Les traditionnelles sessions du Conseil des droits de l’Homme (CDH) de l’ONU sont-elles devenues une arène de choix pour le règlement de certains comptes entre les Etats et un lieu de confrontation plutôt que de débat ? C’est l’impression que donne l’échange d’accusations entre les deux pays « frères » et non moins voisins, l’Algérie et le Maroc. Lors de la 15 éme édition dudit Conseil, les deux pays se sont mutuellement accusés de non respect des droits de l’homme.
Le représentant permanent de l’Algérie à ce Conseil, Idriss Djazair, avait évoqué la situation préoccupante des droits de l’homme au Sahara occidental lors du débat sur les « situations qui requièrent l’attention du Conseil ». Ce qui n’a pas été du goût de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies, M. Omar Hilale, qui n’a pas mâché ses mots pour lui répondre. Intervenant vendredi 17 septembre, ce dernier a dressé un tableau des plus sombres de la situation des droits de l’homme dans notre pays. « Au moment où la région du Maghreb progresse dans la démocratie, la consolidation de l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’Algérie régresse et utilise le Maroc comme exutoire à ses propres problèmes internes et ses atteintes aux droits de l’homme », a-t-il affirmé.
Estimant que l’Algérie n’est pas bien placée pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l’homme, il a accusé Alger « d’instrumentalisation » de ces droits au "Sahara marocain" comme une continuité de sa politique « hostile à l’égard de l’intégrité territoriale » du royaume. « Que la délégation algérienne jette un regard sur le registre de son propre pays sur les droits de l’Homme. Cela l’incitera à plus de modestie et de responsabilité », a lancé le diplomate marocain, avant de citer les différents rapports d’ONG internationales qui ont, selon lui, épinglé l’Algérie pour ses violations en matière des droits humains.
Notant que l’année 2010 est celle « de tous les records » dans ce sens, le diplomate marocain a invité la délégation algérienne à y répondre. Poussant plus loin son discours agressif, il a ajouté : « S’il y a un territoire qui devrait requérir l’attention du Conseil c’est bien celui de l’Algérie en général, et des camps de Tindouf en particulier », a relevé M. Hilale, expliquant que ces deux zones demeurent fermées aux ONG internationales, aux délégations officielles et à la presse internationale.
Ces échanges d’hostilités diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc dans l’enceinte onusienne ne sont pas nouveaux et finissent, invariablement par s’envenimer autour de la question du Sahara occidental.
TSA
Le représentant permanent de l’Algérie à ce Conseil, Idriss Djazair, avait évoqué la situation préoccupante des droits de l’homme au Sahara occidental lors du débat sur les « situations qui requièrent l’attention du Conseil ». Ce qui n’a pas été du goût de l’ambassadeur représentant permanent du Maroc auprès de l’Office des Nations Unies, M. Omar Hilale, qui n’a pas mâché ses mots pour lui répondre. Intervenant vendredi 17 septembre, ce dernier a dressé un tableau des plus sombres de la situation des droits de l’homme dans notre pays. « Au moment où la région du Maghreb progresse dans la démocratie, la consolidation de l’Etat de droit et le respect des droits de l’homme et des libertés fondamentales, l’Algérie régresse et utilise le Maroc comme exutoire à ses propres problèmes internes et ses atteintes aux droits de l’homme », a-t-il affirmé.
Estimant que l’Algérie n’est pas bien placée pour donner des leçons au Maroc en matière des droits de l’homme, il a accusé Alger « d’instrumentalisation » de ces droits au "Sahara marocain" comme une continuité de sa politique « hostile à l’égard de l’intégrité territoriale » du royaume. « Que la délégation algérienne jette un regard sur le registre de son propre pays sur les droits de l’Homme. Cela l’incitera à plus de modestie et de responsabilité », a lancé le diplomate marocain, avant de citer les différents rapports d’ONG internationales qui ont, selon lui, épinglé l’Algérie pour ses violations en matière des droits humains.
Notant que l’année 2010 est celle « de tous les records » dans ce sens, le diplomate marocain a invité la délégation algérienne à y répondre. Poussant plus loin son discours agressif, il a ajouté : « S’il y a un territoire qui devrait requérir l’attention du Conseil c’est bien celui de l’Algérie en général, et des camps de Tindouf en particulier », a relevé M. Hilale, expliquant que ces deux zones demeurent fermées aux ONG internationales, aux délégations officielles et à la presse internationale.
Ces échanges d’hostilités diplomatiques entre l’Algérie et le Maroc dans l’enceinte onusienne ne sont pas nouveaux et finissent, invariablement par s’envenimer autour de la question du Sahara occidental.
TSA
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