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Dialogue Israel-Palestine

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    Dynamique de paix ou engrenage de capitulation

    Dans les semaines à venir, l’organisation de l’OLP, Mahmoud Abbas en tête et ses partisans du dialogue vont multiplier discrètement les approches en direction de Washington et des capitales occidentales pour d’improbables pressions sur Israël afin de l’amener à d’éventuelles concessions, c’est tout ce qu’ils sont en droit d’attendre du point de vu des principes du droit international.
    C’est donc en pleine connaissance de cause que ces dirigeants palestiniens ont assorti une référence claire au droit de leur peuple à la formation d’un Etat viable, principal objectif à remplir pour voir la paix au proche orient. Non qu’ils se font beaucoup d’illusions sur son aboutissement rapide et convenable, mais il s’agit pour eux de mettre en place un engrenage que ni Israël ni les fractions rivales partielles ou complètes du Hamas ne pourront facilement bloquer. Dans ce processus on parlera nécessairement des frontières où l’autorité des palestiniens pourrait donc s’exercer, ainsi que des choix que ceux ci seraient appelés à faire et l’on n’évitera pas alors que ces choix comporterait celui d’un Etat indépendant quelque soient les frontières, ses structures juridiques et ses relations avec les pays voisins -Tel est le but recherché. Pour y parvenir les palestiniens ont bien compris qu’il fallait lever l’hypothèque de conditions préalables à la reprise du dialogue, comme les Etats-Unis le voulait.
    L’échiquier des fractions favorables ou hostiles à la reprise du dialogue, la position
    négative des pays arabes avec leurs lamentations inutiles a fait que Mahmoud Abbas a tiré les conclusions que rien ne pourrait se faire sans les Etats-Unis.
    Israël aussi de son coté a fait la même analyse. Benjamin Netanyahu a pu vérifier une fois de plus que seul sur les Etats-Unis que la politique de l‘Etat hébreux pouvait compter. Les positions européennes quant elles ne leur sont pas défavorables découlent en réalité de l’influence américaine. Et ce qui compte avant tout pour le premier ministre c’est la neutralisation du Hamas, la sécurité d’Israël et le maintien durable sinon définitif d’une plus grande partie des territoires occupés depuis 1967 quelqu’en soit la forme juridique. Dans ce but, Netanyahu a déjà procédé à des expulsions massives des populations pour favoriser « l’extension naturelle » de l’Etat sioniste, il doit être prêt par conséquence à affronter les contrecoups sur les relations avec certains Etats. C’est en privilégiant cette préoccupation au détriment de toutes les autres qu’il a négocié la formation de son gouvernement avec l’alliance des partis religieux et nationalistes de l’extrême droite, il savait qu’il s’assurait ainsi une majorité résolue à soutenir sans hésitation son programme à l’égard des territoires occupés au risque d’une compensation consentie par une plus forte emprise des religieux sur la société israélienne. Netanyahu n’était pas lui-même favorable comme un grand nombre de dirigeants du Likoud. Se tournant alors vers les travaillistes, il leur proposait au fond d’échapper à ce risque particulièrement redouté par l’électorat de gauche qui se voit rallié ses thèses. Avec cette nouvelle formule de grande coalition, le premier ministre croit être plus fort et en mesure d’amener les Etats unis à soutenir sa politique.
    Dans ce jeu subtil d’équilibre qui s’engage : est ce une dynamique de paix ou un engrenage de capitulation. C’est là que réside le nœud gordien de ce difficile compromis.

    Arezki HAMOUDI
    Algérien, détenu politique des années 70
    Dernière modification par arezki hamoudi, 17 septembre 2010, 21h34.

  • #2
    Effectivement c'est un processus de capitulation qui se met en œuvre. La faiblesse des pays arabes accentue la radicalisation d'Israël au détriment du droit du peuple Palestiniens.
    Face aux lobbys Juifs, Barack Obama dont le discoure était pourtant plein de promesses se retrouve impuissant.

    Commentaire


    • #3
      Face aux lobbys Juifs, Barack Obama dont le discoure était pourtant plein de promesses se retrouve impuissant.
      je pense la meme chose avec toutes les bonnes intentions du monde obama n y peut rien contre ce satané lobby
      "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

      Commentaire

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