Les groupes français Areva et Vinci ont décidé vendredi d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger. Si dans la matinée, il n'était question d'évacuer «que» les salariés travaillant dans la mine d'Arlit, le site où s'est déroulé jeudi l'enlèvement des cinq Français et de deux Africains.
Les groupes industriels se sont résolus à rapatrier vers la capitale leurs employés de la future mine géante d'uranium d'Imouraren, à 80 km d'Arlit.
Les sept personnes enlevées jeudi à Arlit sont un employé d'Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq collaborateurs de Satom (trois Français, un Togolais et un Malgache).
Pourquoi une telle décision ? Il semble que des soupçons de complicité interne provoquant des failles dans le service de sécurité ont précipité la décision.
Les salariés étrangers travaillant dans cette zone stratégique pour la production d'uranium sont en cours de transfert vers Niamey. Ceux qui le désirent pourront être rapatriés en France, où sont déjà arrivés vendredi matin certains employés d'Areva, a-t-on appris auprès des deux entreprises.
Des rapatriements en France
Mais Areva, géant français du nucléaire, et Vinci, groupe de construction qui opère au Niger via sa filiale Satom, se sont aussi résolus à évacuer leurs expatriés d'Imouraren.
«La décision a été prise dans la journée» et cette opération «est en cours», a indiqué vendredi soir à l'AFP une porte-parole d'Areva. «Tous nos expatriés dans la zone du nord du Niger vont ainsi être rapatriés sur Niamey», a-t-elle ajouté. Vinci avait auparavant fait état d'une décision similaire.
Dès vendredi matin, 14 salariés d'Areva sont rentrés en France en provenance de Niamey. Ces employés «ont préféré regagner la France pour une question de sécurité», a expliqué le groupe. Plus d'une dizaine d'autres étaient attendus samedi matin à Paris.
Soupçons sur la sécurité du site d'Arnit
Ces évacuations interviennent au moment où des soupçons commencent à peser sur la sécurité du site d'Arlit. Selon une source proche de l'enquête nigérienne, le groupe armé qui a enlevé les otages dans la nuit de mercredi à jeudi à leur domicile, dans des quartiers sécurisés du site, a bénéficié de «complicités internes» au dispositif sécuritaire sur place.
«Ce qui est sûr, c'est que les ravisseurs étaient bien renseignés», a déclaré une autre source proche du dossier. «Il y a des choses bizarres. On s'étonne un tout petit peu que les portes se soient ouvertes aussi facilement dans le camp de Satom», a-t-elle ajouté. Les otages ont en effet été enlevés à leur domicile.
Interrogé, Areva a refusé de commenter ces «rumeurs».
Le frère d'un des Français enlevés a affirmé à l'AFP que l'otage, Daniel Larribe, «avait des craintes qui se sont hélas confirmées» au sujet de sa sécurité. «Il me disait souvent que sa mission devenait de plus en plus difficile à assumer au Niger», a-t-il ajouté.
Al-Qaïda au Maghreb dans le collimateur
Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déjà pris des Occidentaux en otages dans la région, d'être derrière ces enlèvements. Le 25 juillet, Aqmi avait annoncé l'exécution d'un Français de 78 ans, Michel Germaneau, kidnappé le 19 avril dans le nord du Niger.
Leparisien
Les groupes industriels se sont résolus à rapatrier vers la capitale leurs employés de la future mine géante d'uranium d'Imouraren, à 80 km d'Arlit.
Les sept personnes enlevées jeudi à Arlit sont un employé d'Areva et son épouse, tous deux Français, et cinq collaborateurs de Satom (trois Français, un Togolais et un Malgache).
Pourquoi une telle décision ? Il semble que des soupçons de complicité interne provoquant des failles dans le service de sécurité ont précipité la décision.
Les salariés étrangers travaillant dans cette zone stratégique pour la production d'uranium sont en cours de transfert vers Niamey. Ceux qui le désirent pourront être rapatriés en France, où sont déjà arrivés vendredi matin certains employés d'Areva, a-t-on appris auprès des deux entreprises.
Des rapatriements en France
Mais Areva, géant français du nucléaire, et Vinci, groupe de construction qui opère au Niger via sa filiale Satom, se sont aussi résolus à évacuer leurs expatriés d'Imouraren.
«La décision a été prise dans la journée» et cette opération «est en cours», a indiqué vendredi soir à l'AFP une porte-parole d'Areva. «Tous nos expatriés dans la zone du nord du Niger vont ainsi être rapatriés sur Niamey», a-t-elle ajouté. Vinci avait auparavant fait état d'une décision similaire.
Dès vendredi matin, 14 salariés d'Areva sont rentrés en France en provenance de Niamey. Ces employés «ont préféré regagner la France pour une question de sécurité», a expliqué le groupe. Plus d'une dizaine d'autres étaient attendus samedi matin à Paris.
Soupçons sur la sécurité du site d'Arnit
Ces évacuations interviennent au moment où des soupçons commencent à peser sur la sécurité du site d'Arlit. Selon une source proche de l'enquête nigérienne, le groupe armé qui a enlevé les otages dans la nuit de mercredi à jeudi à leur domicile, dans des quartiers sécurisés du site, a bénéficié de «complicités internes» au dispositif sécuritaire sur place.
«Ce qui est sûr, c'est que les ravisseurs étaient bien renseignés», a déclaré une autre source proche du dossier. «Il y a des choses bizarres. On s'étonne un tout petit peu que les portes se soient ouvertes aussi facilement dans le camp de Satom», a-t-elle ajouté. Les otages ont en effet été enlevés à leur domicile.
Interrogé, Areva a refusé de commenter ces «rumeurs».
Le frère d'un des Français enlevés a affirmé à l'AFP que l'otage, Daniel Larribe, «avait des craintes qui se sont hélas confirmées» au sujet de sa sécurité. «Il me disait souvent que sa mission devenait de plus en plus difficile à assumer au Niger», a-t-il ajouté.
Al-Qaïda au Maghreb dans le collimateur
Niamey et Paris soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui a déjà pris des Occidentaux en otages dans la région, d'être derrière ces enlèvements. Le 25 juillet, Aqmi avait annoncé l'exécution d'un Français de 78 ans, Michel Germaneau, kidnappé le 19 avril dans le nord du Niger.
Leparisien
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