Lies Hebbadj, le commerçant nantais dont une compagne avait contesté en avril une contravention pour port du niqab au volant, a de nouveau été placé en garde à vue lundi, dans le cadre d'une enquête sur l'utilisation des fonds d'une association, a annoncé le procureur de la République à Nantes, Xavier Ronsin. "M. Hebbadj est entendu sous le régime de la garde à vue par la brigade financière de la police judiciaire de Nantes, sur l'utilisation des fonds et des chéquiers en provenance de l'association culturelle musulmane de Rezé qu'il présidait", a déclaré M. Ronsin.
"Une enquête a été ouverte pour abus de confiance à la suite de la plainte du trésorier de cette association", a ajouté M. Ronsin, qui a précisé que M. Hebbadj avait été placé en garde à vue lundi matin peu après 9 heures, en se rendant à une convocation dans les locaux de la police judiciaire.
Le commerçant, qui vit à Rezé, près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs fin avril en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand l'une de ses concubines a décidé de contester une contravention pour avoir conduit en niqab. Il a par la suite été mis en examen le 8 août dernier pour viols aggravés et le 9 juin pour escroquerie, fraude aux aides sociales et travail dissimulé.
Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, avait demandé que le commerçant soit déchu de sa nationalité française en évoquant des soupçons de polygamie et de fraude aux aides sociales
LeMonde.fr
"Une enquête a été ouverte pour abus de confiance à la suite de la plainte du trésorier de cette association", a ajouté M. Ronsin, qui a précisé que M. Hebbadj avait été placé en garde à vue lundi matin peu après 9 heures, en se rendant à une convocation dans les locaux de la police judiciaire.
Le commerçant, qui vit à Rezé, près de Nantes, a été placé sous le feu des projecteurs fin avril en plein débat sur l'interdiction du voile intégral, quand l'une de ses concubines a décidé de contester une contravention pour avoir conduit en niqab. Il a par la suite été mis en examen le 8 août dernier pour viols aggravés et le 9 juin pour escroquerie, fraude aux aides sociales et travail dissimulé.
Le ministre de l'intérieur, Brice Hortefeux, avait demandé que le commerçant soit déchu de sa nationalité française en évoquant des soupçons de polygamie et de fraude aux aides sociales
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