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Rencontre entre Mohammed VI et Zapatero lundi à New York

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  • Rencontre entre Mohammed VI et Zapatero lundi à New York

    Le «dossier Sahara» sur la table

    Lundi, le président Zapatero et le roi Mohammed VI se rencontreront en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies sur les objectifs du millénaire. Une rencontre décidée précipitamment à la suite de la crise diplomatique de l’été entre Madrid et Rabat.
    Si au départ le président du gouvernement espagnol avait prévu de se rendre à New York pour plaider en faveur du respect des engagements pris par la communauté internationale pour éradiquer la faim dans le monde à l’échéance 2014, le roi du Maroc sera visiblement là-bas pour une toute autre mission : mener campagne pour son plan d’autonomie pour le Sahara occidental.

    L’abandon de la position traditionnelle

    Le président Zapatero ne pouvait pas éviter le «piège» d’une rencontre avec le souverain marocain où il ne sera pas question que de clore le chapitre des incidents de Al Ayoune et du poste frontalier de Melilla. Mohamed VI entend saisir cette occasion pour sommer son interlocuteur de réitérer son soutien au plan d’autonomie pour le Sahara et, surtout, de s’expliquer sur le retour amorcé par l’Espagne vers sa position traditionnelle sur son ancienne colonie. Zapatero, pourra-t-il dans ces conditions ménager le chou et la chèvre ?
    Autrement dit ne pas irriter le souverain marocain et répondre à la demande instante de la classe politique espagnole du respect d’une position d’Etat sur le Sahara occidental. Le porte-parole pour les Affaires étrangères du Parti Populaire (PP) au Congrès des députés, Gustavo de Arestegui, a reproché, mardi dernier, au gouvernement Zapatero d’avoir abandonné la position traditionnelle de l’Espagne sur le Sahara occidental, depuis que le Maroc a occupé son ancienne colonie en 1975.

    Cette position se fondait avant l’arrivée des socialistes au pouvoir, en avril 2004, sur la recherche d’une solution politique entre le Maroc et le Front Polisario dans le cadre de l’Onu et dans le respect des droits du peuple sahraoui à l’autodétermination. Théoriquement, l’actuel gouvernement espagnol dont les relations avec la monarchie marocaine
    sont autrement meilleures qu’elles ne l’étaient sous l’ancien gouvernement conservateur de José Maria Aznar se défend de s’être écarté de cette ligne. C’est ce que ne cesse d’affirmer d’ailleurs le ministre des Affaires étrangères Moratinos depuis le scandale provoqué par l’expulsion de Aminatu Haider d’Al Ayoune vers Lanzarote aux Canaries.

    Deux positions distinctes

    C’est ce que vient de réaffirmer, hier, la vice-présidente du gouvernement Maria Teresa de la Vega qui, à la différence de Moratinos, ne fait pas partie du lobby pro-marocain du Parti socialiste, ni dans le double langage du chef de la diplomatie espagnole.
    En réponse à une question sur un éventuel retour à la position traditionnelle de l’Espagne sur le Sahara, au cours de son point de presse hebdomadaire au terme de la réunion du Conseil des ministres, la vice-présidente a, évidemment, nié que la position de l’exécutif Zapatero ait changé en 2004. Le changement est, pourtant, bien perceptible dans la formulation de cette position qui tranche avec l’ambigüité entretenu par les propos de Moratinos :

    «Nous sommes pour une solution juste, durable et mutuellement acceptable par les deux parties qui respectent le droit à l’autodétermination du peuple sahraoui conformément aux résolutions du Conseil de sécurité de l’Onu». La clarté des propos utilisés par de la Vega laisse supposer que le gouvernement socialiste espagnol s’orienterait vers une position d’Etat sur le Sahara qui survivrait à toutes les alternances au pouvoir, comme l’exige la totalité de la classe politique.

    Rabat a compris que le lobby pro-marocain qui a assuré la promotion de son plan d’autonomie pour le Sahara a perdu toute sa crédibilité interne sur cette question depuis la grève de la faim de Aminatu Haider, fin 2009, et plus récemment du blocus marocain contre Melilla vers la mi-juillet ou la brutale répression, le 28 août, de la manifestation indépendantiste à Al Ayoune au cours de laquelle 11 ressortissants espagnols avaient été brutalement réprimés.

