Une ONG internationale préoccupée par la privation de la population des camps de Tindouf du droit au développement
Genève, 17/09/10 - L'ONG "Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs" (AIPD-GL) a exprimé devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sa préoccupation quant à la privation de la population séquestrée dans les camps de Tindouf, en Algérie, du droit au développement.
L'un des principaux droits de l'Homme est le droit au développement. Il s'agit d'un droit inaliénable en vertu duquel toute personne humaine et tout un chacun a le droit de participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique, a indiqué l'Organisation.
"Malheureusement, la population détenue contre sa volonté dans les camps de Tindouf n'a pas accès à ce droit fondamental. Elle n'a pas le droit à un emploi rémunéré et à une vie décente", a déploré M. Hamdi Cherifi, membre de l'AIPD-GL, dans son intervention en plénière lors du débat général du CDH (15ème session), organisé à Genève sur le Point 3 de l'ordre du jour intitulé "Promotion et protection de tous les droits de l'Homme civils, politiques, économiques, sociaux et culturels y compris le droit au développement".
Il a souligné que son Organisation est préoccupée par la persistance d'obstacles au développement dans les camps de Tindouf et par la négation dans ces camps des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels tel que stipulé dans la Déclaration sur le droit au développement.
M. Cherifi a affirmé que l'AIPD-GL est également vivement préoccupée par la situation dramatique dans les camps de Tindouf, comme cela a été révélé, a-t-il expliqué, par un certain nombre de rapports d'Organisations non-gouvernementales et par des personnes ayant réussi à fuir ces camps, qui ont tous rapporté que les droits humains fondamentaux comme la liberté de circulation et la liberté d'expression y sont quotidiennement bafoués.
Les victimes et les ONG internationales, a-t-il ajouté, font état de la pratique, dans les camps de Tindouf, de l'esclavage, de la torture et des disparitions forcées.
M. Cherifi a, en outre, indiqué que la majeure partie de l'aide humanitaire internationale destinée aux séquestrés des camps de Tindouf est écoulée en contrebande et vendue au marché noir par la "direction du polisario", qui gonfle le nombre des séquestrés afin de manipuler les donateurs et les organismes de secours.
Aussi, a-t-il appelé, le CDH à oeuvrer pour permettre un recensement de la population des camps et leur permettre de les quitter, comme l'ont fait des milliers de leurs proches ayant regagné le Maroc où ils jouissent d'une vie décente et de tous les droits économiques et sociaux et, surtout, du respect de leur dignité.
MAP
Genève, 17/09/10 - L'ONG "Action internationale pour la paix et le développement dans la région des Grands Lacs" (AIPD-GL) a exprimé devant le Conseil des droits de l'Homme (CDH) de l'ONU sa préoccupation quant à la privation de la population séquestrée dans les camps de Tindouf, en Algérie, du droit au développement.
L'un des principaux droits de l'Homme est le droit au développement. Il s'agit d'un droit inaliénable en vertu duquel toute personne humaine et tout un chacun a le droit de participer et de contribuer à un développement économique, social, culturel et politique, a indiqué l'Organisation.
"Malheureusement, la population détenue contre sa volonté dans les camps de Tindouf n'a pas accès à ce droit fondamental. Elle n'a pas le droit à un emploi rémunéré et à une vie décente", a déploré M. Hamdi Cherifi, membre de l'AIPD-GL, dans son intervention en plénière lors du débat général du CDH (15ème session), organisé à Genève sur le Point 3 de l'ordre du jour intitulé "Promotion et protection de tous les droits de l'Homme civils, politiques, économiques, sociaux et culturels y compris le droit au développement".
Il a souligné que son Organisation est préoccupée par la persistance d'obstacles au développement dans les camps de Tindouf et par la négation dans ces camps des droits civils, politiques, économiques, sociaux et culturels tel que stipulé dans la Déclaration sur le droit au développement.
M. Cherifi a affirmé que l'AIPD-GL est également vivement préoccupée par la situation dramatique dans les camps de Tindouf, comme cela a été révélé, a-t-il expliqué, par un certain nombre de rapports d'Organisations non-gouvernementales et par des personnes ayant réussi à fuir ces camps, qui ont tous rapporté que les droits humains fondamentaux comme la liberté de circulation et la liberté d'expression y sont quotidiennement bafoués.
Les victimes et les ONG internationales, a-t-il ajouté, font état de la pratique, dans les camps de Tindouf, de l'esclavage, de la torture et des disparitions forcées.
M. Cherifi a, en outre, indiqué que la majeure partie de l'aide humanitaire internationale destinée aux séquestrés des camps de Tindouf est écoulée en contrebande et vendue au marché noir par la "direction du polisario", qui gonfle le nombre des séquestrés afin de manipuler les donateurs et les organismes de secours.
Aussi, a-t-il appelé, le CDH à oeuvrer pour permettre un recensement de la population des camps et leur permettre de les quitter, comme l'ont fait des milliers de leurs proches ayant regagné le Maroc où ils jouissent d'une vie décente et de tous les droits économiques et sociaux et, surtout, du respect de leur dignité.
MAP
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