que le polisario entretient à leur égard. Le mouvement qui sous-tend la création du Forsatin participe d'une dénonciation méthodique et pertinente de la politique de répression mise en place et pratiquée dans les camps de Tindouf. Une chose est sûre : ce vaste et incontrôlable mouvement de ralliements et de dissidences des troupes du polisario vers le Maroc, amplifié depuis quelques années, impliquant de plus en plus de hauts responsables et de dignitaires, dénote la gravité des dissidences au sein des séparatistes et conforte le camp des partisans de l'autonomie proposée par le Maroc.
Le mouvement Forsatin exprime ni plus ni moins l'esprit de cette contestation au sein des camps de Tindouf et l'adhésion au principe d'autonomie. Il incarne une force, une volonté de regrouper les partisans de la solution politique et démocratique, son succès ne faisant aucun doute et témoigne plutôt de la justesse de la thèse de l'union nationale autour du sacro-saint credo de l'autonomie et de la liberté.
Source : le matin 15.09.2010
Elle constitue de nos jours l'autre visage du conflit du Sahara, et pour tout dire une dimension humaine inédite. Les membres du Forsatin sont des unionistes, ni plus ni moins, ils adhèrent au projet d'autonomie présenté par le Maroc, seule issue à leurs yeux pour résoudre le lancinant conflit du Sahara et promouvoir une solution démocratique. Mieux: leur action vise une sensibilisation de leurs frères et sœurs séquestrés dans les camps de Tindouf, une mission dont ils ne se départissent nullement tant que ces derniers demeurent enfermés derrière des barbelés et subissent les affres de la détention. Les derniers événements leur donnent à la fois raison et les confortent dans leur combat contre l'oppression que les affidés du polisario et de la sécurité militaire algérienne leur font subir.
L'opinion internationale, qui a accueilli avec soulagement et enthousiasme le proposition du Maroc d'une autonomie élargie au Sahara, assiste ainsi désormais à l'amplification organisée d'un mouvement de revendication, cohérent, déterminé et résolu à porter la lutte sur divers fronts, politique, diplomatique, et à l'intérieur même des camps de séquestration.
Peut-être devrait-on mieux prendre la réelle mesure des innombrables et incessants ralliements auxquels les gouvernements et l'opinion mondiale assistent de plus en plus. Ils sont autant de démentis cinglants infligés aux séparatistes que la preuve de la justesse de la cause du Maroc. Originaires de Lâayoune, de Dakhla, de Smara et de Boujdour, des centaines de ralliés regagnent le Maroc et apportent leurs témoignages, chacun à sa manière, décrivant le calvaire de nos frères, les conditions d'enfermement qu'ils subissent, la cruelle répression qui s'abat sur eux comme une chape de plomb. De Brahim Hakim à Ahmeddou Ould Souilem, en passant par Guejmoula Bent Abbi et autres personnalités dirigeantes, ou encore de simples citoyens, le mouvement des ralliements est à l'image d'une véritable marée humaine. Il est à la cause du Maroc ce que la justice est à l'histoire. S'ils rallient le Maroc, c'est parce qu'ils dénoncent en même temps l'enfer carcéral dans lequel la propagande algérienne les enferme, aussi parce que l'illusoire vision dans laquelle ils se sont laissé fourvoyer détruit jusqu'à leur espoir. C'est également pour retrouver leur terre natale où ils sont nés et où vivent leurs familles.
A présent, la chimère s'étant volatilisée, leur retour à la mère-patrie s'inscrit dans une démarche de raison. Le Forsatin constitue pour eux et pour l'ensemble des populations sahraouies un cadre idoine pour se mobiliser et dénoncer à la fois l'égarement que le polisario entretient à leur égard. Le mouvement qui sous-tend la création du Forsatin participe d'une dénonciation méthodique et pertinente de la politique de répression mise en place et pratiquée dans les camps de Tindouf. Une chose est sûre : ce vaste et incontrôlable mouvement de ralliements et de dissidences des troupes du polisario vers le Maroc, amplifié depuis quelques années, impliquant de plus en plus de hauts responsables et de dignitaires, dénote la gravité des dissidences au sein des séparatistes et conforte le camp des partisans de l'autonomie proposée par le Maroc.
Le mouvement Forsatin exprime ni plus ni moins l'esprit de cette contestation au sein des camps de Tindouf et l'adhésion au principe d'autonomie. Il incarne une force, une volonté de regrouper les partisans de la solution politique et démocratique, son succès ne faisant aucun doute et témoigne plutôt de la justesse de la thèse de l'union nationale autour du sacro-saint credo de l'autonomie et de la liberté.
Source : le matin 15.09.2010