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Le gouvernement algérien compromet-il les investissements étranger?

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  • Le gouvernement algérien compromet-il les investissements étranger?

    Le gouvernement algérien compromet-il les investissements étranger?

    L'ENIGME DU PATRIOTISME ECONOMIQUE
    le 21 Septembre, 2010

    Tous les pays protègent leur production nationale grâce à l’Etat régulateur stratégique en économie de marché pouvant détenir des minorités de blocage dans des segments stratégiques à ne pas confondre avec le retour à l’Etat gestionnaire de l’ex économie soviétique comme le montre les décisions récentes de bon nombre de pays développés, mais d’une manière ciblée et ne décourageant pas l’acte d’investissement y compris étranger.

    De plus en plus d’experts algériens préconisent de lever ce voile juridique de peu d’efficacité économique et de mettre en place un autre indicateur d’appréciation beaucoup plus significatif qui est celui d’une balance devises positives c’est à dire que les entrées en devises doivent être supérieures aux transferts. En donnant une préférence de 25% c’est accroitre le taux de profit local (rentes de situation) qui se répercutera dans le cout final amoindrissant les avantages comparatifs pour l’exportation et pénalisant les consommateurs locaux avec la hausse des prix.

    Or l’essentiel pour l’Algérie est de favoriser une accumulation du savoir faire à la fois managériale et technologique, grâce à un partenariat gagnant/gagnant, l’Etat pouvant détenir des minorités de blocage pour des segments stratégiques, l’objectif étant une valeur ajoutée interne positive. Comme conséquence de ces mesures, selon le rapport de la CEE (FEMISE) de juin 2010, les IDE déjà faibles ont chuté de près de 70% en 2009 en référence aux années 2007/2008 en Algérie, les 30% restants étant surtout concentrés dans les hydrocarbures.


    Le processus de démonopolisation concernant l’extension de l’investissement privé nouveau à ne pas confondre avec la privatisation qui est une cession d‘actifs total ou partiel des entreprises publiques existantes est donc freinée après ces mesures. Alors que des pays fondateurs du communisme comme la Russie et la Chine réalisent une transition par une libéralisation maitrisée, le bilan est dérisoire faute de volonté politique et d’un non consensus au niveau es différentes sphères du pouvoir algérien , puisque 477 sociétés ont été privatisées depuis 2003 sur plus de 1200 jusqu'au premier trimestre de l'année 2008 concernant des unités marginales selon un bilan non exhaustif officiel du Ministère de l'Industrie et de la promotion de l'investissement, ayant permis une somme modique au trésor public de 140 milliard de dinars (1,8 milliard de dollars).

    En outre les conflits non innocents et certains redressements fiscaux depuis 2009 , dont une fraction est certes justifiées, mais pourquoi seulement aujourd’hui, concernant le complexe El Hadjar cédé au groupe indien ArcelorMittal , l'entreprise des gaz industriels achetée par l'opérateur allemand Linde Gas , le groupe Orascom télécom et Orascom Construction , le groupe allemand des détergents Heinkel l’émirati DWP (Dubaï World Port), Siemens (Allemagne) et Vinci (France) pour le métro d’Alger, sans compter les tensions avec les opérateurs chinois accusés de favoriser la corruption, semblent aller dans ce sens du retour au tout Etat gestionnaire puisque le privé algérien opérant dans la sphère réelle est fortement limité tant par ses capacités technologiques que managériales.

    Par ailleurs, le gel de l’autonomie des entreprises publiques par le rattachement des entreprises publiques sous la tutelle de chaque Ministère avec une gestion administrée n’aura t-il pas comme impact logique une plus grande faible performance, les gestionnaires publics attendant les ordres d’en haut et de surcroit sans planification stratégique des autorités de tutelle, alors que l’entreprise dans un environnement de plus en plus concurrentiel est caractérisée de par le monde comme la prise du risque, le temps ne se rattrapant jamais économie ?

    Et avec le climat de suspicion avec les scandales financiers à répétition qui règne, les managers publics prendront-ils ce risque d d’où l’éventualité d’une paralysie de la machine économique ? Doit t- on continuer toujours d’assainir ces entreprises publiques qui ont couté au trésor public plus de 40 milliards de dollars entre 2001/2009, ( sans compter le montant inscrit dans la loi de fiances 2010), plus de 70% étant revenus à la case de départ, ou n’est-il pas préférable de projeter des investissements nouveaux qu’ils soient publics ou privés pouvant tenir tête à la concurrence internationale ?

    Cela devrait inciter à une réorientation de l’actuelle politique économique pour la période 2010/2014, la valeur des importations n’ayant baissé que de 1% en valeur entre 2008/2009 (somme dérisoire), l’essence, autant que l’inflation de retour, étant l’envolée de la dépense publique prévue de 200 milliards de dollars entre 2004/2009 , avec une injection projetée de 286 milliards de dollars dont 130 de restes à réaliser du programme 2004/2009.

    5- L’Algérie en marge des mutations mondiales ?

