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«En Afrique, les politiques macroéconomiques orthodoxes et les réformes des politiques mises en oeuvre pendant plus de vingt ans n´ont eu que des succès limités pour créer les conditions nécessaires à une croissance rapide et durable, surtout en Afrique subsaharienne.»
Ce constat émane des experts de la CNUCED. Dans son dernier rapport sur le commerce et le développement 2010, rendu public hier, cette commission onusienne ajoute qu'«à la fin des années 90, la structure de la production dans la sous-région rappelait celle de la période coloniale, avec une place prépondérante de l´agriculture et des activités extractives». Même en Asie, où le PIB et la productivité ont rapidement augmenté pendant de nombreuses années, il faudrait renforcer les facteurs intérieurs qui contribuent à la création d'emplois pour fournir des emplois acceptables à une plus grande partie de la population active.
En 2003 jusqu'aux prémices de la crise en 2008, ajoute la même source, la croissance et les revenus ont progressé de manière significative dans l´ensemble des régions en développement. Cette évolution était due en partie à une réorientation vers des politiques macroéconomiques plus expansionnistes, mais surtout aux effets favorables d´une économie mondiale en pleine expansion, note ledit rapport. La CNUCED prévient qu'on peut difficilement s'attendre à ce que l´environnement extérieur soit aussi favorable pour les pays en développement dans les années à venir. D´où la nécessité de recentrer les stratégies de croissance sur la demande intérieure.
Toutefois, «ce recentrage sur le renforcement de la demande intérieure comme moteur de la création d´emplois, et sur une moindre dépendance vis-à-vis des exportations que celle de bon nombre de pays dans le passé pour leur croissance, ne doit pas être considéré comme un repli du mouvement d´intégration dans l´économie mondiale», estime le secrétaire général de la CNUCED dans l´aperçu général du rapport. Par ailleurs, ledit document indique que les pays en développement, dont la stratégie de croissance et de création d´emplois dépend de l´expansion des exportations, «devraient repenser les politiques conçues pour soutenir un progrès économique durable».
Avec la fin de l´envolée de la consommation financée par la dette aux Etats-Unis, analyse le rapport, les ambitions placées dans une croissance tirée par les exportations vont se heurter à de plus en plus de contraintes. Pourquoi ? Car l´économie des États-Unis ne sera plus un moteur de croissance pour l´économie mondiale. Et ni la Chine, ni la zone euro, ni le Japon ne sont en mesure d´assumer ce rôle dans un avenir prévisible. A ce propos, la CNUCED préconise d´adopter des politiques reposant sur une combinaison équilibrée entre la demande intérieure et la demande extérieure afin d´assurer une croissance économique durable, de créer des emplois et de réduire la pauvreté.
Par Salah Benreguia.
Source : allafrica.com
Ce constat émane des experts de la CNUCED. Dans son dernier rapport sur le commerce et le développement 2010, rendu public hier, cette commission onusienne ajoute qu'«à la fin des années 90, la structure de la production dans la sous-région rappelait celle de la période coloniale, avec une place prépondérante de l´agriculture et des activités extractives». Même en Asie, où le PIB et la productivité ont rapidement augmenté pendant de nombreuses années, il faudrait renforcer les facteurs intérieurs qui contribuent à la création d'emplois pour fournir des emplois acceptables à une plus grande partie de la population active.
En 2003 jusqu'aux prémices de la crise en 2008, ajoute la même source, la croissance et les revenus ont progressé de manière significative dans l´ensemble des régions en développement. Cette évolution était due en partie à une réorientation vers des politiques macroéconomiques plus expansionnistes, mais surtout aux effets favorables d´une économie mondiale en pleine expansion, note ledit rapport. La CNUCED prévient qu'on peut difficilement s'attendre à ce que l´environnement extérieur soit aussi favorable pour les pays en développement dans les années à venir. D´où la nécessité de recentrer les stratégies de croissance sur la demande intérieure.
Toutefois, «ce recentrage sur le renforcement de la demande intérieure comme moteur de la création d´emplois, et sur une moindre dépendance vis-à-vis des exportations que celle de bon nombre de pays dans le passé pour leur croissance, ne doit pas être considéré comme un repli du mouvement d´intégration dans l´économie mondiale», estime le secrétaire général de la CNUCED dans l´aperçu général du rapport. Par ailleurs, ledit document indique que les pays en développement, dont la stratégie de croissance et de création d´emplois dépend de l´expansion des exportations, «devraient repenser les politiques conçues pour soutenir un progrès économique durable».
Avec la fin de l´envolée de la consommation financée par la dette aux Etats-Unis, analyse le rapport, les ambitions placées dans une croissance tirée par les exportations vont se heurter à de plus en plus de contraintes. Pourquoi ? Car l´économie des États-Unis ne sera plus un moteur de croissance pour l´économie mondiale. Et ni la Chine, ni la zone euro, ni le Japon ne sont en mesure d´assumer ce rôle dans un avenir prévisible. A ce propos, la CNUCED préconise d´adopter des politiques reposant sur une combinaison équilibrée entre la demande intérieure et la demande extérieure afin d´assurer une croissance économique durable, de créer des emplois et de réduire la pauvreté.
Par Salah Benreguia.
Source : allafrica.com