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Le président américain Barack Obama va déclarer à ses pairs rassemblés à l'ONU jeudi qu'ils pourraient accueillir d'ici un an un nouveau membre --la Palestine-- s'ils appuient ses efforts de paix au Proche-Orient, selon les extraits de son discours publiés par la Maison Blanche.
Le président va mettre tout son poids politique et diplomatique dans la balance, avec les risques que cela comporte pour lui, pour arriver à forger une paix entre Israéliens et Palestiniens.
Il va aussi appeler les principaux protagonistes de la région à puiser dans la tradition de tolérance du judaïsme, du christianisme et de l'islam pour forger un traité de paix.
"Si nous faisons cela, quand nous reviendrons ici l'année prochaine, nous pourrions avoir un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations unies: un Etat de Palestine indépendant, vivant en paix avec Israël", doit déclarer le président.
L'appel du président Obama, du haut de la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, arrive à un moment crucial des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens.
Elles n'ont repris que depuis début septembre sous la houlette des Etats-Unis et de leur président lui-même.
L'appel de M. Obama vient aussi à un moment de fragilité politique dans son pays, alors que son parti démocrate craint une déroute aux élections législatives de novembre.
M. Obama devrait admettre que dans les deux camps ceux qui sont opposés à la paix vont tenter de faire achopper les négociations "à coups de mots acerbes et de bombes" et il notera également que nombre de personnes pensent que la paix est impossible.
"Mais contemplez un instant l'alternative. S'il n'y a pas d'accord les Palestiniens ne connaîtront jamais l'orgueil et la dignité que confère un Etat".
"Les Israéliens ne connaîtront jamais la certitude et le sens de la sécurité que vous donnent des voisins souverains et stables qui se sont engagés à vivre ensemble", devrait dire le président, soulignant que si son initiative échoue, il faudra sans doute attendre qu'une génération passe avant d'espérer négocier à nouveau.
Le président Obama va également tenter de pousser les pays arabes à faire plus pour soutenir le nouveau processus, les Etats-Unis estimant que jusque-là ils se sont surtout payés de mots.
"Dans cette salle vous êtes nombreux à vous dire ami des Palestiniens. Mais ces déclarations doivent maintenant être appuyées par des actes", devrait déclarer M. Obama.
"Ceux qui ont apposé leur signature sur l'initiative arabe de paix devraient saisir cette opportunité pour en faire une réalité en appliquant la normalisation que le document promet à Israël".
"Ceux qui sont impatients de voir la naissance d'un Etat palestinien indépendant devraient cesser de détruire Israël", devrait encore dire le président.
Les négociations qui ont repris entre Palestiniens et Israéliens depuis trois semaines sont à un stade d'autant plus fragile que la question de la prolongation ou non du moratoire des colonisations en Cisjordanie n'est pas encore tranchée.
Les Palestiniens ont fait de sa reconduction une condition indispensable à la poursuite des négociations de paix.
L'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) a un statut d'observateur à l'ONU depuis 1974.
source : AFP
Le président va mettre tout son poids politique et diplomatique dans la balance, avec les risques que cela comporte pour lui, pour arriver à forger une paix entre Israéliens et Palestiniens.
Il va aussi appeler les principaux protagonistes de la région à puiser dans la tradition de tolérance du judaïsme, du christianisme et de l'islam pour forger un traité de paix.
"Si nous faisons cela, quand nous reviendrons ici l'année prochaine, nous pourrions avoir un accord qui nous mènera à accueillir un nouveau membre des Nations unies: un Etat de Palestine indépendant, vivant en paix avec Israël", doit déclarer le président.
L'appel du président Obama, du haut de la tribune de l'Assemblée générale de l'ONU, arrive à un moment crucial des négociations de paix entre Palestiniens et Israéliens.
Elles n'ont repris que depuis début septembre sous la houlette des Etats-Unis et de leur président lui-même.
L'appel de M. Obama vient aussi à un moment de fragilité politique dans son pays, alors que son parti démocrate craint une déroute aux élections législatives de novembre.
M. Obama devrait admettre que dans les deux camps ceux qui sont opposés à la paix vont tenter de faire achopper les négociations "à coups de mots acerbes et de bombes" et il notera également que nombre de personnes pensent que la paix est impossible.
"Mais contemplez un instant l'alternative. S'il n'y a pas d'accord les Palestiniens ne connaîtront jamais l'orgueil et la dignité que confère un Etat".
"Les Israéliens ne connaîtront jamais la certitude et le sens de la sécurité que vous donnent des voisins souverains et stables qui se sont engagés à vivre ensemble", devrait dire le président, soulignant que si son initiative échoue, il faudra sans doute attendre qu'une génération passe avant d'espérer négocier à nouveau.
Le président Obama va également tenter de pousser les pays arabes à faire plus pour soutenir le nouveau processus, les Etats-Unis estimant que jusque-là ils se sont surtout payés de mots.
"Dans cette salle vous êtes nombreux à vous dire ami des Palestiniens. Mais ces déclarations doivent maintenant être appuyées par des actes", devrait déclarer M. Obama.
"Ceux qui ont apposé leur signature sur l'initiative arabe de paix devraient saisir cette opportunité pour en faire une réalité en appliquant la normalisation que le document promet à Israël".
"Ceux qui sont impatients de voir la naissance d'un Etat palestinien indépendant devraient cesser de détruire Israël", devrait encore dire le président.
Les négociations qui ont repris entre Palestiniens et Israéliens depuis trois semaines sont à un stade d'autant plus fragile que la question de la prolongation ou non du moratoire des colonisations en Cisjordanie n'est pas encore tranchée.
Les Palestiniens ont fait de sa reconduction une condition indispensable à la poursuite des négociations de paix.
L'Organisation pour la libération de la Palestine (OLP) a un statut d'observateur à l'ONU depuis 1974.
source : AFP
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