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L’enseignement supérieur à Dubaï : Un marché encore ouvert à l’expatriation

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  • L’enseignement supérieur à Dubaï : Un marché encore ouvert à l’expatriation

    Comme l'a si bien dit Adama, rendez vous dans 5 ou 10 ans.

    Dubaï accueille, de plus en plus, d’institutions d’enseignement supérieur qui sont, pour la majorité d’entre-elles, des établissements internationaux privés.

    En 2009, Il existe déjà à Dubaï 58 établissements d'enseignement supérieur, parmi lesquels figurent des institutions financées par le gouvernement fédéral, des établissements privés et des institutions internationales.

    Les établissements financés par le gouvernement de Dubaï représentent 9% des établissements opérant dans le secteur de l'enseignement supérieur (à Dubaï), alors que les établissements fédéraux n’en représentent que 5%.Les institutions privées représentent 26% du nombre total des institutions.

    Les établissements internationaux privés, qui délivrent des certificats reconnus à l’échelle internationale, sont situés dans les zones franches et représentent 60% des l’ensemble des établissements d'enseignement supérieur à Dubaï.

    Le Directeur Général de l’Autorité de la Connaissance et des Ressources Humaines - (Knowledge and Human Development Authority / K.H.D.A./ Autorité compétente au niveau local) - a souligné, au cours d’une interview accordée, en mars 2009, au journal « AlKhaleej », que les zones franches, sises à Dubaï, ont créé des alternatives internationales aux institutions de l’Etat. En effet, l’Emirat dispose de dix zones franches spécialisées dans divers domaines.

    Ces zones ont influencé la croissance de la demande, aussi bien dans le domaine de l'éducation, que dans l’accélération de la création le des établissements universitaires. Le taux d’institutions offrant des programmes internationaux à Dubaï, a augmenté de 77% depuis la création du Village de la Connaissance (Dubai Knowledge Village / D.K.V.). Ceci par rapport à une croissance très lente en dehors des zones franches.

    En outre, 61% des établissements universitaires se situent dans les zones franches, avec un taux de concentration de 77% dans la Cité Académique de Dubaï (Dubai International Academic City / D.I.A.C.) et dans le Village de la Connaissance (D.K.V.). Les autres institutions (39%) sont implantées en dehors des zones franches.

    Dans la même interview, Le DG de la K.H.D.A. a indiqué qu’il existe plus de 408 spécialisations académiques à Dubaï. Les domaines liés à l'entreprise, à la gestion et au marketing sont les plus enseignés. Le responsable émirien a affirmé que Dubaï envisage installer d’autres universités spécialisées, pour pouvoir répondre aux exigences de formation des résidents émiratis.

    Le développement des secteurs de la santé, du transport, de l'éducation, des services bancaires et du logement reflète, par conséquent, les besoins imminents de Dubaï, en matière de ressources humaines, plus spécifiquement, les médecins, les enseignants et les ingénieurs.

    Le domaine de la recherche scientifique demeure, quant à lui, le plus prioritaire. Par ailleurs, le rapport annuel exhaustif présenté, en août 2010, par l'Autorité de la Connaissance et du Développement Humain (K.H.D.A.), affirme bien ces informations.

    En outre, le rapport indique que le processus d'autorisation académique, imposé aux filiales universitaires internationales implantées à Dubaï, fournira, dans le future proche, des données plus détaillées et plus précises sur le milieu universitaire à Dubaï, ses tendances et ses besoins.

    La K.H.D.A. à créé, le 16 mars 2008, un bureau international pour assurer la qualité des universités (University Quality Assurance International Board / U.Q.A.I.B.). Le « U.Q.A.I.B. » est constituée de spécialistes internationaux de l'Afrique du Sud, l'Arabie Saoudite, Hong Kong, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et le Royaume-Uni.

    Leur mission est de fournir des recommandations au Comité de la Connaissance au sujet de l’établissement de normes d’assurance de la qualité dans les universités internationales installées à Dubaï. Le « U.Q.A.I.B. » a les prérogatives de vérifier la concordance des programmes universitaires des branches des universités internationales, sises à Dubaï, à ceux de l’université-mère.

    Toute université qui ne respecte pas le programme d’assurance qualité sera fermée. La politique éducationnelle de Dubaï devient plus sélective et plus stricte en matière de recrutement.

