L'Arabie Saoudite à fourni près de 64% ($174 milliards ) du total de l'aide au dévelopement de tous les pays arabes producteurs de pétrole.
Le Koweit de 1973 à 2008, $44.3 milliards
Les Emirats de 1973 à 2008, $31.4 milliards
Les pays du Golfe et d’autres pays arabes producteurs de pétrole ont fourni près de 272 milliards de dollars d’aide financière aux autres États en développement et les E.A.U. se sont avérés le plus grand donateur par rapport à leur revenu national brut PNB, selon la Banque mondiale.
Cette aide a été apportée en majeure partie par l’Arabie Saoudite, le Koweït et les E.A.U., les principaux producteurs de pétrole du monde qui contrôlent plus de 40 % de la totalité des gisements mondiaux extractibles de pétrole brut, a affirmé la Banque mondiale dans l’une de ces études.
« Les donateurs arabes – principalement l’Arabie Saoudite, le Koweït et les E.A.U – figurent parmi les États les plus généreux du monde, l’aide publique au développement (APD) qu’ils apportent s’élevant en moyenne à 1,5 %de leur PNB cumulé pour la période 1973-2008, soit plus du double de 0,7 %fixée par l’ONU et cinq fois la contribution moyenne des pays de l’OCDE », précise cette étude de 40 pages.
Les chiffres montrent que l’aide financière consentie par l’ensemble des donateurs arabes représente près de 13 %du montant total officiel de l’aide apportée en moyenne par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE et près des trois quarts de l’aide qui ne passe pas par le CAD.
Le rapport indique également que près d’un tiers de toute l’APD apportée au cours des années 1970 provenait de donateurs arabes. Bien que ce taux ait diminué au fil du temps, il dépasse toujours la moyenne des pays membres du CAD de l’OCDE, constate-t-il.
L’aide arabe est généralement non liée et offerte sans conditions ni restrictions. Au cours des années, les donateurs arabes ont élargi leur rayon d’intervention au-delà des pays arabes et essentiellement musulmans en ce qui concerne les bénéficiaires et à d’autres secteurs que celui des infrastructures.
L’aide qu’ils consentent représente désormais une proportion importante des flux totaux d’APD destinés à divers pays en développement.
L’étude observe que l’aide financière arabe officielle s’étend actuellement à un vaste éventail de pays, et notamment aux pays pauvres de l’Afrique subsaharienne, tels que le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Somalie et le Soudan ; et de l’Asie, tels que le Cambodge, le Bangladesh, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka, le Tadjikistan, et le Viêtnam.
Elle précise que jusqu’en 2000, plus des deux tiers de l’APD bilatérale arabe prenaient la forme de subventions, ajoutant que la part représentée par les subventions est tombée depuis cette année-là à environ 40 % ; la majeure partie de l’aide est fournie sous forme de prêts à taux bonifié.
Les institutions financières arabes sont bien placées pour relever les défis présentés par la crise financière et économique mondiale. Disposant d’importants capitaux et étant financièrement prudentes, ces institutions seront peut-être en mesure de compenser partiellement le vide laissé par la diminution de l’APD provenant d’autres sources.
Emirates business
Le Koweit de 1973 à 2008, $44.3 milliards
Les Emirats de 1973 à 2008, $31.4 milliards
Les pays du Golfe et d’autres pays arabes producteurs de pétrole ont fourni près de 272 milliards de dollars d’aide financière aux autres États en développement et les E.A.U. se sont avérés le plus grand donateur par rapport à leur revenu national brut PNB, selon la Banque mondiale.
Cette aide a été apportée en majeure partie par l’Arabie Saoudite, le Koweït et les E.A.U., les principaux producteurs de pétrole du monde qui contrôlent plus de 40 % de la totalité des gisements mondiaux extractibles de pétrole brut, a affirmé la Banque mondiale dans l’une de ces études.
« Les donateurs arabes – principalement l’Arabie Saoudite, le Koweït et les E.A.U – figurent parmi les États les plus généreux du monde, l’aide publique au développement (APD) qu’ils apportent s’élevant en moyenne à 1,5 %de leur PNB cumulé pour la période 1973-2008, soit plus du double de 0,7 %fixée par l’ONU et cinq fois la contribution moyenne des pays de l’OCDE », précise cette étude de 40 pages.
Les chiffres montrent que l’aide financière consentie par l’ensemble des donateurs arabes représente près de 13 %du montant total officiel de l’aide apportée en moyenne par le Comité d’aide au développement (CAD) de l’OCDE et près des trois quarts de l’aide qui ne passe pas par le CAD.
Le rapport indique également que près d’un tiers de toute l’APD apportée au cours des années 1970 provenait de donateurs arabes. Bien que ce taux ait diminué au fil du temps, il dépasse toujours la moyenne des pays membres du CAD de l’OCDE, constate-t-il.
L’aide arabe est généralement non liée et offerte sans conditions ni restrictions. Au cours des années, les donateurs arabes ont élargi leur rayon d’intervention au-delà des pays arabes et essentiellement musulmans en ce qui concerne les bénéficiaires et à d’autres secteurs que celui des infrastructures.
L’aide qu’ils consentent représente désormais une proportion importante des flux totaux d’APD destinés à divers pays en développement.
L’étude observe que l’aide financière arabe officielle s’étend actuellement à un vaste éventail de pays, et notamment aux pays pauvres de l’Afrique subsaharienne, tels que le Mali, la Mauritanie, le Sénégal, la Somalie et le Soudan ; et de l’Asie, tels que le Cambodge, le Bangladesh, le Népal, le Pakistan, le Sri Lanka, le Tadjikistan, et le Viêtnam.
Elle précise que jusqu’en 2000, plus des deux tiers de l’APD bilatérale arabe prenaient la forme de subventions, ajoutant que la part représentée par les subventions est tombée depuis cette année-là à environ 40 % ; la majeure partie de l’aide est fournie sous forme de prêts à taux bonifié.
Les institutions financières arabes sont bien placées pour relever les défis présentés par la crise financière et économique mondiale. Disposant d’importants capitaux et étant financièrement prudentes, ces institutions seront peut-être en mesure de compenser partiellement le vide laissé par la diminution de l’APD provenant d’autres sources.
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