Annonce

Réduire
Aucune annonce.

Briefing d’Oxford Business Group consacré à l’Algérie : Entre préférence nationale et efficacité

Réduire
X
 
  • Filtre
  • Heure
  • Afficher
Tout nettoyer
nouveaux messages

  • Briefing d’Oxford Business Group consacré à l’Algérie : Entre préférence nationale et efficacité

    Le document, indique que, dans le cadre de nouvelles règles annoncées à la mi-juillet, les sociétés locales bénéficieront d’un traitement préférentiel lors des appels d’offres publiques, dans la mesure où leurs propositions ne dépassent pas de plus de 25% celles des entreprises étrangères. Les anciennes règles fixaient cette limite à 15%. Les réglementations prévoient également que tous les contrats publics doivent faire l’objet d’un appel d’offres à l’échelle nationale auquel seules les sociétés algériennes peuvent répondre. Les sociétés étrangères ne seront invitées à effectuer leur soumission que si le contrat n’est pas accordé à une entreprise locale. « En annonçant les nouvelles mesures, le président Abdelaziz Bouteflika a expliqué que si les sociétés étrangères avaient un rôle à jouer en Algérie, les changements des réglementations nationales étaient nécessaires pour aider les entreprises du pays et réduire le chômage, notamment parmi les jeunes » souligne OBG, rappelant, dans la foulée les déclarations du président de la République. «C’est à nos hommes d’affaires qu’il revient de saisir les occasions offertes par le programme d’investissement public, ainsi que de profiter du traitement préférentiel qu’on leur accorde », a déclaré M. Bouteflika. « Il revient aux entreprises étrangères intéressées par le marché algérien de se joindre à nous sur le chemin d’un partenariat gagnant et, en échange des contrats qu’elles obtiendront, de prendre part à la modernisation de nos propres entreprises », a-t-il ajouté. OBG écrit que ces nouvelles réglementations sont loin d’être exclusives à l’Algérie : on a recours à la passation de marchés et aux règles d’appel d’offres préférentielles partout dans le monde, que ce soit aux Etats-Unis, en Afrique du Sud ou au Brésil. « Cependant, les réformes limiteront la capacité des sociétés étrangères à concurrencer les sociétés locales pour les appels d’offres lancés dans le cadre d’un programme d’investissement massif du gouvernement » estiment OBG. Ce programme, annoncé au milieu de l’année, prévoit l’injection par l’Etat de quelque 286 milliards de dollars dans des projets visant à élargir et à diversifier la base économique du pays, de façon à créer des centaines de milliers d’emplois et à encourager et à appuyer les entreprises du secteur privé. Environs 130 milliards de dollars, du programme d’investissement de 2010-2014, doivent être dépensés dans des domaines d’envergure, tels que les infrastructures de transport et de services. Le reste du budget doit être utilisé pour d’autres travaux publics et pour des projets de logement, ainsi que pour des programmes d’appui aux secteurs de l’agriculture, de l’éducation, de la formation et de l’aide au commerce. « Ce programme d’une durée de cinq ans représente une occasion en or pour les entreprises et de nombreuses sociétés étrangères ont déjà manifesté leur intérêt. En effet, certains des anciens projets algériens d’infrastructure avaient été accordés à de grandes sociétés internationales provenant de pays allant de l’Espagne à la Chine » souligne OBG. « On ne sait pas encore si ces nouvelles réglementations seront appliquées de façon stricte, sachant que le Gouvernement avait fait appel à des entreprises d’Europe, de Russie, des Etats-Unis et d’Asie pour qu’elles investissent dans l’économie algérienne. De plus, bien que le Gouvernement accélère le développement de grandes entreprises dans le secteur privé, ce processus prend du temps et, du moins dans certains domaines, les fournisseurs de services locaux ne pourront pas répondre aux exigences établies par l’Etat » a ajouté OBG, estimant que « pour que le Gouvernement atteigne tous les objectifs qu’il s’est fixés dans le cadre de ce programme, il faudra qu’il réussisse à trouver ce délicat équilibre qui consiste à encourager l’engagement des entreprises étrangères qui apporteront leur savoir-faire tout en amplifiant le rôle joué par les sociétés locales dans l’expansion de l’économie ».

    le financier
Chargement...
X