Les crimes économiques en Algérie ont augmenté de 19,9 % entre 2006 et 2010. L’annonce a été faite, jeudi 16 septembre, par Tayeb Belaïz, ministre de la Justice et Garde des sceaux, lors d’une intervention à l’APN, au cours d’une séance de réponses aux questions des députés.
En août dernier, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait annoncé que durant le premier semestre 2010, 3 788 personnes ont été arrêtées et traduites en justice pour crimes et délits économiques. Il s’agit principalement d’affaires de détournement de biens de l’Etat, corruption, dilapidation de biens publics et fabrication de fausse monnaie. L’Algérie a lancé ces dernières années d’importants programmes d’investissements publics dont le montant cumulé avoisine 450 milliards de dollars. De quoi aiguiser les appétits.
Devant les députés, Tayeb Belaïz a annoncé un renforcement des prérogatives de la police judiciaire. « Après avoir élaboré un programme pour les juges et pour les magistrats instructeurs, nous voulons former une police judiciaire professionnelle et spécialisée dans la lutte contre les formes de crimes économiques. Nous voulons avoir des brigades économiques de haut niveau à même de pousser loin les investigations », a-t-il précisé. M. Belaïz a reconnu que l’Algérie connaît un déficit en magistrats qui avoisine les 3000. « Nous formons actuellement presque 300 juges par an. Nous allons bientôt à la formation de 400 pour tenter de réduire ce déficit. En tout, le pays a besoin d’au moins 7000 magistrats », a-t-il dit.
Le ministre de la Justice va bientôt présenter un projet de loi pour la création d’un Office central de répression de la corruption chargé de recherches et d’investigations. Un office qui sera différent de l’institution nationale de lutte contre la corruption, qui a été crée en 2006, mais qui n’a pas encore été installée.
TSA
En août dernier, la Direction générale de la sûreté nationale (DGSN) avait annoncé que durant le premier semestre 2010, 3 788 personnes ont été arrêtées et traduites en justice pour crimes et délits économiques. Il s’agit principalement d’affaires de détournement de biens de l’Etat, corruption, dilapidation de biens publics et fabrication de fausse monnaie. L’Algérie a lancé ces dernières années d’importants programmes d’investissements publics dont le montant cumulé avoisine 450 milliards de dollars. De quoi aiguiser les appétits.
Devant les députés, Tayeb Belaïz a annoncé un renforcement des prérogatives de la police judiciaire. « Après avoir élaboré un programme pour les juges et pour les magistrats instructeurs, nous voulons former une police judiciaire professionnelle et spécialisée dans la lutte contre les formes de crimes économiques. Nous voulons avoir des brigades économiques de haut niveau à même de pousser loin les investigations », a-t-il précisé. M. Belaïz a reconnu que l’Algérie connaît un déficit en magistrats qui avoisine les 3000. « Nous formons actuellement presque 300 juges par an. Nous allons bientôt à la formation de 400 pour tenter de réduire ce déficit. En tout, le pays a besoin d’au moins 7000 magistrats », a-t-il dit.
Le ministre de la Justice va bientôt présenter un projet de loi pour la création d’un Office central de répression de la corruption chargé de recherches et d’investigations. Un office qui sera différent de l’institution nationale de lutte contre la corruption, qui a été crée en 2006, mais qui n’a pas encore été installée.
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