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Réintroduction du cerf de Barbarie dans le massif de Collo

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  • Réintroduction du cerf de Barbarie dans le massif de Collo

    La réintroduction du cerf de Barbarie, de la famille des cervidés, par le centre cynégétique de Zéralda dans le massif de Collo commence à porter ses premiers fruits.

    Depuis juillet, un faon, dont l’âge est estimé à un mois, est venu égayer l’enclos de 56,5 ha, qui a été construit lors du lancement de l’opération du lâcher du couple de cerfs de Barbarie, accompagné du faon, le 17 novembre 2008.

    Selon les informations communiquées, il est issu de la fécondation par le cerf de Barbarie de la biche (le faon devenu mûr). Et ce sont les ouvriers, dont un garde forestier, qui ont découvert les trois animaux en train de s’abreuver à des vasques en béton construites à cet effet. L’accouplement s’est fait en juillet 2009.

    Pour rappel, la politique de réintroduction du cerf de Barbarie dans les massifs forestiers du pays a été lancée en 2006. Skikda a été choisie comme wilaya pilote, avec trois ou quatre autres, pour le repeuplement de cette espèce. Le choix s’est porté sur Taras, dans un endroit qui chevauche les communes de Kenouaâ et Zitouna.

    Au préalable, le centre cynégétique de Zéralda a chapeauté le projet de construction d’un enclos d’une superficie de 56,5 ha. Pour les besoins de l’opération, il a été doté de 2 miradors pour l’observation, d’un bassin de stockage d’eau (des vasques d’abreuvage en béton) et d’abris pour les mangeoires. Des accessoires ont également été installés en cas de nécessité, car le cerf est un animal qui évolue dans un milieu naturel ou sauvage.

    Pour le suivi, une équipe de 10 ouvriers, accompagnés d’un forestier, travaille en permanence, suivant les recommandations et les instructions contenues dans la feuille de route élaborée par le centre de Zéralda. Des visites périodiques effectuées par un vétérinaire sont également au programme. Cette opération a été jugée réussie, et ce en dépit de la mort prématurée de la femelle du cerf (elle était en gestation). L’autre facteur réconfortant est le fait que la femelle du faon soit devenue mûre avant 3 ans, date requise pour la fécondation par les connaisseurs. Deux ans ne sont pas encore passés que la femelle, une biche, est entrée en phase de fécondation, selon notre source. Il est prévu l’élargissement de l’enclos à 100 ha.

    Par Le Soir
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