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A l'image de l'équipe nationale de football, la technique des gouvernants est simple, il s'agit de pousser la balle le plus loin devant afin de s'en débarrasser pour ne pas être accusé de ne pas marquer une fois devant les buts. En gros, pour un dirigeant de l'Algérie moderne, le principe consiste à faire des promesses que tout le monde aura oublié quand une nouvelle promesse apparaîtra, et ainsi de suite jusqu'à la retraite bien méritée.
Logiquement, le futur devrait se plaindre pour servir ainsi d'alibi creux à toute une génération de gouvernants et le parquet s'autosaisir pour condamner cette utilisation du futur collectif à des fins personnelles.
Exemple ? Parmi tant d'autres, rentrée oblige, avec l'infernale circulation et ces innombrables barrages dont on se demande encore à quoi ils servent, prenons le cas de la voiture de Temmar. Nommé récemment ministre de la Prospective et des Statistiques, il n'en parle plus et ne parle d'ailleurs plus tout court.
Où est la voiture algérienne qu'il nous avait promise ? Pour certains, elle roulerait en secret sur une autoroute désaffectée, pour d'autres, elle serait dans un garage du DRS pour analyse poussée, pour d'autres enfin, elle n'a jamais existé ou n'a jamais roulé, parce qu'on aurait simplement oublié de lui mettre un moteur dedans.
M. Temmar, nommé à la prospective pour sa capacité à voir loin, avait-il vu tout ou comme M. Zerhouni, se demande-t-il encore ce qu'il fait à ce poste ? Où est sa voiture ? Les secrets de ministres étant bien gardés, personne ne le sait, pas même les chauffeurs de taxi algérois, qui ont la réputation de tout savoir.
On sait une chose, malgré son talent de spécialiste de la prospective, M. Temmar n'avait pas prévu qu'on allait lui retirer son ministère et sa voiture. Mais il reste pragmatique, aux dernières nouvelles, il roulerait en Audi. Une voiture allemande, pour voir loin.
Chawki Amari
Logiquement, le futur devrait se plaindre pour servir ainsi d'alibi creux à toute une génération de gouvernants et le parquet s'autosaisir pour condamner cette utilisation du futur collectif à des fins personnelles.
Exemple ? Parmi tant d'autres, rentrée oblige, avec l'infernale circulation et ces innombrables barrages dont on se demande encore à quoi ils servent, prenons le cas de la voiture de Temmar. Nommé récemment ministre de la Prospective et des Statistiques, il n'en parle plus et ne parle d'ailleurs plus tout court.
Où est la voiture algérienne qu'il nous avait promise ? Pour certains, elle roulerait en secret sur une autoroute désaffectée, pour d'autres, elle serait dans un garage du DRS pour analyse poussée, pour d'autres enfin, elle n'a jamais existé ou n'a jamais roulé, parce qu'on aurait simplement oublié de lui mettre un moteur dedans.
M. Temmar, nommé à la prospective pour sa capacité à voir loin, avait-il vu tout ou comme M. Zerhouni, se demande-t-il encore ce qu'il fait à ce poste ? Où est sa voiture ? Les secrets de ministres étant bien gardés, personne ne le sait, pas même les chauffeurs de taxi algérois, qui ont la réputation de tout savoir.
On sait une chose, malgré son talent de spécialiste de la prospective, M. Temmar n'avait pas prévu qu'on allait lui retirer son ministère et sa voiture. Mais il reste pragmatique, aux dernières nouvelles, il roulerait en Audi. Une voiture allemande, pour voir loin.
Chawki Amari
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