    Qu’en est-il des différentes conventions signées en toute souveraineté par l’Etat algérien postulant la libéralisation de l’économie ? Car, l’adhésion à l’organisation mondiale du commerce (OMC), l’Algérie négociant depuis plus de 20 ans , avec ces mesures n’est pas pour demain, expliquant d’ailleurs selon la déclaration de juin 2010 du ministre du commerce algérien le gel momentané de ces négociations.

    Invoquer la situation mono exportatrice ne tient pas la route puisque la majorité des pays OPEP, dont le dernier en date est l’adhésion de l’Arabie Saoudite, ne tient pas la route. A l’heure actuelle, sur les 96 questions émanant des Etats-Unis et de l’Union européenne, treize, les principales, restent en suspens. Parmi ces questions en attente figurent notamment le problème de la dualité du prix du gaz, la libre circulation des capitaux et leur rapatriement, une demande d’octroi d’un statut d’importateur-exportateur aux titulaires d’une résidence à l’étranger, la levée de l’interdiction de l’importation des véhicules d’occasion, la levée de la TIC (taxe intérieure de consommation) sur les produits de luxe comme les kiwis et les voitures de type 4x4, le commerce de l’Etat et certaines mesures de la loi de finances complémentaire 2009 dont les mesures protectionnistes.

    Ainsi, le recul vis-à-vis des conventions organisant la zone arabe de libre échange à laquelle l’Algérie avait pourtant adhérée en janvier 2009 suit cette même logique en interdisant depuis février 2010 1840 produits arabes d’exemption douanière (produits tunisiens, marocains Saoudiens et jordaniens notamment) dont plus de 700 produits égyptiens, la Tunisie étant le partenaire commercial le pays le plus affecté, certains responsables algériens ayant oublié qu’avec l’internationalisation du capital , rares sont les produits fabriqués à 100% par les nationaux dans les pays arabes où sont implantés de nombres firmes étrangères. Comme cela compliquera encore davantage les renégociations de certaines clauses demandées par l’Algérie le 15 juin 2010 à Luxembourg avec l’ Europe dont l’Algérie est liée à un Accord de libre échange applicable depuis le 01 septembre 2005 (voir notre contribution dans ce présent ouvrage ).

    C’est que la majorité des observateurs nationaux et internationaux convergent vers ce constat : la réforme globale source de croissance durable est en panne. Et se pose cette question stratégique : cette faiblesse du dépérissement du tissu productif en Algérie n’explique t- elle pas que le taux de croissance n’est pas proportionnel à la dépense publique et pourra-t-on créer entre 2010/2014, 200.000 PME/PME et trois (3) millions d’emplois ? Doit-on continuer dans cette trajectoire où les dépenses ne sont pas propositionnelles aux impacts ?

    L’Algérie tendrait-elle à être marginalisée par rapport aux mutations mondiales comme en témoigne les propos de Tim Turner, vice-président de la Banque africaine de développement (AfDB) en charge du pôle secteurs privé, qui analyse le concept de l’émergence dans une interview au quotidien Les Afriques 31 aout 2010. Bien qu’il n’y ait pas de définition universellement acceptée et que l’utilisation du terme dépend largement du contexte, l’expression « marchés émergents » est généralement utilisée pour désigner les pays qui ont atteint un certain niveau de revenu, ont de bonnes perspectives de croissance et qui se caractérisent souvent, mais pas toujours, par des économies diversifiées et qui ont démontré leur engagement pour entreprendre des réformes notamment de leurs marchés financiers.

    Malgré les différentes définitions, l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc, auxquels s’ajoute souvent Maurice, sont presque toujours considérés comme des pays émergents selon ce responsable. Pour les marchés frontaliers appelés « marchés de deuxième génération », « nouveaux marchés émergents »sont une sous-catégorie des marchés émergents, les pays inclus dans ce groupe étant les suivants : le Cap-Vert, le Ghana et le Nigeria en Afrique de l’Ouest, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda en Afrique de l’Est et le Botswana, le Mozambique, la Namibie et la Zambie en Afrique australe. Alors pourquoi l’Algérie ne figure ni parmi les pays émergents, ni parmi les pays dits marchés frontaliers ?

    RESUME

    Confiance, confiance, cohérence, cohérence visibilité, visibilité sont les principes cardinaux du monde des affaires. C’est que l’efficacité des mesures des lois de finances complémentaires 2009/2010 implique la mise en place de mécanismes de régulation transparents, une lutte concrète contre la mauvaise gestion et la corruption, par de véritables mécanismes démocratiques et non des mesures autoritaires administratives sans dialogue et concertation qui produisent l’effet inverse. Tant la gouvernance centrale et locale (efficacité des institutions) que la gouvernance économique des entreprises en Algérie reste pendante, l’Algérie étant dans cette interminable transition, ni économie de marché véritable, ni économie étatisée depuis 1986. Or, malgré la crise, l’Algérie devra évoluer dans un environnement concurrentiel avec une importance stratégique à l’Etat régulateur, loin de la vision du tout Etat où toute Nation qui n’avance pas recule, son principal défi étant la maitrise du temps.

