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Le FFS durcit ses critiques à l’égard du pouvoir

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  • Le FFS durcit ses critiques à l’égard du pouvoir

    Dans une contribution politique lue à la session ordinaire du Conseil National, dont les travaux se tiennent les 17 et 18 septembre 2010, KarimTabbou, premier secrétaire du FFS dresse un constat des plus sévères sur la situation politique, sociale et économique dans le pays.

    Sur le plan politique, « le pouvoir fait semblant de tout bouger pour que tout reste en place », est-il noté. Pour le FFS, les récents remaniements ministériels s’apparentent plus à « un coup d’épée dans l’eau ». Rien de nouveau ne se passe réellement. Face aux conditions sociales difficiles des Algériens, le pouvoir répond par des assurances et les promesses des ministres qui relèvent de « l’incantation et de l’exorcisme ». Pour le FFS « le rituel » des auditions est tout aussi stérile ainsi que les mouvements répétitifs dans le corps des walis.

    Sur le plan sécuritaire, le FFS note « un manque de maîtrise manifeste » de la situation et une « inanité » des discours des officiels. Karim Tabbou rappelle que le terrorisme n’est pas vaincu en dépit des affirmations du gouvernement et que l’état d’urgence en est à sa 18ème année.

    Sur le plan économique, le FFS relève une gestion contradictoire du gouvernement : aux décisions de privatisation et d’ouverture succèdent celles qui ré-étatisent les entreprises. Pour le parti de Hocine Aït Ahmed, il s’agit d’une gestion faite de virements brutaux à 360°. Il remet en cause la promulgation de la loi de finances complémentaire 2010 par ordonnance : « Lorsqu’une loi a un impact direct sur la vie du pays nous ne pouvons que nous étonner sur les motifs de sa promulgation par ordonnance. Cette curiosité institutionnelle n’est-elle pas le reflet de lutte au sommet ou au contraire est–elle le révélateur d’une gestion présidentielle omnipotente ? ».

    Le FFS met, par ailleurs, en garde contre les tentatives de division et de diversion. « D’aucuns tentent de réengager le pays dans des logiques d’affrontements. Ils s’emploient à instrumentaliser les archaïsmes locaux pour des objectifs politiques. L’instrumentalisation de la religion à des fins politiques est à la fois le fait de chefaillons politiques mais aussi de l’administration. La simultanéité de tous ces incidents et parfois une médiatisation tendancieuse peuvent laisser penser qu’il s’agit d’une manœuvre de manipulation sophistiquée et orchestrée par les cercles et les centres bien connus. A quelle fin et pour quelle finalité ? S’agit-il d’opérations de déstabilisation ou plutôt de brouillards de diversions ? »


    TSA

  • #2
    Bof c'est un parti qui ne represente que lui même.
    Faute de grives , nous mangeons des Merles

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    • #3
      La FFS durcit ses critiques à l’égard du pouvoir

      Quoi ,la fédération française de ski (FFS) durcit ses critique a l'égard du pouvoir .
      Si les skieurs si mette ,sarko est mal...

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