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· Ils prospectent au salon Automechanika de Francfort
· Une initiative conduite par Maroc Export
· Pas moins de 300 contacts déjà établis
Promouvoir le secteur automobile marocain et prospecter de nouveaux partenariats. Tels sont les principaux objectifs de la présence du Maroc au salon "Automechanika(1)", la Mecque des équipementiers automobiles, qui se tient actuellement (du 14 au 19 septembre) à Francfort. Cette participation reflète le fort développement d'un secteur stratégique pour la croissance du pays. Les entreprises marocaines, qui participent à ce salon, viennent ainsi capitaliser sur une expérience longue de 50 ans et exposer les capacités du secteur de l'industrie automobile qui est en constante évolution, et ce, en dépit de la crise. La participation marocaine à la foire de Francfort est pilotée par le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export) qui a consacré un budget avoisinant 1,2 million de DH. Une enveloppe qui comprend notamment un pavillon d'une superficie supérieure à 100 m² et la présence de l'Agence marocaine pour le développement des investissements, l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce de l'automobile (Amica) et pas moins de 6 sociétés, qui ont déjà établi près de 300 contacts. Question de ne pas rentrer les carnets de commandes vides.
Avec une croissance annuelle des investissements de plus de 26%, le secteur automobile bénéficie d'une place de choix dans le cadre de la vision 2009-2015 du pacte pour l'émergence industrielle. Ce dernier considère l'industrie automobile comme un secteur clé pour le développement économique, en raison de son potentiel en termes de création d'emploi notamment. D'ailleurs, la stratégie pour ce secteur s'articule autour de l'implantation d'équipementiers automobiles dans la plateforme Maroc. Et l'équipement automobile, qui ne cesse d'évoluer, s'inscrit dans un mouvement de globalisation accélérée, à travers lequel les équipementiers et constructeurs élargissent leur champ d'intervention aux pays à bas coûts.
Cette stratégie est axée également sur l'implantation de l'assemblage de spécialités (camions, autocars et carrosseries) et l'attraction d'un second constructeur majeur, pour concrétiser le potentiel du Maroc qui a été mis en évidence par l’installation de Renault à Tanger.
Par ailleurs, les résultats attendus à travers ce pacte sont importants. En effet, "à l'horizon 2015, 70.000 postes d'emploi devraient être créés et plus de 18 milliards de dollars pourront être sous-traités au Maroc sur un total de 72 milliards de dollars d'équipements qui seront utilisés pour la fabrication de 7 millions de voitures", est-il indiqué auprès de Maroc Export. Sur ce registre, le Maroc s'est engagé à mettre en place des mesures permettant de s'ériger en future base industrielle du secteur automobile international. D'ailleurs, un contrat-programme, conclu entre les secteurs public et privé, comprend six mesures pour promouvoir le secteur. Il s'agit notamment d'attirer les investisseurs du secteur des équipementiers automobiles, et plus particulièrement les PME, et par la suite d'édifier une deuxième usine de fabrication de voitures. Pour ce faire, le pacte prévoit une offre attractive des équipementiers spécialisés, la préparation d'un programme de formation en adéquation avec les exigences du secteur et d'un programme ciblé de promotion ainsi que la création de plateformes industrielles intégrées pour la fabrication d'équipements automobiles dédiés à l'export.
leconomiste
· Une initiative conduite par Maroc Export
· Pas moins de 300 contacts déjà établis
Promouvoir le secteur automobile marocain et prospecter de nouveaux partenariats. Tels sont les principaux objectifs de la présence du Maroc au salon "Automechanika(1)", la Mecque des équipementiers automobiles, qui se tient actuellement (du 14 au 19 septembre) à Francfort. Cette participation reflète le fort développement d'un secteur stratégique pour la croissance du pays. Les entreprises marocaines, qui participent à ce salon, viennent ainsi capitaliser sur une expérience longue de 50 ans et exposer les capacités du secteur de l'industrie automobile qui est en constante évolution, et ce, en dépit de la crise. La participation marocaine à la foire de Francfort est pilotée par le Centre marocain de promotion des exportations (Maroc Export) qui a consacré un budget avoisinant 1,2 million de DH. Une enveloppe qui comprend notamment un pavillon d'une superficie supérieure à 100 m² et la présence de l'Agence marocaine pour le développement des investissements, l'Association marocaine pour l'industrie et le commerce de l'automobile (Amica) et pas moins de 6 sociétés, qui ont déjà établi près de 300 contacts. Question de ne pas rentrer les carnets de commandes vides.
Avec une croissance annuelle des investissements de plus de 26%, le secteur automobile bénéficie d'une place de choix dans le cadre de la vision 2009-2015 du pacte pour l'émergence industrielle. Ce dernier considère l'industrie automobile comme un secteur clé pour le développement économique, en raison de son potentiel en termes de création d'emploi notamment. D'ailleurs, la stratégie pour ce secteur s'articule autour de l'implantation d'équipementiers automobiles dans la plateforme Maroc. Et l'équipement automobile, qui ne cesse d'évoluer, s'inscrit dans un mouvement de globalisation accélérée, à travers lequel les équipementiers et constructeurs élargissent leur champ d'intervention aux pays à bas coûts.
Cette stratégie est axée également sur l'implantation de l'assemblage de spécialités (camions, autocars et carrosseries) et l'attraction d'un second constructeur majeur, pour concrétiser le potentiel du Maroc qui a été mis en évidence par l’installation de Renault à Tanger.
Par ailleurs, les résultats attendus à travers ce pacte sont importants. En effet, "à l'horizon 2015, 70.000 postes d'emploi devraient être créés et plus de 18 milliards de dollars pourront être sous-traités au Maroc sur un total de 72 milliards de dollars d'équipements qui seront utilisés pour la fabrication de 7 millions de voitures", est-il indiqué auprès de Maroc Export. Sur ce registre, le Maroc s'est engagé à mettre en place des mesures permettant de s'ériger en future base industrielle du secteur automobile international. D'ailleurs, un contrat-programme, conclu entre les secteurs public et privé, comprend six mesures pour promouvoir le secteur. Il s'agit notamment d'attirer les investisseurs du secteur des équipementiers automobiles, et plus particulièrement les PME, et par la suite d'édifier une deuxième usine de fabrication de voitures. Pour ce faire, le pacte prévoit une offre attractive des équipementiers spécialisés, la préparation d'un programme de formation en adéquation avec les exigences du secteur et d'un programme ciblé de promotion ainsi que la création de plateformes industrielles intégrées pour la fabrication d'équipements automobiles dédiés à l'export.
leconomiste