    Toutefois, pour développer le secteur de l’enseignement supérieur, Dubaï reste tributaire encore de la main d’œuvre étrangère ; en août 2007, une étude menée par la K.H.D.A., confirme que la réalisation des objectifs fixés par la stratégie de Dubaï, nécessite un effectif supplémentaire de 882.000 personnes, étalées sur les dix prochaines années (88.200 par an, dont 53.802 titulaires de diplômes universitaire).

    L’emploi reste toujours ouvert, surtout, aux enseignants titulaires de diplômes universitaires spécialisés.

    Toutefois, il est toujours préférable, avant d’entamer les démarches administratives requises, de s’informer davantage sur le secteur, en consultant le rapport annuel 2009 - 2010 de la K.H.D.A., accessible en anglais, sur ce lien.

    http://www.khda.gov.ae/CMS/WebParts/...s/UQAIB_EN.pdf
    Dernière modification par zek, 19 septembre 2010, 10h21.
    Si vous ne trouvez pas une prière qui vous convienne, inventez-la.” Saint Augustin

  • #2
    Abu Dhabi déploie un plan essentiel de réforme scolaire

    Le Conseil de l’enseignement d’Abu Dhabi (ADEC) a élaboré son grand projet visant à renforcer le système éducatif et à produire des étudiants qualifiés pour entrer dans les grandes universités internationales. Actuellement, les étudiants émiriens n’obtiennent pas les diplômes nécessaires.

    Les étudiants P-12 ne sont pas correctement préparés aux études supérieures, les professeurs n’ont pas les compétences nécessaires pour donner l’enseignement nécessaire et les dirigeants d’établissement ne sont pas équipés efficacement pour diriger leur établissement. Parmi ces inquiétudes, la qualité des professeurs est un facteur important car l’accès à un enseignement P-12 de qualité est de plus en plus difficile.

    Parlant face à plus de 6 000 enseignants, qui se sont rassemblés pour le Forum Bedeya (débutants) lundi afin d’assister au lancement du nouveau modèle scolaire (NMS), les représentants de l’ADEC ont souligné le rôle important joué par les éducateurs pour façonner l’avenir des étudiants.

    Le NMS, qui sera mis en œuvre pendant cette année académique 2010-2011, dès les classes 1 et 2 de maternelle et pour les niveaux 1 à 3 (cycle 1) ; s’attachera à améliorer l’expérience d’apprentissage des étudiants, la capacité d’enseignement des professeurs et l’environnement d’apprentissage.

    Selon la stratégie à long terme de l’ADEC, tous les établissements publics de l’émirat devront suivre le nouveau modèle scolaire d’ici six ans.

    L’échelle de cette réforme scolaire, qui est immense, cible 330 000 étudiants, 20 000 enseignants et plus de 700 établissements scolaires. Cependant, pour la première phase, elle portera sur 171 établissements, 38 000 étudiants et 5 500 professeurs.

    Selon le Dr Lynne Pierson, directrice de l’ADEC pour le P-12, le NMS a été copié sur des pays ayant un excellent système éducatif dès le jeune âge, tels que l’Australie, les États-Unis, le Royaume-Uni et la Finlande.
    Pour soutenir spécifiquement le MSN, l’ADEC a recruté 940 professeurs anglophones venant des États-Unis, du Royaume-Uni, du Canada, de Nouvelle-Zélande, d’Afrique du Sud et d’Irlande, cette année, en plus des 465 professeurs recrutés l’an dernier.

    « Ils enseigneront l’anglais, les maths et les sciences en anglais et auront la responsabilité de leur classe. Ceux qui sont en école maternelle formeront un partenariat avec les professeurs arabes et travailleront ensemble pour introduire les concepts clés du NMS, y compris lire, écrire et compter, acquérir des compétences de vie en société, etc. », explique le Dr Pierson.

    Pour guider les professeurs dans leur nouveau rôle au sein du nouveau système éducatif, tous les professeurs de KG et Cycle 1 en maths, littérature, sciences, études islamiques, études sociales et arabe suivront une formation professionnelle dans l’un des centres de formation sélectionnés à travers l’émirat. Cette formation a pour but d’exposer les professeurs à des pratiques de haut niveau afin d’aider les étudiants à réussir et de s’aider mutuellement à créer un environnement de classe et d’enseignement idéal pour les étudiants.

    L’enseignement qu’ils reçoivent aujourd’hui déterminera l’avenir de tous les étudiants, afin de réussir dans l’économie mondiale, de parler couramment l’arabe et l’anglais et de réfléchir de manière analytique. Ainsi, les professeurs et les directeurs d’établissement ont un rôle essentiel à jouer.

    Emirates News Agency
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