    Docteur Abderrahmane MEBTOUL-

    Docteur d’ Etat (1974) Professeur d’ Université en management stratégique Expert International

    A SUIVRE

  • #2
    Docteur Abderrahmane MEBTOUL
    C'est un docteur algérien ?

    Commentaire


    • #3
      Il est temps que la societe civile reagisse...
      Othmane BENZAGHOU

      Commentaire


      • #4
        sans commentaire ....!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

        Malgré les différentes définitions, l’Afrique du Sud, l’Egypte, la Tunisie et le Maroc, auxquels s’ajoute souvent Maurice, sont presque toujours considérés comme des pays émergents selon ce responsable. Pour les marchés frontaliers appelés « marchés de deuxième génération », « nouveaux marchés émergents »sont une sous-catégorie des marchés émergents, les pays inclus dans ce groupe étant les suivants : le Cap-Vert, le Ghana et le Nigeria en Afrique de l’Ouest, le Kenya, la Tanzanie et l’Ouganda en Afrique de l’Est et le Botswana, le Mozambique, la Namibie et la Zambie en Afrique australe. Alors pourquoi l’Algérie ne figure ni parmi les pays émergents, ni parmi les pays dits marchés frontaliers ?
        où est ce qu'il est notre expert (!!!) jawzia pour commenter ce paragraphe.....
        s'il s'agissait du maroc, on aurait déja depassé les 100 messages.........

        ps: jawzia, c'est masculin ou feminin........????

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        • #5
          ceux qui décident de qui est émérgent et des autres bétises sont les meme qui veulent sucer toutes les richesses de notre pays
          nous ont vit bien en algérie on a pas besoin qu'on nous dicte ce qu'on doit faire
          mais bon le maroc aime tellement faire les baise mains aux occidentaux que c'est a la limite pitoyable, aucune fierté, aucun nif , rien ...
          après ils se demandent pourquoi leur pays est diviser en 10 morceaux ...

          PS: j'aimerai bien visiter un jour ceuta l'espagnole, c'est bien labas ? merci a mes amis marocains de me dire si c'est beau ou pas vu que vous la voyez de loin

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          • #6
            On parle economie dans ce post, pas d'une certaine psychologie sociale tellement...
            Othmane BENZAGHOU

            Commentaire


            • #7
              ps: jawzia, c'est masculin ou feminin........????
              Ca changera quoi !!! t'es pas un peu mysogine!!
              And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

              Commentaire


              • #8
                Alors pourquoi l’Algérie ne figure ni parmi les pays émergents, ni parmi les pays dits marchés frontaliers ?
                Y a t-il une institution qui délivre le label "pays émergents" ? Je ne m'étalerai pas sur les "émergents" où 50% de leur composante "immerge" (entre autre) dans l'analphabétisme !

                Pour revenir au sujet, deux aspects :
                1. Le terrorisme (à son paroxysme) des années 90 n'a pas dissuadé les investissements en Algérie.

                2. Ce n'est pas une disposition (51-49) appliquée dans tous les pays du moyen orient, qui en fera obstacle (Les américains s'y sont largement bien accommodés).

                Les entraves sont ailleurs : Corruption, bureaucratie, l'accès au foncier ....

                Commentaire


                • #9
                  2. Ce n'est pas une disposition (51-49) appliquée dans tous les pays du moyen orient, qui en fera obstacle (Les américains s'y sont largement bien accommodés).

                  Les entraves sont ailleurs : Corruption, bureaucratie, l'accès au foncier ....
                  bien dit bien résumé ...

                  Commentaire


                  • #10
                    ps: jawzia, c'est masculin ou feminin........????
                    ************************************************** **********


                    Ca changera quoi !!! t'es pas un peu mysogine!!
                    monsieur l'avocat ""mysogine"" (!!!!), quand je veux m'adresser directement à lui (ou à elle), ça me pose problème de grammaire.........et de conjugaison............

                    Y a t-il une institution qui délivre le label "pays émergents" ? Je ne m'étalerai pas sur les "émergents" où 50% de leur composante "immerge" (entre autre) dans l'analphabétisme !

                    Pour revenir au sujet, deux aspects :
                    1. Le terrorisme (à son paroxysme) des années 90 n'a pas dissuadé les investissements en Algérie.

                    2. Ce n'est pas une disposition (51-49) appliquée dans tous les pays du moyen orient, qui en fera obstacle (Les américains s'y sont largement bien accommodés).

                    Les entraves sont ailleurs : Corruption, bureaucratie, l'accès au foncier ....
                    on est censé lire ceci comme une analyse......................????????
                    Dernière modification par hakim 2010, 23 septembre 2010, 17h44.

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                    • #11
                      ça me pose problème de grammaire.........et de conjugaison............
                      C'est trop tard pour retourner à l'école, essaye les cours virtuels
                      And ye shall know the truth and the truth shall make you free.

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                      • #12
                        C'est trop tard pour retourner à l'école, essaye les cours virtuels
                        c'est pour celà que je suis sur ce forum........
                        il y a aussi mouharabate al oummya.....

                        Commentaire


                        • #13
                          on est censé lire ceci comme une analyse......................????????
                          Tout dépend du cursus !

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