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Sous-traitance: L’offre algérienne n’est pas visible

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  • Sous-traitance: L’offre algérienne n’est pas visible

    Insuffisance de l’offre, une productivité plutôt faible, des infrastructures à développer, une mauvaise visibilité, absence d’organisation et de promotion de l’offre algérienne à l’international.

    Ce sont là les quelques points faibles de la filière sous-traitance en Algérie, évoqués hier par M. Jean-Jacques Rechnmann, expert Formatex, lors d’un panorama à l’international, consacré à cette filière, organisé au siège de l’Agence pour la promotion des exportions (Algex). “Quand on cherche des sous-traitants sur le Web, on a beaucoup de mal à les trouver dans le tissu économique algérien”, regrette M. Jean-Jacques Rechnmann.

    Pour travailler avec des acheteurs potentiels, il faut, au minimum, être visible sur internet. M. Jean-Jacques Rechnmann estime que ces acheteurs pensent qu’un sous-traitant qui n’a pas une idée précise de son offre et qui ne peut pas la définir à travers les pages de son site internet aura du mal à comprendre leurs besoins. La plupart des donneurs d’ordre travaillent en ligne, pour être plus opérationnels. Faciliter la recherche de sous-traitants algériens potentiels par les donneurs d’ordre étrangers est une urgence, d’autant que les acheteurs potentiels peuvent être séduits par des coûts de main-d’œuvre, très intéressants, d’un coefficient de 1 à 10 par rapport à la moyenne des pays européens, ainsi que de l’énergétique. Si l’amélioration de la visibilité de l’offre algérienne de sous-traitance, à travers la mise en place d’un portail national approprié est une condition nécessaire, elle ne suffit pas à elle seule de développer cette filière, encore embryonnaire en Algérie.

    Un des facteurs qui a incité le constructeur automobile Renault à choisir le Maroc, plutôt que l’Algérie, pour implanter une usine est, entre autres, la présence locale d’équipementiers. Dans certains secteurs tels que l’industrie automobile, où l’Europe se positionne en leader avec 35% de la production mondiale, les grands groupes spécialisés et les géants mondiaux tentent de maintenir leurs flux d’investissement et de profiter de la relocalisation, notamment en Turquie, au Maroc ou en Tunisie. En 2008, le total de l’offre de sous-traitance dans le marché européen est évalué à 435,15 milliards d’euros et quelque 260 000 entreprises européennes ont une activité de sous-traitance industrielle. En Algérie, seules quelque 500 entreprises sont recensées dans la filière. Si l’expert Formatex s’est notamment focalisé sur la sous-traitance à l’international, le développement de la sous-traitance sur le marché local est aussi important qu’à l’international.

    Le président du Conseil national consultatif pour la promotion de la PME, qui a estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars, avait relevé, en juillet dernier, les potentialités importantes à développer dans divers secteurs d’activité tels que l’énergie, la pétrochimie, la métallurgie, l’industrie mécanique ou agroalimentaire. Sonatrach, pour ne citer que cette entreprise, importe chaque année des milliards de dollars de pièces de rechange. C’est le cas, aussi, pour les autres grandes entreprises dans les autres secteurs, ainsi que dans les programmes d’infrastructures lancés par le gouvernement qui, malheureusement, profitent beaucoup aux entreprises étrangères en l’absence d’outils de réalisation nationale performants. C’est ce qui a poussé, d’ailleurs, le gouvernement à décréter une mesure sur les marchés publics, dont l’objectif est de réduire les importations de biens et de services et encourager la production nationale. Mais, semble-t-il, du moins, selon certains patrons, cette circulaire n’est pas appliquée sur le terrain. On continue, encore et toujours, à ignorer l’offre locale à l’heure où on claironne, “le patriotisme économique”.

    Liberté
    Dernière modification par Black, 23 septembre 2010, 14h22.

  • #2
    Sous-traitance: L’offre algérienne n’est pas visible
    ton texte aussi,




    a estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars
    le potentiel est là, maintenant il faut se retrousser les manches


    .
    Dernière modification par azouz75, 23 septembre 2010, 14h18.
    .


    Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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    • #3
      Effectivement sans le faire exprés il colle avec le sujet.

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      • #4
        désole doublon
        Dernière modification par azouz75, 23 septembre 2010, 14h25.
        .


        Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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        • #5
          Besoin d'un coup de main ??
          Merci c'est ok c'était mon navigateur qui était mal réglé.

          le potentiel est là, maintenant il faut se retrousser les manches
          Je pensais à Sonatrach qui pourrait faire pression et dire a ses fournisseurs je suis Ok pour me fournir chez vous mais à condition que 30%, 50%, 60% des piéces soient fabriquées en Algérie (ou au Maroc... Je rigole ).
          Dernière modification par Black, 23 septembre 2010, 14h24.