    Le spectre de Ceuta et Melilla

    Le Maroc a-t-il provoqué ces troubles à dessein pour, comme il vient de le faire à nouveau cet été, agiter le spectre de sa revendication sur Ceuta, Melilla et tous les présides espagnoles de la zone. Rabat met sur la table cette question de «dignité nationale» chaque fois qu’il soupçonne Madrid de vouloir revenir à son ancienne position sur le Sahara.
    Cette possibilité se confirme avec les rumeurs du départ de Miguel Angel Moratinos du gouvernement, en 2011. Pour les Marocains, celui qui a fait enterrer le Plan Baker pour ensuite inspiré le plan d’autonomie marocain sur la base du modèle des régions en Espagne, est irremplaçable et son départ pourrait encourager au retour de la position traditionnelle de l’Espagne sur le Sahara. A ce jour, tous les sondages donnent le PP vainqueur aux élections générales de mars 2012 et le départ des socialistes.

    Tous ces éléments n’inspirent rien de bon pour Rabat qui s’emploie à brandir la menace d’une situation de crise dans ses relations avec l’Espagne. Le quotidien El Mundo écrivait dans son éditorial de vendredi dernier que «même Moratinos n’évoque plus depuis un certain temps le plan d’autonomie marocain comme base de travail intéressante dans les négociations entre Rabat et le Front Polisario et insinue un changement de la position de son gouvernement sur le Sahara».

    Madrid a fait des signes en ce sens à l’Algérie en dépêchant son secrétaire d’Etat aux Affaires étrangères, Juan Pablo de Laiglesia, jeudi dernier à Alger. Pour certains analystes de la scène maghrébine, «Zapatero a réussi par l’ambigüité de sa position sur le Sahara la double performance de mécontenter, non seulement Rabat, mais surtout Alger son principal partenaire énergétique». Le réajustement des prix du gaz algérien prononcé par le tribunal d’arbitrage de Paris est un avertissement dont Zapatero ferait bien d’en tenir compte en optant pour une véritable politique étrangère d’Etat.

    Par A. Hamid

  • #2
    Je ne savais que Mohamed 6 participait à des réunions à l'extérieur de son nid!!!

    Commentaire


    • #3
      Je ne savais que Mohamed 6 participait à des réunions à l'extérieur de son nid!!!

      c'est pour les OMD le maroc est à la traine dans les classements peut etre qu'il veut comprendre pourquoi? c'est une bonne chose
      « Great minds discuss ideas; average minds, events; small minds, people. » Eleanor ROOSEVELT

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      • #4
        BLEDAR si tu savait qu'est ce que le maroc pense des OMD.....

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        • #5
          Lundi, le président Zapatero et le roi Mohammed VI se rencontreront en marge des travaux de l’Assemblée générale des Nations unies sur les objectifs du millénaire.
          L'Espagne n'est plus un royaume ? 3jab !!

          C'est quel journal ?

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          • #6
            Le temps.dz jawzia.

            Journal algérien.

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            • #7
              Maintenant, il est algérien. Exactement comme le sont le matin.dz et Algeriawatch.dz

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              • #8
                L'Espagne n'est plus un royaume ? 3jab !!

                C'est quel journal ?

                il me semble qu en espagne on dit bien president (ou chef) du gouvernement !
                "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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                • #9
                  oui, président du conseil...

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                  • #10
                    non bachi president du conseil c'est en italie!

                    en espagne c'est plutot president du gouvernement mais bon disons que je suis sur à 99%
                    "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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                    • #11
                      En espagne on dis premier ministre c'est tt

                      Jawzia a raison .

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                      • #12
                        ni toi ni jawzia n avez raison

                        on dit president du gouvernement espagnol pas premier ministre

                        Le président du gouvernement (Presidente del Gobierno) est le chef de gouvernement du Royaume d’Espagne. Il nomme les membres du gouvernement, préside le Conseil des ministres, présente les projets de loi aux Cortes Generales et représente l’Espagne dans ses relations avec les autres États.
                        Le président du gouvernement est élu pour 4 ans par le Congrès des députés, la chambre basse des Cortes Generales, sur proposition du roi qui doit avoir consulté les partis politiques. Il peut être renversé avec tout son gouvernement par l’adoption d’une motion de censure constructive à la majorité absolue des 350 députés, soit 176 voix.
                        Il réside au Palais de la Moncloa.
                        Si deux mois après les élections générales, aucun candidat présenté par le Roi n’a été élu par le Congrès, le souverain doit dissoudre la chambre basse et convoquer des élections anticipées.
                        Depuis mars 2004, le socialiste José Luis Rodríguez Zapatero occupe les fonctions de président du gouvernement.
                        "En ces temps d'imposture universelle, dire la vérité est un acte révolutionnaire" (G. Orwell)

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