Ce n'est pas la première fois que j'entends ici et là que le droit de préemption est un dispositif, banal, voir normal, en droit de l'entreprise. Ce dispositif existe globalement pour protéger les actionnaires d'une société de toute perte de contrôle de leur propre société du à la vente d'un quelconque actionnaire à d'autres partenaires. Il a pour objectif de protéger une entreprise des prises de contrôle par tout investisseur sans le consentement des autres actionnaires de la société.
Qu'en est il de ce droit quand il s'agit d'un pays? Il est tout à fait souverain qu'un pays établisse ses propres règles de fonctionnement de son économie. C'est du moins le rôle de l'état de réguler l'économie, dans le but d'en assurer la prospérité, l'équilibre, et pour permettre au pays d'atteindre des objectifs identifiés pour le bien de la collectivité. On en est bien loin concernant le droit de préemption. Il est ni plus ni moins que la nationalisation déguisée se donnant le doit de rentrer dans le capital de la société. Du fait qu'aucune concurrence n'est permise, que le marché des actifs étant juridiquement fermé, l'état fixe son prix, et peut dicter ses conditions quand un opérateur veut se retirer.
Ce dispositif est très contestable et est porte un coup fatal à l’investissement étranger. N'en déplaise aux apparences nationalistes de ce genre de mesures, c'est un véritable retour en arrière pour l'investissement étranger, un coup fatal porté à la fluidité de cette économie avec des barrière d'entrée draconiènes, et par conséquence une protection du marché et de l'économie algérienne qui sera à la merci de la seule concurrence nationale. Je croyais qu'on avait changé d'époque et de siècle, mais certains esprits sont restés figés dans les années 70, voir les année 90...
Qu'en est il de ce droit quand il s'agit d'un pays? Il est tout à fait souverain qu'un pays établisse ses propres règles de fonctionnement de son économie. C'est du moins le rôle de l'état de réguler l'économie, dans le but d'en assurer la prospérité, l'équilibre, et pour permettre au pays d'atteindre des objectifs identifiés pour le bien de la collectivité. On en est bien loin concernant le droit de préemption. Il est ni plus ni moins que la nationalisation déguisée se donnant le doit de rentrer dans le capital de la société. Du fait qu'aucune concurrence n'est permise, que le marché des actifs étant juridiquement fermé, l'état fixe son prix, et peut dicter ses conditions quand un opérateur veut se retirer.
Ce dispositif est très contestable et est porte un coup fatal à l’investissement étranger. N'en déplaise aux apparences nationalistes de ce genre de mesures, c'est un véritable retour en arrière pour l'investissement étranger, un coup fatal porté à la fluidité de cette économie avec des barrière d'entrée draconiènes, et par conséquence une protection du marché et de l'économie algérienne qui sera à la merci de la seule concurrence nationale. Je croyais qu'on avait changé d'époque et de siècle, mais certains esprits sont restés figés dans les années 70, voir les année 90...
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