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          • #6
            je pensais à Sonatrach qui pourrait faire pression et dire a ses fournisseurs je uis Ok pour me fournir chez vous mais à condition que 30%, 50%, 60% des piéces soient fabriquées en Algérie
            c'est l'esprit de la LFC 2010 ( que beaucoup critiquent ) .


            (ou au Maroc... Je rigole ).
            En effet ça fait rire .
            .


            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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            • #7
              en effet, c'est de l'esprit... comme si Sonatrach avait besoin de la LFC2010...
              Othmane BENZAGHOU

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              • #8
                en effet, c'est de l'esprit... comme si Sonatrach avait besoin de la LFC2010...
                Peut être qu'elle n'en avait pas besoin, mais rien n'empêche de définir des contours économiques clairs pour ceux qui souhaitent travailler dans la légalité .
                .


                Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                • #9
                  En effet, il semble que le message des autorites ait ete clairement compris... trop bien compris...
                  Othmane BENZAGHOU

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                  • #10
                    estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars
                    en effet c'est énorme !!
                    il faut que ancrer cette politique dans les esprit de nos entrepreneurs
                    leur faire savoir que excepté l'import il y a d'autre moyens de se faire de l'argent

                    ps : un proche a créer il y a maintenant 7ans une société de contrôle des matériaux utilisés dans le domaine des hydrocarbures (cuves , canaux viaducs ) qui étaient auparavant fait par une société italiano-libyenne
                    et ça marche tres fort pour lui
                    Dernière modification par kenzy, 23 septembre 2010, 17h04.

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                    • #11
                      Sonatrach, pour ne citer que cette entreprise, importe chaque année des milliards de dollars de pièces de rechange. C’est le cas, aussi, pour les autres grandes entreprises dans les autres secteurs, ainsi que dans les programmes d’infrastructures lancés par le gouvernement qui, malheureusement, profitent beaucoup aux entreprises étrangères en l’absence d’outils de réalisation nationale performants. C’est ce qui a poussé, d’ailleurs, le gouvernement à décréter une mesure sur les marchés publics, dont l’objectif est de réduire les importations de biens et de services et encourager la production nationale. Mais, semble-t-il, du moins, selon certains patrons, cette circulaire n’est pas appliquée sur le terrain. On continue, encore et toujours, à ignorer l’offre locale à l’heure où on claironne, “le patriotisme économique”.
                      quand ils importent de l'étranger, un pourcentage du prix d'achat est directement versé dans leurs comptes bancaires à l'étranger.

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                      • #12
                        Sonatrach, pour ne citer que cette entreprise, importe chaque année des milliards de dollars de pièces de rechange.
                        Combien ? 10 milliards comme dit dans un autre sujet ?

                        Il faut pas les laisser vous prendre pour des idiots et insulter votre intelligence. Parce que un 1/3 des importations algériennes en pièces de rechange ... c'est fort de café !

                        Voici ce qui a été importé en 2009 : http://www.promex.dz/content.php?artID=1371&op=57

                        A vous de voir

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                        • #13
                          Quand l'article parle de 3,5 milliards $ cela ne veut pas dire que l'Algérie peut ou pourra produire pour 3,5 milliards $ dans un avenir proche car l'Algérie est un pays avec une faible assise industrielle. Il faut aussi noter que l'industrie de la sous-traitance travaille étroitement avec les prestataires logistiques qui doivent livrer rapidement les pièces aux clients qui sont en attente.

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                          • #14
                            Bonjour

                            Quand l'article parle de 3,5 milliards $ cela ne veut pas dire que l'Algérie peut ou pourra produire pour 3,5 milliards $
                            il n y as que toi qui a compris ça .


                            estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars
                            veut tout simplement dire qu'on estime que le marché algérien absorbe 3.5 MDS $ de produits de la sous-traitance, qu'elle soit produite enAlgérie , en Asis (ou au Maroc... Je rigole ).
                            .


                            Nul n’est plus désespérément esclave, que ceux faussement convaincus d’être libres"-JWVG

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                            • #15

                              a estimé le marché de la sous-traitance à 3,5 milliards de dollars
                              le potentiel est là, maintenant il faut se retrousser les manches
                              Pourtant quelques messages plus haut c'est ce que tu avait compris maintenant tu ne le comprends plus. Prévient moi quand tu seras décidé. Dans l'état actuel des choses l'Algérie ne pourra pas dans un avenir proche couvrir ce marché.

                              veut tout simplement dire qu'on estime que le marché algérien absorbe 3.5 MDS $ de produits de la sous-traitance, qu'elle soit produite enAlgérie , en Asis (ou au Maroc... Je rigole ).
                              Je ne dis pas le contraire ce que je dis c'est que la majeure partie de ce chiffre provient d'importation car avec 500 entreprises dans ce domaine en Algérie, le secteur local de la sous traitante ne pèse pas lourd dans les 3,5 milliards de $.

                              Article :
                              En Algérie, seules quelques 500 entreprises sont recensées dans la filière.
                              Dernière modification par Black, 24 septembre 2010, 10h30.

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