Plus de 5.000 clandestins algériens en Grèce dont 950 en détention
950 Algériens clandestins sont détenus depuis plusieurs mois en Grèce alors que le nombre total d’immigrants qui ont rejoint illégalement ce pays s’élève à plus de 5.000. C’est ce que révèle une étude financée par l’Union européenne et menée par un panel de chercheurs universitaires de nationalité algérienne, espagnole, italienne et française et dont TSA a eu connaissance. Si le nombre des clandestins est approximatif car difficile à obtenir, en revanche, celui des prisonniers est officiel car obtenu auprès de l’administration pénitentiaire grecque. Ces prisonniers subissent de mauvais traitements et sont détenus dans de mauvaises conditions, selon la même source.
L’enquête, qui est sur le point d’être finalisée, n’exclut pas que le nombre des clandestins puisse atteindre 10.000. Elle révèle aussi que le flux des immigrants algériens est aussi important en raison de la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Une situation qui a été mise à profit par des réseaux de trafic de personnes qui ont saisi l’aubaine du relâchement des services de sécurité grecs en charge du contrôle des frontières depuis qu’ils ne perçoivent plus leurs salaires, il y a de cela plusieurs mois.
Les chercheurs ont rencontré et discuté avec quelques clandestins dont des détenus. Pour compléter leur étude, les auteurs se sont déplacés en Algérie pour y rencontrer les familles de ces derniers. Les clandestins algériens qui ont gagné la Grèce s’en servent comme d'un point de transit avant de rejoindre d’autres régions d’Europe pour y chercher du travail et tenter de s’y installer. Pour les prisonniers, une fois leur peine d’emprisonnement purgée et remis en liberté, ils tentent tous de quitter le pays vers d’autres destinations toujours de manière clandestine. Le plus souvent par voie maritime comme ils sont venus d’Algérie. Certains regagnent la Grèce par le biais de la Turquie.
L’enquête en question fait également ressortir la présence d’immigrants clandestins marocains et tunisiens mais dont le nombre est moins important que celui de nos compatriotes. Elle devra faire l’objet d’un rapport qui devrait être remis puis exploité par les institutions européennes.
TSA
950 Algériens clandestins sont détenus depuis plusieurs mois en Grèce alors que le nombre total d’immigrants qui ont rejoint illégalement ce pays s’élève à plus de 5.000. C’est ce que révèle une étude financée par l’Union européenne et menée par un panel de chercheurs universitaires de nationalité algérienne, espagnole, italienne et française et dont TSA a eu connaissance. Si le nombre des clandestins est approximatif car difficile à obtenir, en revanche, celui des prisonniers est officiel car obtenu auprès de l’administration pénitentiaire grecque. Ces prisonniers subissent de mauvais traitements et sont détenus dans de mauvaises conditions, selon la même source.
L’enquête, qui est sur le point d’être finalisée, n’exclut pas que le nombre des clandestins puisse atteindre 10.000. Elle révèle aussi que le flux des immigrants algériens est aussi important en raison de la crise qui secoue le pays depuis plusieurs mois. Une situation qui a été mise à profit par des réseaux de trafic de personnes qui ont saisi l’aubaine du relâchement des services de sécurité grecs en charge du contrôle des frontières depuis qu’ils ne perçoivent plus leurs salaires, il y a de cela plusieurs mois.
Les chercheurs ont rencontré et discuté avec quelques clandestins dont des détenus. Pour compléter leur étude, les auteurs se sont déplacés en Algérie pour y rencontrer les familles de ces derniers. Les clandestins algériens qui ont gagné la Grèce s’en servent comme d'un point de transit avant de rejoindre d’autres régions d’Europe pour y chercher du travail et tenter de s’y installer. Pour les prisonniers, une fois leur peine d’emprisonnement purgée et remis en liberté, ils tentent tous de quitter le pays vers d’autres destinations toujours de manière clandestine. Le plus souvent par voie maritime comme ils sont venus d’Algérie. Certains regagnent la Grèce par le biais de la Turquie.
L’enquête en question fait également ressortir la présence d’immigrants clandestins marocains et tunisiens mais dont le nombre est moins important que celui de nos compatriotes. Elle devra faire l’objet d’un rapport qui devrait être remis puis exploité par les institutions européennes.
TSA
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