La ville d'Ain El-Hammam qui abrite mardi le procès des deux non-jeûneurs poursuivis pour atteinte et d'offense à l’un des préceptes de l’Islam est quadrillé par un dispositif sécuritaire impressionnant.
Les services de l'ordre ont multiplié les barrages et les points de contrôle. Et curieusement, toutes les voitures immatriculées 16 sont passées au peigne fin. La tension est palpable et plusieurs militants venus d'Alger, et de d'autres régions du pays, pour manifester leurs soutiens à Hocine Hocini et Salem Fellak, deux ouvriers dans le bâtiment interpellés par la police le 12 août (deuxième jour du Ramadan) dernier pour avoir mangé un repas, sont retenus par la police pour des "vérifications", signale-t-on.
Ces procédures policières n'ont pas réussi, pour autant, à dissuader des citoyens, des militants de partis politiques et des défenseurs de droits de l'homme de venir en nombre pour manifester devant les portes du tribunal d'Ain El-Hammam. Selon plusieurs témoignages concordants, ils sont plus de 300 personnes a avoir fait le déplacement à Ain El-Hammam pour exprimer leur soutien à Hocine Hocini et Salem Fellak.
De nombreux habitants d'Ain El-Hammam, ville située à 50 km au sud-est de Tizi Ouzou, se sont joints aussi à ce rassemblement populaire pour crier aussi leur colère à l'encontre de cette justice d'inquisition. Des slogans prônant le relâchement des jeunes inculpés ont été brandis à la force des bras et scandés à haute voix.
Ce procès qui a soulevé également un tollé international n'est donc pas passé inaperçu comme le souhaitait tant nos autorités judiciaires toujours si efficaces lorsqu'il s'agit d'humilier des citoyens et de violer leurs droits fondamentaux, mais rarement présentes lorsqu'il s'agit des gros scandales de corruption ou de détournement des deniers publics !
A Ain El-Hammam, la société civile est déterminée à mener jusqu'au bout son combat. Un combat pour la dignité et la citoyenneté.
Abderrahmane Semmar
Les services de l'ordre ont multiplié les barrages et les points de contrôle. Et curieusement, toutes les voitures immatriculées 16 sont passées au peigne fin. La tension est palpable et plusieurs militants venus d'Alger, et de d'autres régions du pays, pour manifester leurs soutiens à Hocine Hocini et Salem Fellak, deux ouvriers dans le bâtiment interpellés par la police le 12 août (deuxième jour du Ramadan) dernier pour avoir mangé un repas, sont retenus par la police pour des "vérifications", signale-t-on.
Ces procédures policières n'ont pas réussi, pour autant, à dissuader des citoyens, des militants de partis politiques et des défenseurs de droits de l'homme de venir en nombre pour manifester devant les portes du tribunal d'Ain El-Hammam. Selon plusieurs témoignages concordants, ils sont plus de 300 personnes a avoir fait le déplacement à Ain El-Hammam pour exprimer leur soutien à Hocine Hocini et Salem Fellak.
De nombreux habitants d'Ain El-Hammam, ville située à 50 km au sud-est de Tizi Ouzou, se sont joints aussi à ce rassemblement populaire pour crier aussi leur colère à l'encontre de cette justice d'inquisition. Des slogans prônant le relâchement des jeunes inculpés ont été brandis à la force des bras et scandés à haute voix.
Ce procès qui a soulevé également un tollé international n'est donc pas passé inaperçu comme le souhaitait tant nos autorités judiciaires toujours si efficaces lorsqu'il s'agit d'humilier des citoyens et de violer leurs droits fondamentaux, mais rarement présentes lorsqu'il s'agit des gros scandales de corruption ou de détournement des deniers publics !
A Ain El-Hammam, la société civile est déterminée à mener jusqu'au bout son combat. Un combat pour la dignité et la citoyenneté.
Abderrahmane Semmar
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